Publié le 10 Janvier 2011

Lorsque j'étais à peine adolescent j'avais vu l'Ascenseur,  un long métrage néerlandais qui a obtenu le grand prix du film fantastique d'Avoriaz en 1984. L'histoire était assez basique. Pour faire court, la machine, qui normalement est programmée pour monter et descendre entre les étages, avait par une sorte de mystère inconnu accédé à une certaine forme de vie. L'Ascenseur était donc devenu autonome dans sa gestion et bizarrement il avait décidé de s'en prendre aux humains en leur faisant des misères...

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Sans me marquer autant que les classiques d'Hitchcock, Brian De Palma ou John Carpenter qui ont bercé ma jeunesse, l'Ascenseur avait exercé sur moi son petit effet et d'un coup j'étais devenu très copain avec les escaliers. Je ne sais pas trop pourquoi mais dimanche 2 janvier, après avoir raccompagné la famille à son train vers la province, en empruntant le fameux escalateur de la gare RER menant vers la sortie place Charles de Gaulle qui est en panne ou en maintenance depuis des lustres,  j'ai instinctivement pensé à l'Ascenseur.

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Je me suis dit : si quelques humains ne se décident pas un jour ou l'autre à mettre les mains dans le cambouis cet escalateur n'est pas prêt de revenir à la vie. Chemin faisant je songeais en mon for intérieur : cet escalateur aulnaysien qui persiste à ne pas vouloir fonctionner donne quand même au passage une sacrée claque à ces films de science-fiction qui prétendent que tôt ou tard les robots ou les machines prendront le pouvoir sur les hommes... Non décidemment, Escalator 3, le soulèvement des machines, ce n'est pas pour demain !

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Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 10 Janvier 2011

J’entends et je lis beaucoup de choses en ce moment, à propos de F. Mitterrand, à l’occasion du quinzième anniversaire de sa mort. Alors, il m’a paru nécessaire de livrer mon petit témoignage….

 

Petit témoignage à l’usage des plus jeunes générations…

 

Il se trouve que François Mitterrand a été un vieux compagnon pour moi.

 

Cela date de mon adolescence, durant laquelle j’avais lu et vigoureusement annoté un de ses ouvrages qui s’appelait « Ma part de vérité » (qu’il ne faut pas confondre avec « Ma part de veritis »).  C’était en 1969, juste après Mai 1968, qui a tant marqué notre jeunesse.

 

Mitterrand n’était pas encore au Parti socialiste. Il appartenait à un petit groupuscule qui s’appelait la Convention des Institutions Républicaines (C.I.R. qu’il ne faut pas confondre avec …cirer les pompes). Un de mes voisins, politicard en diable, qui appartenait à ce groupuscule lui a alors montré le livre que j’avais sérieusement annoté. Cela lui a plu. J’ai donc chez moi, une magnifique dédicace  « En bien cordial hommage… » de Tonton himself !

 

Et puis, il y eut en 1971 le fameux congrès d’Epinay, où avec l’aide de l’aile gauche du P.S., le CERES de Chevènement (où figurait déjà, je crois, Mélenchon) Tonton s’empara du Parti socialiste (car le P.S. se prend toujours à gauche !). Première tentative à la présidentielle ratée de peu en 1974, année durant laquelle il eut la joie d’être père d’une fille qu’il aima tendrement mais qu’il cacha au Bon Peuple car les mœurs étaient moins avancées à cette époque…

 

Deuxième tentative réussie en 1981 grâce à un petit coup de pouce de Chirac qui n’a jamais été à une trahison près, et à un slogan inventé par le déjà sémillant Séguéla : « La Force tranquille ». Je me souviens encore de cette explosion de joie populaire autour de la place de la Bastille, bien qu’il ait beaucoup plu ce soir là  (mauvais présage ?). Le vieux briscard de la politique, le savant manœuvrier qu’il était, le charmeur impénitent qu’il sera toujours, avait enfin son bâton de maréchal, puisqu’il occupait l’Elysée. Mais déjà Attali ne le quittait pas d’une semelle et l’ambassade américaine reçut des émissaires expliquant que les communistes n’étaient qu’une cerise sur un gâteau bientôt avalé (ce qui fut vrai d’ailleurs).

 

Bref, une autre bourgeoisie (celle des énarques et des grands commis de l’Etat) s’empara des affaires moyennant le processus des nationalisations qui n’avaient pour but que de permettre un accord électoral avec le P.C. mais surtout de procéder à une restructuration des grands groupes français dont certains étaient mal en point (par ex. la sidérurgie).

 

Et puis, le mur des réalités s’imposa assez vite, avec un déficit commercial supérieur à 100 milliards de francs (une paille par rapport aux déficits d’aujourd’hui), des dévaluations à répétitions, une inflation qu’il convenait de juguler, le tout se concluant par le fameux tournant de la rigueur de 1983. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce mot est devenu tabou aujourd’hui ! Bref, les politiques proposent, mais l’économie dispose … et le peuple aussi d’ailleurs … à intervalles réguliers.

 

C’est ainsi qu’en 1986 Chirac devint le Premier Ministre de Mitterrand avec les privatisations de Balladur qui furent un grand succès et ne furent plus jamais remises en cause par la suite et même augmentées durant la période Jospin.

 

Et c’est alors que le Vieux  Lion reprit son bâton de maréchal avec sa Lettre aux Français et fut réélu en 1988 avec pour slogan « La France unie » (c’est marrant comme l’union est un mot fétiche en politique !) et pour programme le « Ni Ni » (une double négation ne faisant pas pour autant une affirmation…).

 

Comme il ne pouvait pas faire autrement, il nomma son meilleur ennemi Rocard, comme Premier Ministre, alors qu’il ne pouvait pas le saquer et qu’il congédia comme un laquais, trois ans plus tard. Mal lui en prit d’ailleurs puisqu’il nomma à sa place  E. Cresson (que certains nommaient la Pompadour), chose qui s’avéra une catastrophe à tel point qu’elle fut remerciée un an après.

 

Elle fut alors remplacée par ce pauvre Bérégovoy, qui bien qu’ayant fait tout ce qu’il put pour mettre la France en ordre de marche pour la libéralisation de l’économie et la mondialisation, fut défait au cours des élections législatives en 1993, le peuple étant comme on le sait, fort chatouilleux  et versatile. C’est ainsi que Balladur fut nommé Premier Ministre avec une deuxième cohabitation !

 

Mais c’est alors que les choses se gâtèrent quelque peu. Nous apprîmes, en effet, des choses que les gens du sérail savaient déjà mais que le Bon Peuple ignorait, car nous n’étions pas à l’époque d’Internet et des Wikileaks. Il apparût ainsi que le passé de notre cher François n’était pas aussi net que cela : décoration de la francisque sous Pétain, amitiés troubles avec Bousquet…

 

De là, le droit d’inventaire qui ne plut pas beaucoup à Tonton et aux Mitterrandolâtres, à tel point qu’il ne fit rien pour aider Jospin à lui succéder et qu’il fit tout au contraire pour favoriser Chirac au détriment de Balladur. De 1993 à 1995, son état de santé déclina peu à peu, à la suite du développement du cancer qu’il avait depuis  1981, mais qu’il tint soigneusement caché, en dépit de bulletins réguliers mais mensongers. J’eus d’ailleurs  l’occasion de le voir rue de Bièvre en Juillet 1995 et je fus alors frappé par le ton de cire de son visage qui annonçait sa fin prochaine.

 

Que conclure de tout cela ?

 

Si l’on se place d’un point de vue politicien, on peut dire chapeau l’artiste !

 

Si l’on se place du point de vue de l’intelligence et de la culture, la première pouvait être redoutable et la seconde très vaste…sauf en matière économique.

 

Si l’on se place du point de vue de la morale, disons, pour être gentil, qu’elle était plutôt de l’ordre du zigzag ou de la géométrie variable.

 

Si l’on se place d’un point de vue politique plus fondamental, Mitterrand n’a jamais cessé d’être un personnage ambigu.

 

Il ne faut pas oublier, en effet, qu’il fut d’abord un homme de la IV République, qu’il est, au fond, toujours resté. Sauf qu’après avoir dénoncé « le coup d’Etat permanent » de De Gaulle »  et les institutions de la V République, il se transforma lui-même, avec une très grande facilité, en une sorte de monarque républicain.

 

Au fond, je ne suis pas loin de penser que Mitterrand fut toujours un homme de droite qui prit les habits de la gauche avec sûrement un fond de sincérité mais surtout beaucoup de calcul politique… Car il ne faut pas oublier qu’il existait une haine recuite entre le Général De Gaulle et lui remontant à la période de la guerre, de sorte qu’à partir de 1958 son avenir politique devenait singulièrement compromis.

 

Dernière petite chose (si on peut dire) enfin. Ministre de l’intérieur de la IV République, durant la guerre d’Algérie, Mitterrand eut durant cette période quelque peu du sang sur les mains. En effet, il refusa de gracier un poseur de bombes qui, pourtant ne tua jamais personne. C’est une décision qu’il regretta toute sa vie. C’est aussi la raison pour laquelle, dit-on, il fut par la suite un partisan acharné de l’abolition de la peine de mort.

 

Paix à son âme !

 

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 9 Janvier 2011

Voilà c'est fini ! Enfin ! Les cinq derniers clichés du jour pris cet après-midi (sauf un) accompagné de mon fidèle vélo. Merci aux courageux qui se sont accrochés jusqu'au bout !

 

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                                                                      (Photo 22)

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                                                                      (Photo 23)

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                                                                       (Photo 24)

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                                                                      (Photo 25)

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                                                                      (Photo 26)

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 8 Janvier 2011

Avant dernier épisode ce soir... (Ouf !). Comme pour les feux d'artifice un avant goût de bouquet final avec 5 clichés au menu.

 

Même question... Où sommes-nous à Aulnay-sous-Bois ?

 

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                                                                      (Photo 17)

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                                                                      (Photo 18)

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                                                                      (Photo 19)

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                                                                       (Photo 20)

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                                                                      (Photo 21)

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 7 Janvier 2011

Préparer l’après PSA ?...

 

Récemment j’ai ouï dire que les effectifs de l’industrie automobile auraient diminué de moitié sur le sol français depuis  cinq ans ! Je ne sais pas si cela est vrai, peut-être qu’il s’agit de dix ans, mais peut importe, le problème n’est pas là. Ce que je sais en revanche, c’est que de plus en plus de voitures sont fabriquées en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie, en Turquie ou dans d’autres pays…mais je ne peux pas tous les citer !

 

Alors, de fil en aiguille, je me pose forcément la question, même si on nous assure aujourd’hui du contraire : quid, pour notre commune et ses habitants, si soudain PSA décidait de mettre la clef sous la porte. Pure hypothèse assurément aujourd’hui. Mais demain ?

 

Il ne s’agit pas de faire peur. Mais de regarder froidement les choses en face et surtout anticiper. J’espère, bien sûr que cela n’arrivera jamais. Mais l’année 2011 sera sûrement plus difficile que 2010 en raison de la diminution des aides gouvernementales, outil principal du maintien du marché français en 2010.

 

L’industrie automobile a été une formidable locomotive de l’économie française depuis les années 70. L’outil automobile demeure encore irremplaçable dès que l’on veut faire quelques centaines de Kms et transporter une famille. Mais les usages évoluent : en centre-ville elle a largement reculé, les transports en commun progressent surtout si le service est amélioré (tram-train, tramway, rénovation du RER, Grand Paris, …) ; pour les distances plus longues on peut choisir le TGV ou l’avion « low cost » .

 

De plus, le coût futur de l’essence est incertain ; l’électrique est encore balbutiant ; les segments les plus dynamiques sont les véhicules haut de gamme (mais en plus faible quantité) et les véhicules d’entrée de gamme (assemblés à l’étranger). Il y a donc de quoi s’interroger.

 

Tout comme une ville doit réfléchir à 10 ou 20 ans, en matière de logements et d’aménagement de son espace, il me semblerait donc tout aussi indispensable qu’une ville réfléchisse aussi à 10 ou 20 ans en matière d’emplois et de vie économique et industrielle.

 

Cela passe donc bien sûr par une politique de relations suivies et de confiance avec les Grands Industriels de la commune. Mais cela passe aussi par une politique ambitieuse de développement et éventuellement de redéploiement de l’emploi industriel ou de services en attirant sur le territoire de notre commune les activités de demain liées à une plus forte valeur ajoutée ou à une plus grande technicité. Cela implique alors de valoriser les atouts de la commune, la qualité de ses services publics, de ses infrastructures…mais aussi de son habitat et de son environnement qui sont un des critères de choix dans les décisions d’implantation des entreprises.

 

Le Département de la Seine-Saint-Denis a globalement géré de façon calamiteuse depuis la fin des années 70, la perte de ses industries traditionnelles, ce qui a entrainé un retard de plus de 30 ans dans son développement économique dû à une absence d’anticipation et de réflexion. Ce n’est que tout récemment avec l’arrivée du stade de France et le développement de la Plaine St Denis, que les choses se sont peu à peu inversées. Cependant le département accuse encore aujourd’hui un retard très sévère fortement préjudiciable à sa bonne marche.

 

On pourrait donc souhaiter qu’une telle myopie ne perdure pas, notamment devant les nouveaux défis de l’industrie du début du XXI° siècle qui ne sont pas plus minces que ceux auxquels le Département n’a pas su faire face à partir des années 80.

 

Que dit le Département à ce sujet ? Et plus près de nous, notre Commune ? Quel plan d’envergure a été développé en ce sens et porté à la connaissance des habitants ?

 

 

Personnellement je n’ai rien entendu….

 

Mais peut-être n’est-il pas trop tard ? Il paraît que des élections approchent….

 

 

Veritis.

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 6 Janvier 2011

Les deux clichés du soir. Photos 15 et 16. Excellente fin de soirée à toutes et à tous !

 

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                                                                      (Photo 15)

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                                                                      (Photo 16)

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 6 Janvier 2011

Lors du billet précédent, nous avions évoqué la notion de carte au sens du mot map en anglais. Nous allons maintenant examiner le mot au sens de card, toujours en anglais.

 

Le phénomène des cartes s’est largement accru, au cours des vingt dernières années : carte de paiement, carte de crédit, carte d’une association, d’un club, carte de fidélité, carte d’identité, carte de séjour,… ; carte bleue, carte verte, carte orange… Tout y passe, à tel point que certains exhibent comme des trophées l’ensemble de leurs cartes comme autant de signes extérieurs de richesse qu’ils conservent précieusement dans ce que l’on nomme précisément un porte-cartes.

 

Tout se passe alors comme si l’ensemble de ces cartes permettaient d’accroître le territoire symbolique ou réel de chacun grâce au sentiment d’appartenance qui relie les possesseurs de la même carte. De l’identité à l’identification il n’y a qu’un pas que l’on peut franchir aisément ; de l’identification on peut alors glisser, si l’on n’y prend garde, vers la réduction ou l’exclusion.

 

Je me souviens d’un film magnifique intitulé « La vie des autres » qui connut un très grand succès en Allemagne, car il narrait par le menu, l’emprise liée à la surveillance policière qui sévissait, il y a à peine plus de vingt ans, en RDA. Tout cela bien sûr, au nom d’une ligne politique qui ne tolérait aucune nuance ou aucune déviance, qui contrôlait le moindre des faits et gestes de citoyens qui avaient le droit de penser…mais uniquement dans le sens du Parti. Il fallait donc avoir la carte, comme l’on dit, pour obtenir un travail ou un logement. Mais il fallait aussi et surtout avoir un cerveau bien « encarté » pour penser et agir selon les directives du Parti, au nom bien sûr du bien et d’une noble cause. Car, comme toujours, l’enfer est pavé des meilleures intentions !

 

Aujourd’hui encore, en Chine, en Russie et dans bien d’autres pays, vous pouvez croupir en prison si vous avez le tort de déplaire à tel ou tel dirigeant ou si vous souhaitez simplement dire ce que vous pensez. C’est la raison pour laquelle il faut se féliciter de l’attribution du prix Nobel de la paix au dissident chinois, Liu Xiaobo pour « ses efforts durables et non violents en faveur des droits de l’homme en Chine  » comme l’a indiqué le comité norvégien. On rappellera ici que cet opposant purge actuellement une peine de onze ans de prison pour « subversion du pouvoir de l’Etat ».

 

Mais il ne s’agit là que de combats d’arrière-garde. Tout comme pour l’Europe de l’Est, le vent de la liberté soufflera tôt ou tard de la steppe asiatique jusqu’à Pékin, poussé par un mouvement d’émancipation auquel conduira tôt ou tard l’élévation du niveau de vie de nos amis chinois.

 

Bienheureusement notre pays reste à l’abri de tels excès. Fruit d’une riche histoire de mouvements des idées et de luttes, la liberté est, en effet, un bien précieux qu’il convient de chérir et de préserver. Est-on certain pour autant que des phénomènes plus ou moins insidieux ne font pas partie de pratiques  locales encore en vigueur dans notre Bonne Démocratie ?

C’est ainsi que je me suis laissé dire que dans certaines  communes de notre beau pays de France il n’est pas rare que l’on embauche des « chargés de missions » dont je ne nie pas forcément l’utilité, mais dont on me dit aussi, ô étrange coïncidence, qu’ils possèdent  une « carte » d’une couleur identique ou similaire à celle de l’organe exécutif de la  commune.  On dit, en effet, assez souvent, que dans tel ou tel domaine, certains ont la « carte » et d’autres pas. Serait-ce la même chose pour la Fonction publique territoriale ?

 

On me dit aussi que certains sont mis au placard, qu’il existe des doublons, que les nouveaux venus ne sont pas forcément les plus mal lotis. Tout cela peut alors créer un sentiment de malaise, préjudiciable au bon fonctionnement d’une collectivité. Cela est d’autant plus vrai que les effectifs de la fonction publique territoriale ont largement augmenté depuis de nombreuses années. Je ne nie pas qu’il puisse exister des besoins nouveaux, mais le fonctionnement des systèmes bureaucratiques a fait l’objet de suffisamment d’études sans qu’il soit nécessaire d’en rajouter sur le sujet.

 

Je comprends, par ailleurs, que n’importe quel exécutif puisse s’assurer de la loyauté et du devoir de réserve de l’administration qu’elle est chargée de diriger. Mais cela passe-t-il,  par une orientation partisane des principaux agents de l’administration territoriale ? Franchement,  je ne le crois pas. Il en va d’une certaine conception du service public à la française, gage de neutralité, d’une certaine conception de la démocratie où nulle discrimination ne doit être retenue en matière d’embauche que ce soit pour des raisons politiques, philosophiques ou spirituelles.

 

Ce que l’on demande à une administration c’est de l’efficacité, de la réactivité, une capacité d’initiatives et de propositions, une gestion parcimonieuse des deniers publics et un sens du service au public sans faille.  Les inclinations politiques de tout un chacun, de caractère privé, ne doivent pas être un obstacle à l’embauche, mais n’ont pas non plus vocation à se transformer en passeport obligatoire. Tant il est vrai que les mots sont amusants : parti, partiel et partial ont la même racine !

 

Je présume donc que tout cela est faux. Qu’il s’agit de ragots sans fondement, de suspicions illégitimes ou de pratiques abandonnées depuis fort longtemps.

 

Dans ce domaine comme dans d’autres, il appartient à chaque citoyen de se faire une idée par lui-même.

 

C’est ainsi que dans notre beau territoire de France, les électeurs sont invités à rebattre les cartes à intervalles réguliers…

 

 

Veritis.

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 6 Janvier 2011

De la carte et du territoire….

 

Je profite de l’actualité littéraire et du récent prix Goncourt attribué à Michel Houellebecq pour m’interroger, à nouveaux frais, sur ces notions de cartes et de territoires.

 

Dans ces ouvrages, M. Houellebecq dépeint une société en proie à la décadence et à une perte de ses repères. Il s’attache ainsi à décrire les mœurs d’une face sombre de l’humanité à l’égal de son personnage qu’il cultive de façon presque trop appuyée.

 

M. Houellebecq, écrivain du mal de vivre. C’est assurément pour cela que les jurés du prix Goncourt lui ont enfin attribué la fameuse récompense, tout en faisant la joie du gamin désemparé qu’il est resté. Car autant je reconnais les mérites de l’écrivain, autant le personnage qu’il est ou qu’il s’est fabriqué est aux antipodes de ce qui me paraît être « l’honnête homme du XXI° siècle ». Anti-héros certainement. Anti-modèle assurément. Ce n’est pas la première fois que la littérature met en exergue les difficultés ou la face sombre d’une époque en exprimant le malaise qu’elle peut véhiculer.

 

Mais, ce n’est pas de cela dont je veux parler ici. Le titre de l’ouvrage de M. Houellebecq n’est qu’un prétexte pour aborder ces fameuses notions de carte et de territoire.

 

Dans l’approche aristotélicienne, la carte et le territoire ont tendance à se confondre. La carte exprime le territoire. Il s’agit de segmenter, de classifier, de différencier, de nommer, de représenter…mais cela veut dire aussi : simplifier, approximer, retenir des critères, réduire, écarter et éventuellement éliminer.

 

Autant le territoire est complexe, divers, diffus, contradictoire, riche de diversités, autant la carte, par définition, arrange, modèle et simplifie, laissant de côté les nuances qui ne peuvent se réduire à une représentation trop simpliste. Ainsi et fort heureusement cette réalité échappe toujours à sa représentation.

 

Mais il existe aussi une approche non aristotélicienne : celle qui ne se contente pas d’une description, celle qui tend à rendre compte d’une globalité non pas par fragments mais en un seul bloc jaillissant d’un simple coup, avec la puissance imaginative, l’esprit visionnaire ou la synthèse fulgurante qui le caractérisent.

 

Il ne s’agit pas d’opposer l’une à l’autre, car elles ont toutes deux leur utilité. Il s’agit de reconnaître le moment où elles sont opportunes. Esprit de géométrie ou esprit de finesse ? Pascal (et ses « deux infinis ») les convoquait tous les deux, à l’appui de sa démonstration. Disons alors tout simplement que si toute carte est utile pour arpenter le territoire, il ne saurait, en aucun cas, se résumer à celle-ci.

 

Car tout comme la carte n’est pas le territoire, le mot n’est pas la chose. D’où bien des malentendus, des quiproquos, des disputes aussi vaines qu’inutiles. Pour autant, il faut bien utiliser des mots et réaliser des cartes.

 

De l’utilité donc des cartes…et de leurs limites

 

Le cabinet LIN a réalisé récemment une « carte mentale » de cinq communes du Nord-Est Parisien (Aulnay-sous-Bois, Sevran, Livry-Gargan, Montfermeil, Clichy-sous-Bois). Cette carte a mis en évidence des atouts et des faiblesses sur ce territoire qui représente à lui seul, près de la moitié de la superficie de Paris.

 

Parmi les atouts :

 

-          Des réseaux de communications satisfaisants ;

-          Des zones d’activités proches de grands pôles ;

-          Une population jeune ;

-          Des zones naturelles non négligeables.

 

Parmi les faiblesses :

 

-          Des zones enclavées ;

-          Une population insuffisamment formée ;

-          Des zones naturelles peu accessibles ;

-          Un territoire trop morcelé.

 

Ce travail a eu pour mérite de mettre des mots sur une réalité que tout le monde pouvait ressentir un peu confusément. De cela il en est ressorti quelques propositions pour donner à ce territoire plus de cohérence : meilleur maillage des transports, décloisonnement, accès facilité aux pôles de formation, création de nouveaux espaces culturels et sportifs, réalisation de trames vertes et de lieux de circulations douces, mise en valeur des lieux à proximité des nouvelles gares du métro automatique du Grand Est Parisien.

 

A mon sens, ce travail devrait se poursuivre par une sorte de focale plus spécifiquement dédiée au territoire de la seule commune d’Aulnay-sous-Bois.

 

A ce sujet, je voudrais rendre ici hommage à tout le travail qu’a réalisé depuis six ans, la personne en charge, au sein de notre commune, de l’Agenda 21, lequel travail a permis de réunir des fiches fort bien documentées servant de support de réflexion aux travaux qui seront conduits au cours du premier semestre de l’année 2011.

 

Encore faut-il, lors de l’établissement des solutions, bien saisir les nuances et les subtilités d’un territoire qui ne saurait être réduit ni à une caricature ni à une vision trop simpliste.

 

Nous aurons sûrement l’occasion d’en reparler.

 

 

Veritis.

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 5 Janvier 2011

Bonsoir !

 

voici les deux clichés du soir. Photos 13 et 14. Je signale au passage qu'il y a jusqu'à présent un seul et unique sans faute !

 

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                                                                     (Photo 13)

 

S1I14-copie-1.JPG                                                                      (Photo 14)

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 5 Janvier 2011

L'amiante est un sujet emblématique à Aulnay-sous-Bois. Principalement à cause du CMMP. Créé en 1938, le Comptoir des Minéraux et Matières premières en a broyé des milliers de tonnes pendant un demi-siècle au cœur d'une zone pavillonnaire, juste à côté de l'école du Bourg 2. Il a fermé ses portes en 1991. Aujourd'hui, la fin du chantier de démantèlement de l'ancienne usine tarde à venir, notamment du fait de l'étendue de la pollution du sol, laissant planer l'ombre d'un doute à la fois sur la certitude de voir un jour cet endroit totalement dépollué et aussi sur la pertinence de réintégrer des enfants dans l'ancienne école...

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Cette thématique n'a en tout cas pas fini de faire couler beaucoup d'encre... Aussi, Aulnaylibre ! a jugé utile d'effectuer un retour sur l'amiante en quelques questions. Celle du jour : où peut-on trouver de l'amiante ?  La réponse est claire comme en témoigne la liste ci-dessous : presque partout...    

Où peut-on trouver de l'amiante ?

L'amiante a longtemps été présenté comme un "matériau-miracle". C'est aussi un cancérogène redoutable, capable de tuer - à 30 ou 40 années de distance - les personnes qui inhalent ses fibres.

Il a connu une large utilisation au lendemain de la guerre en raison de ses propriétés d'isolant thermique et phonique, de sa résistance au feu et aux produits chimiques. Il ne coûtait pas cher et se travaillait facilement.

Il se présente sous de multiples formes

1. Amiante en fibres en vrac :

- Bourre d'amiante pour le calorifugeage de fours, chaudières, tuyaux, gaines électriques, chauffe-eau, frigos, navires, autos ou matériel ferroviaire, équipements industriels divers ;

- Flocage d'amiante sur structures métalliques, murs ou plafonds (protection incendie) ;

- Produits en poudre : mélangés aux enduits, mortiers, plâtres, colles... chargés à l'amiante ;

2. Amiante en feuille ou en plaque :

- Papier et carton d'amiante pour isoler de la chaleur les cheminées, fours, appareils de chauffage, instruments de laboratoire, appareils électroménagers (cuisinières, fers à repasser, grille-pain) ; pour faire des joints, protéger des surfaces lors de soudures et brasages (plomberie) ou des plans de travail (verrerie) ;

- Plaques de faux-plafonds ou de parements ignifuges, de portes et clapets coupe-feu.

3. Amiante tressé ou tissé :

-Corde ou tresse d'amiante : portes de fours, de poêles ou de chaudières ; applications de laboratoires et calorifugeage industriel ;

- Vêtements de protection contre la chaleur : gants, tabliers, coiffes, bottes, combinaisons (sidérurgie, pompiers) ;

- Joints et bourrelets (canalisations de chauffage, échappements de moteurs, ...) ;

- Couvertures anti-feu (incendie ou soudage en chaudronnerie), rideaux coupe-feu ;

- Filtres à air, à gaz, à liquides (vin, huile) ;

- Rubans d'isolement électrique (gaines) ;

- Presse-étoupe (vannes, chauffage, vapeur).

4. Amiante incorporé au ciment (fibrociment) :

- Plaques ondulées, tuiles, lauzes, ardoises, et autres panneaux de toiture ;

- Appuis de fenêtres, plaques de façades ;

- Cloisons intérieures et de faux-plafonds ;

- Conduits de cheminées, gaines de ventilation, descentes pluviales ;

- Tuyaux et canalisations d'eau ;

- Clapets coupe-feu et panneaux ignifuges ;

- Bacs de culture et éléments de jardins.

5. Amiante incorporé dans des liants divers (résines, bitume, ...) :

- Garnitures de freins et embrayages (autos, trains, treuils, ponts roulants, ascenseurs, d'escaliers mécaniques, moteurs divers ) ;

- Revêtements routiers (bitume chargé à l'amiante) ;

- Dalles de sol (Dalami), tuiles, bardeaux décoratifs (vinyl-amiante) ;

- Feuilles d'étanchéité de toiture au bitume, en rouleaux ou en éléments ;

- Sous-face de moquettes, revêtements de sols ;

- Joints divers (plomberie, chauffage, moteurs), où l'amiante est incorporé dans du caoutchouc, des métaux, des matières plastiques, ... ;

- Colles et mastics chargés à l'amiante ;

- Peintures chargées à l'amiante ;

- Isolants électriques à base de résines ;

- Eléments poreux de remplissage de bouteilles de gaz industriels (ex : acétylène).

Prochaine question abordée : les maladies provoquées par l'amiante.

  Source : Amiante Guide pratique, maladies professionnelles dans l'Oise. ARDEVAP, CODERPA 60, ADVASUM

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Amiante

Publié le 5 Janvier 2011

Séquence Nostalgie…

 

Albert Raisner (mais qui connaît encore Albert Raisner ?) nous a quittés à l’âge de 88 ans.

 

Animateur infatigable d’une émission de télévision qui s’appelait «Âge tendre et tête de bois », carrefour des yé-yé en même temps que Salut les Copains… Je vous parle donc d’un temps que les moins de 20 ans (que dis-je les moins de 40 ans !) ne peuvent pas connaître.

 

L’époque du début des années 60, celle qui succède au Rock and Roll des Elvis Presley, Chuck Berry ou Jerry Lee Lewis, plus douce, plus romantique ou plus « gnan-gnan » selon le goût de chacun a ainsi bercé la jeunesse des presque sixties d’aujourd’hui.

 

Le début de l’époque des idoles : Johnny Halliday (déjà) au carrefour du rock et des yé-yé, Eddy Mitchell et les chaussettes noires, Sylvie Vartan (La plus belle pour aller danser), Françoise Hardy (Tous les garçons et les filles de mon âge) et même Sheila (L’école est finie). L’émission quotidienne emblématique à 17h, sur Europe 1 : SLC, Salut les Copains.

 

Il y avait là de quoi alimenter notre imaginaire et notre capacité de rêverie qui allaient préfigurer nos amours adolescentes…C’était aussi le développement du transistor et l’apparition des premières télévisions en noir et blanc. C’était aussi un petit village à la campagne où tout le monde n’avait pas la télévision mais où régnait une entraide et une convivialité telles que les salons de ceux qui la possédaient se transformaient en mini salles de cinéma.

 

C’était aussi la préfiguration d’une certaine société de consommation, les spécialistes du marketing ayant bien vu là tout l’intérêt de capter le nouveau désir d’émancipation de la jeunesse et accessoirement …le portefeuille de leurs parents. Revues, posters, le fameux tourne-disques teppaz, les disques microsillons 45 ou 33 tours… Puis, sur cette base vinrent assez vite les premières surprises-parties, boums ou surboums qui n’allaient pas tarder à dévoiler nos premiers flirts et émois d’adolescents…

 

C’était aussi le temps de James Dean et de sa « Fureur de Vivre », le temps des blousons noirs, puis celui des mini-jupes et des vacances à Ibiza. Le temps d’une jeunesse insouciante qui avait envie de mordre la vie à pleines dents, qui débordait d’enthousiasme, d’espoirs et rêvait de voyages… et annonçait la rupture de Mai 68…

 

Chaque époque a ses repères, ses rites de passage, ses totems, ses épreuves et ses espoirs. C’est ainsi que se construisent les adolescents avant de devenir adultes. C’est ainsi aussi que les adultes peuvent conserver en eux un peu de leurs rêves d’adolescence !...

 

« Âge tendre et tête de bois » est, en tous cas, une expression qui convenait fort bien à cette époque. La tendresse des sentiments adolescents mais aussi le « bois » des têtes rudes qui rêvent de transformer le monde… Mais, à vrai dire, à tout âge, on devrait laisser leur place aux « âges tendres et têtes de bois » !

 

 

Veritis.

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 4 Janvier 2011

Aujourd'hui les photos 11 et 12. L'ensemble des photos sont accessibles en cliquant ici. Le jeu se termine à la fin de la semaine... Merci à celles et à ceux qui s'accrochent en continuant de donner leurs réponses en commentaires !

 

S1I11.JPG

                                                                    (Photo 11)

S1I12.JPG

                                                                       (Photo 12)

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 4 Janvier 2011

En novembre dernier, Aulnaylibre ! avait couvert les débuts du très controversé chantier de la cité Arc en ciel submergé par les eaux de la nappe phréatique toute proche... Les Shadoks avaient d'ailleurs immédiatement investi l'endroit et je vous le donne en mille... ils pompaient ! Ils n'étaient pas les seuls du reste...

Dimanche soir, sur les coups de 21h30, le chantier s'est cette fois-ci trouvé en proie aux flammes avec l'embrasement d'une ceinture de polystyrène endommageant un cabanon voisin. Malgré l'arrivée rapide des pompiers, les riverains ont craint que le feu ne se propage aux véhicules en stationnement et par ricochet aux habitations toutes proches. Heureusement, plus de peur que de mal.

arc1.jpg

Les habitants ont par ailleurs signalé que l'accès au chantier ne semblait absolument pas sécurisé puisqu'il n'est pas rare que certains s'aventurent à faire grimpette sur la grue.

arc2.jpg

Quoi qu'il en soit après l'eau, voici le feu... A quand les sauterelles ? En attendant bien évidemment le cinquième élément : Gérard Ségura et son béton...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 3 Janvier 2011

Suite aujourd'hui de notre saga Aulnay-sous-Bois du Nord au Sud en photos. Aujourd'hui les clichés 9 et 10. Où sommes-nous dans notre ville ?

Pour rappel les photos 1& 2 ici, 3&4 , 5&6 ici et 7&8 .

S1I9.JPG

                                                                     (Photo 9)

S1I10.JPG

                                                                      (Photo 10)

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 3 Janvier 2011

Un petit supplément d’âme….

 

Voilà, un jour de plus et nous avons changé d’année et même de décennie…Avons-nous changé d’époque pour autant ? Assurément non…

 

Le monde est toujours aussi dur avec les faibles, mais aussi faible avec les puissants. L’utopie communiste a disparu, balayée par ceux qui étaient censés la défendre. L’argent règne en maître, aussi bien dans les esprits que sur les marchés. Le temps est ce qui manque le plus avec une sorte d’accélération dont personne ne sait où elle mène.

 

Pourtant l’espérance de vie augmente. Des centaines de millions d’êtres sortent de la pauvreté. La recherche avance et les frontières de la science reculent chaque jour. Des produits nouveaux facilitent la vie de chacun. Les mentalités évoluent, les distances diminuent, les barrières sont abolies.

 

Alors, que retenir de tout cela ? Qui a raison ? Les « déclinistes » qui prévoient toujours le pire ou les optimistes impénitents qui pensent que l’homme aura toujours la faculté de se renouveler ? Ceux qui pensent que l’idée de « progrès » est définitivement derrière nous ou ceux pour qui cette notion n’est pas encore morte pour peu qu’on lui donne un contenu différent ? Ceux qui croient que la « nature » humaine est immuable ou ceux qui ne désespèrent pas de la voir grandir ?

 

Depuis fort longtemps, nous avons coutume de dire que nous vivons dans un monde en crise. Or le mot grec krisis a deux faces : l’une qui signifie problème, épreuve, difficulté et l’autre qui veut dire également : opportunité, chance, renouveau. Lequel de ces deux sens finira-t-il par triompher ? Il est encore trop tôt pour le dire. Tout cela dépend de nous.

 

Depuis fort longtemps encore, certains disent que cela ne peut plus durer et pourtant cela dure encore : la corruption des esprits, l’avidité sans fin, le penchant narcissique envers le pouvoir et l’influence, la violence des rapports sociaux ou politiques, les menaces et les craintes qui les accompagnent.

 

Mais rien de tout cela n’est fatal. Car il existe aussi la générosité et l’humanité, toujours prêtes à ressurgir  en cas de difficulté. La satisfaction de rendre service et de donner un sens à sa vie. La simplicité de la vie au milieu de la nature. L’humilité des vrais gens qui savent bien que la vie est éphémère…et bien d’autres choses encore.

 

Alors que souhaiter pour 2011 ?

 

Tout simplement peut-être…un petit supplément d’âme !

 

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 1 Janvier 2011

Chers amis lecteurs,

 

Depuis bientôt trois mois et quelques trente billets, nous avons entretenu un courant d’échanges à propos de choses et d’autres qui concernent aussi bien notre bonne ville d’Aulnay que le vaste monde auquel elle appartient.

 

Je voudrais donc, tout d’abord, remercier Stéphane Fleury qui, en m’accueillant sur le blog d’Aulnaylibre !, a permis la tenue d’un tel échange.

 

Je souhaite également remercier, du fond du cœur, celles et ceux qui ont pris la peine de me lire, en espérant qu’ils ont pu y trouver quelque agrément, avec une pensée toute particulière pour celles et ceux qui m’ont adressé leurs commentaires, ce qui nous a permis d’engager un dialogue libre et fructueux.

 

Un merci enfin pour ceux qui ont bien voulu relayer mes billets en les publiant sur leurs propres blogs.

 

En 2011, je poursuivrai cet échange avec vous au gré de mes humeurs ou de mes réflexions sur tous types de sujets qui retiendront mon attention. Mon intention n’est pas d’asséner des vérités toutes faites, mais de participer avec vous à un processus de réflexion libre et ouvert, tant  il est vrai que le cheminement d’une pensée est souvent bien plus riche que le résultat auquel elle peut aboutir.

 

Je crois, en effet, dans un monde de plus en plus complexe, qu’il faut plus que jamais se méfier des schémas préétablis, des arguments simplistes ou des parti-pris sommaires. Cela n’empêche pas la vigueur de la réflexion ou l’âpreté des débats, bien au contraire. Car, il ne s’agit pas de se contenter, pour autant, d’un consensus plus ou moins vague masquant les enjeux de notre société.

 

Au surplus, comme vous l’avez montré abondamment, tout cela peut se faire avec respect et courtoisie, et même souvent avec un certain humour, ce qui permet de parler de choses plus ou moins sérieuses…sans se prendre trop au sérieux ! Soyez-en, ici, remerciés.

 

A n’en pas douter l’année 2011 sera encore riche de thèmes passionnants, à un niveau local ou plus global, que nous aurons plaisir à aborder ensemble.

 

En attendant, je tiens à vous adresser ainsi qu’à vos proches tous mes vœux les plus sincères à l’occasion de cette nouvelle année.

 

A bientôt.

 

Veritis.

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis