Publié le 31 Janvier 2014

arnaud-montebourg.jpgLe ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg estime que les engagements pris par le groupe PSA pour les salariés de l'usine d'Aulnay-sous Bois qui doit fermer en 2014 "n'ont pas été tenus à ce jour", vendredi 31 janvier.

« Pour l'instant, le compte n'y est pas sur Aulnay » (Seine-Saint-Denis), a déclaré Arnaud Montebourg, ce vendredi 31 janvier, à plusieurs dizaines de syndiqués CGT de l'usine d'Aulnay venus l'interpeller lors d'une visite à une entreprise voisine.« Nous ne sommes pas contents et nous allons le faire savoir », a poursuivi le ministre, indiquant qu'il avait demandé au futur président du directoire de PSA Carlos Tavares de venir le rencontrer à Bercy. « Nous avons constaté la semaine dernière (...) que les engagements n'étaient pas tenus. La position du gouvernement est de demander à PSA de respecter rigoureusement ses engagements », a poursuivi M. Montebourg. « Il n'est pas acceptable pour nous qu'il y ait plusieurs centaines -pour nous c'est 500- qui soient aujourd'hui sur le carreau parce que ce n'est pas l'engagement de PSA ». Le ministre a rappelé que la direction de PSA s'était engagée à ce que "personne ne soit à Pôle Emploi".

Des bilans contradictoires

Il y a quelques jours, le 10 janvier, le le directeur des ressources humaines de PSA, Philippe Dorge, avait affirmé que la quasi-totalité des salariés de l'usine ont été reclassés ou sont en cours de reclassement à l'échéance de la période de départs volontaires du site, le 31 décembre 2013. « Au total, 2.712 personnes sur 3.000 ont adhéré à un projet de mobilité interne ou externe », soit 90% des effectifs de l'usine de Seine-Saint-Denis avant l'annonce de sa fermeture, précisait alors M. Dorge. Selon PSA, sur les quelque 300 personnes restantes, 240 ont fait acte de candidature pour bénéficier des mesures de départ volontaire et 60 ne se sont pas manifestées. D'ici le 31 mars, ces 60 personnes recevront une proposition de mutation interne à laquelle elles devront répondre dans un délai de 30 jours. En cas de refus définitif, ces salariés se verront proposer un congé de reclassement de 12 mois, avant leur licenciement.

PSARECUPMais à l'inverse, quelques jours plus tard, la CGT de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois affirmait redouter environ 400 licenciements en fin d'opération.  « Il y a environ 400 salariés qui sont encore dans l'usine et qui n'ont aucune solution d'emploi et vont être licenciés au 1er avril, sur les 3.000 que comptait l'usine », assurait alors Jean-Pierre Mercier, délégué CGT d'Aulnay-sous-Bois. « Parmi ceux qui ont quitté PSA et sont partis à l'extérieur, plusieurs centaines sont aujourd'hui à Pôle emploi », selon ce syndicaliste. « La plupart ont eu accès à des CDD ou à des missions d'intérim, pas à des CDI. A présent, ils n'ont plus rien », insiste-t-il. Depuis, les deux parties semblent tirer des conclusions contradictoires. Et, pour ne rien arranger, jeudi 30 janvier, PSA annonçait la suppression d'une équipe (soit 634 personnes) à l'usine de Poissy cette fois. Ce matin, le ministre du redressement productif s'est aussi déclaré « un petit peu surpris de ce qui s'est passé à Poissy cette semaine ».

PSA dément catégoriquement

Ce vendredi soir 31 janvier, le directeur des ressources humaines de PSA Peugeot Citroën, Philippe Dorge, a démenti "catégoriquement les chiffres et les informations avancées" par des militants Lutte ouvrière de l'usine d'Aulnay-sous-Bois "qui ont servi à interpeller le ministre du redressement productif" Arnaud Montebourg sur le reclassement des salariés. "La question du reclassement des salariés de cette usine est trop importante pour être traitée dans ces conditions, alors que l'avancement du plan fait l'objet d'une commission de suivi régulière en totale transparence avec les services de l'Etat", a déclaré Philippe Dorge qui a en outre estimé que "le bilan définitif de ce plan ne pourra être établi qu'au terme de la période de reclassement qui s'achèvera à l'été 2014".

Source : http://paris-ile-de-france.france3.fr/

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Publié dans #Emploi

Publié le 31 Janvier 2014

Sekouba-Bambino.jpgChanteur prodige, Sékouba Bambinorévèle son âme d’artiste dès 8 ans au sein du Révolution Band de Siguiri, ville située à la frontière malienne. Il rejoint en 1983 le légendaire Bembeya Jazz National et devient rapidement un artiste phare de la musique guinéenne, avec un subtil mélange d’émotions fortes, d’instruments acoustiques, de choeurs féminins et de chants capiteux. Accompagné essentiellement d’un ngoni, d’une kora, d’un balafon et d’un djembé, il épouse parfaitement la tradition musicale et culturelle mandingue dans laquelle il a grandi. Son dernier album Diatiguyw (tradition) en est le parfait reflet.

1ere partie : Debademba en duo

Entre désert et Afrique noire, heureuse rencontre du guitariste virtuose Abdoulaye Traoré et du fougueux chanteur malien Mohamed Diaby, Débademba (On est ensemble, en bambara) fait se croiser toutes les musiques de l’Afrique de l’Ouest et bien plus encore. Ces ambassadeurs du métissage universel font flirter le jazz, le blues, le funk, la salsa et le rock avec les musiques de l’Empire mandingue. Debademba donne dans la prestation enflammée, inventive et diablement rythmée.

EN OUVERTURE DE SOIRÉE DÉAMBULATION DE L’AFRICAP BAND

Le Mali et ses différents rythmes traditionnels sont à l’honneur de cet ensemble amateur qui accueille une section dundun, djembé, percussions légères et chant.

Direction artistique : Katia Hara-Diabaté.

Ce soir à 20h30 au Cap, 56 rue Auguste Renoir à Aulnay-sous-Bois. Tarif 5, 8 ou 10 euros. 

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Publié dans #Culture

Publié le 31 Janvier 2014

MUNICIPALES 2014. Figure d’Aulnay-sous-Bois (93), l’entrepreneur connu avec sa société Alliance & Co (collecte, traitement et réemploi des déchets d’équipements électriques et électroniques), Daouda Sanogo a décidé cette semaine de rejoindre Bruno Beschizza, candidat investi par l’UMP sur la commune.

Daouda-Sanogo

Le Bondy Blog l’avait rencontré en juin 2010, quelques années après la création de son entreprise. Depuis, Daouda Sanogo a poursuivi son chemin, sur la voie politique. Connu dans les médias pour avoir été lauréat du concours talent des cités en 2009, Daouda l’est aussi dans la ville d’Aulnay pour son sérieux et ses compétences dans l’entreprenariat. Sa bonne réputation le précède et fait de lui une figure importante dans la commune.

En politique, tout commence en 2011. Il se présente sur une liste indépendante aux élections cantonales (Aulnay Nord) avec comme suppléante Laurence Scaillet. « J’étais un peu déçu, on s’attend toujours à faire mieux et quand on regarde le taux d’abstention on se dit que c’est pas trop mal ». Son score ? 3%. Il occupe la sixième position, devant lui le PS, l’UMP, le FN, Les Verts et le PCF.

Cette même année, il participe à la publicité de GDF Suez, entreprise qui l’a parrainé lors de sa récompense au talent des cités en 2009. « GDF Suez s’implique beaucoup dans les quartiers populaires à travers Talent des cités ». Dans ce spot, le parcours d’un entrepreneur est mis en avant, « ça m’a même permis de me développer à l’international », dit-il. Le trentenaire a toujours en tête de continuer à s’investir en politique « on était à 3 ans d’un mandat PS dans la ville, je n’étais pas satisfait alors je voulais m’engager pour continuer d’exister ». En 2011, il créé son association Aulnay citoyen. Le but étant de fédérer et nourrir le débat avec la population.

A l’approche des élections présidentielle et législative de 2012, Daouda se lance un défi. Il organise deux débats avec les candidats déclarés de sa circonscription. Un premier en mars 2012 autour du rôle de député, de la fiscalité et du logement. En juin 2012, il en organise un second, toujours en rapport aux élections législatives, mais plus dirigé sur la thématique économique, l’emploi et l’urbanisme avec des experts dans les domaines concernés.

Aujourd’hui, Daouda Sanogo fait le choix de rejoindre l’équipe de Bruno Beschizza, candidat investi par l’UMP à Aulnay-sous-Bois pour les élections municipales. Il a été approché de part et d’autre, mais c’est vers ce candidat qu’il a décidé de se tourner. « On a discuté de ses projets, notamment en matière économique et ça m’a plu ». Entrepreneur, Daouda s’attache énormément au développement économique de sa ville, de la vie des entreprises et des projets qui pourraient la rendre plus attractive. Daouda explique qu’il s’investit en fonction du projet porté par le politique et pas en fonction du parti. En l’occurrence, c’est celui de Bruno Beschizza qui lui convenait le plus.

L’étiquette UMP, ne le dérange pas « je m’en fous de l’étiquette. Je suis pour un programme. Je pars du principe que je fais confiance. Je sens qu’il y a une réelle envie, une motivation ». Convaincu, il commencera à arpenter le terrain. Une décision qui pourrait bien faire des jaloux, pour ceux qui le voyaient bien dans leur équipe.

Source : http://www.bondyblog.fr/

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 31 Janvier 2014

cross-country-aulnay.jpgAulnay-sous-Bois accueillera le dimanche 9 février 2014 les championnats d’Ile-de-France de Cross Country. Cet événement organisé par le Dynamic Aulnay Club est une date importante pour celles et ceux qui rêvent de se qualifier pour les championnats de France de Cross. Rendez-vous au Stade de la Rose des Vents rue Louison Bobet à partir de 9h.

Source : site internet de la ville d’Aulnay-sous-Bois

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Publié dans #Soyons sport.

Publié le 31 Janvier 2014

wordle-reunit-les-termes-les-plus_853c279bc811abff629727b75.jpgLes maires avaient jusqu’à hier pour rendre leur copie sur l’application de la réforme à la rentrée. En Seine-Saint-Denis, on est encore loin du compte…

Le discours officiel se veut rassurant. La mise en place de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014 pour les 35 villes du département qui ne se sont pas encore lancées? Tout est sous contrôle. Ou presque… Car la date butoir de dépôt des dossiers pour caler l’organisation de chaque ville (les horaires et jours des ateliers notamment) a déjà été décalée deux fois au niveau national. Au départ, les maires étaient invités à déposer leur copie le 28 novembre 2013. Face à un fort mouvement de protestation, le ministère de l’Education nationale a annoncé un report au 30 janvier. Mais hier, la direction académique du département n’avait pas reçu tous les dossiers, même si officiellement, aucun chiffre n’a été communiqué. En interne, le ton est d’ailleurs rassurant. « On avance bien, glisse-t-on dans l’entourage du directeur académique. Mais on se laisse jusqu’au 13 février, jour du Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN). »

En réalité, l’Education nationale sait qu’elle n’aurait pas tous les dossiers. Une dizaine d’élus de droite ont annoncé qu’aucun dossier ne serait envoyé avant la fin des municipales. Et dans d’autres villes, comme Tremblay ou Saint-Denis, les discussions sont parfois houleuses. Idem à Villepinte, où le recrutement des 71 animateurs devra attendre. Soumise au vote du conseil municipal dimanche dernier, la délibération a été rejetée de concert par des membres (FG) de la majorité et de l’opposition 
UMP, en conflit ouvert avec la maire (DVG) Nelly Roland. « Il faudra assumer pour les parents à la rentrée! », a pesté cette dernière. « S’opposer à ces embauches, ce n’est pas sérieux, pointe Danièle Illouz, adjointe à l’Education [PS]. Dans les faits, cela va retarder l’accueil des nouveaux salariés mais nous soumettrons à nouveau cette délibération au conseil municipal en avril prochain, une fois les élections municipales passées », indique cette dernière.

Reçus en préfecture

Pour tenter d’apaiser ce climat et de répondre aux questions des réticents, toutes les villes ont été conviées à la préfecture mercredi dernier. L’objectif : interroger les cinq villes où la réforme est déjà mise en place*, poser toutes les questions, tenter d’apporter des solutions. Résultat? Plutôt mitigé pour les plus circonspects. « Je m’attendais à avoir un document synthétique très clair sur ce qui avait été mis en place chez nos voisins, lance Patrice Calméjane, le maire UMP de Villemomble. Au final, seules Aubervilliers et Le Pré ont échangé sur leurs expériences et je suis reparti avec mes questions et mes doutes. »

*Aubervilliers, Bondy, Le Pré Saint-Gervais, l’Ile-Saint-Denis et Romainville.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Education

Publié le 31 Janvier 2014

ballanger-reeducation-aulnay.jpgC’est un long bâtiment rouge aux façades lisses qui tranchent avec celles, un rien défraîchies, du bâtiment chirurgie d’en face, construit dans les années 1970. Le nouvel établissement de soins de suite et rééducation (SSR) de l’hôpital intercommunal Robert-Ballanger (Aulnay-Villepinte) sera inauguré aujourd’hui… avec des chambres encore vides et des salles de rééducation désertes. Il faudra encore quelques semaines, jusqu’au 4 mars, pour déménager le matériel et les patients, aujourd’hui installés dans un petit bâtiment vieillot et voué à la démolition.

« C’est une modernisation et une extension », souligne le directeur de l’hôpital Jean Pinson, qui rappelle que le bâtiment neuf disposera dès son ouverture de 42 lits (contre 20 actuellement) et de 20 places en hôpital de jour (contre 5 jusqu’alors). Ici, on accueillera les patients souffrant d’atteintes neurologiques, se remettant d’un accident vasculaire cérébral ou d’une grosse opération cardiaque, ayant perdu tout ou partie de l’usage de leurs membres… Les kinésithérapeutes et ergothérapeutes les aideront à récupérer une partie de leur mobilité, mais aussi à vivre avec leur handicap.

Jusqu’à présent, les équipes soignantes devaient se contenter de locaux exigus. Elles disposeront désormais d’un plateau technique de rééducation de 1690 m2 et notamment d’une piscine thérapeutique, mais aussi de plusieurs ateliers (cuisine, bricolage, informatique) équipés de mobilier réglable, à hauteur variable pour être accessible à tous les patients. Deux grands gymnases équipés de boxes individuels permettront aux kinésithérapeutes de travailler en toute quiétude avec leurs malades. « Jusqu’à présent, pour s’isoler des regards, on était obligés de s’abriter derrière des paravents », raconte Ruth Mamane-Duro, cadre de 
santé en charge de la rééducation.

Du matériel de pointe

L’établissement sera enfin doté d’un matériel de pointe, l’Armeo, sorte d’armature robotisée et reliée à un écran. Elle permet aux patients lourdement atteints de travailler sur l’usage de leurs membres supérieurs, en accomplissant des gestes virtuels. Coût de ce chantier : 22 M€. L’équipe a également été renforcée, passant de 5 à 7 kinés et de 4 à 6 ergothérapeutes. Un professeur d’activité physique adaptée et une neuropsychologue ont été recrutés.

L’objectif est de passer à une capacité de 56 lits en juin, et de 85 lits à terme. La demande est importante, dans un département qui dispose aujourd’hui de 2262 lits de soins de suite et rééducation (dont seulement 556 dans le public) et de 237 places en hôpital de jour (65 en hôpital public). « Pour l’instant nous avons un 
financement pour 42 lits », glisse Geneviève Pontoise, directrice adjointe en charge des Affaires générales. L’ARS (Agence régionale de santé) confirme que la demande d’une somme supplémentaire est à l’étude.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Santé

Publié le 31 Janvier 2014

superbus-villepinte.JPGNouvelle avancée significative concernant la ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) qui doit relier la gare de Villiers-le-Bel-Arnouville-Gonesse (Val-d’Oise) à celle du RER B à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Les préfets de Seine-Saint-Denis et du Val-d’Oise, viennent de signer l’arrêté interpréfectoral de déclaration d’utilité publique du projet. Les travaux devraient démarrer en avril avec la réalisation de la première station qui se situera à la Grande Vallée à Gonesse, selon le député-maire (PS) de Gonesse Jean-Pierre Blazy.

La mise en service est prévue à la fin 2014

Cette nouvelle liaison doit améliorer l’accessibilité de l’aéroport de Roissy pour les habitants du Val-d’Oise, mais aussi desservir le nouvel hôpital de Gonesse, dont la mise en service est attendue pour la fin de l’année. Circulant sur une voie isolée du reste du trafic, ce « superbus » aura un parcours long de 10 km qu’il réalisera en une vingtaine de minutes. 
Financépar l’Etat et la région, le projet coûtera 34 M€. A noter que le parc d’affairesParis Nord 2 a entamé l’été dernier ses travaux de voirie pour les axes qu’empruntera le BHNS.

De son côté, le commissaire enquêteur a formulé une recommandation : « l’accès des exploitants agricoles aux parcelles traversées par le BHNS sur le triangle de Gonesse sera assuré par l’aménagement d’une contre-allée sur la rive sud de la voie du BHNS », mentionne un communiqué du député-maire de Gonesse. Des franchissements seront également créés pour accéder aux parcelles situées sur la rive nord.

« La mise en place de cette ligne de bus représente une amélioration considérable en matière de transport pour les Val-d’Oisiens de l’Est, indique Jean-Louis Marsac, maire de Villiers-le-Bel. Cependant, il faut rappeler que notre principal objectif demeure toujours la mise en place du barreau de Gonesse, à savoir une véritable ligne ferroviaire entre Roissy et notre secteur. » Ce projet ne sera pas lancé avant 2020. En attendant également l’ouverture de la gare du Grand Paris Express prévue pour 2025.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Transports

Publié le 30 Janvier 2014

police-copie-1.jpgSonné, il n’a pas prononcé un mot à l’énoncé de la peine ni même esquissé un mouvement de la tête. Mardi soir, Cédric (*le prénom a été changé), un jeune homme d’une vingtaine d’années, a été condamné à trois ans de prison pour détention et transport de stupéfiants par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il était une des petites mains du trafic de drogue qui sévit au cœur de la cité Casanova, au Blanc-Mesnil.

 Dimanche, ce jeune garçon se trouve au pied d’un immeuble rue du Maine, dans la cité, quand une patrouille de police surgit. Pris de panique, il jette un objet dans un pot de fleurs et s’enfuit en courant. Il est très vite rattrapé par les policiers qui retrouvent dans le pot de fleurs deux paires de clés. Intrigués, ces derniers décident de fouiller l’immeuble. Ils tombent alors nez à nez avec un homme qui leur indique que « s’ils cherchent de la drogue, il faut qu’ils viennent chez lui ».

Ce monsieur, qui n’a pas osé se présenter à l’audience hier explique aux enquêteurs que le jeune homme qu’ils viennent d’arrêter l’a forcé à cacher la drogue dans son appartement, autrement dire à jouer les nourrices. « Cet homme, qui est brancardier, qui a des enfants, qui vit dans la cité parce qu’il n’a pas le choix, est absent à l’audience car la loi de la cité existe. Néanmoins, il a osé dire qu’il avait été menacé, ce qui est très rare », a souligné hier à l’audience le procureur.

Dans cet appartement, les policiers ne saisissent qu’une petite quantité de drogue : 190 g de résine de cannabis et 80 g d’herbe. Suffisant cependant pour interpeller Cédric. Hier, à l’audience, alors qu’il avait jusque-là nié devant les policiers toute implication dans le trafic de drogue, le jeune homme a reconnu être « le ravitailleur », celui qui alimentait le point de deal en allant régulièrement chercher de la drogue dans l’appartement nourrice. « Combien vous rapportait ce travail? », interroge alors la présidente du tribunal. « Juste un peu de consommation personnelle tous les deux jours », murmure Cédric. « Vous êtes chargé d’alimenter le point de deal et vous ne touchez rien?, fait mine de s’étonner la présidente. Pourtant, on sait tous que quand on fait ça, on est payé 60, 80, 100 voire 150 € selon le point de deal ». Cédric persiste : « Je n’ai jamais eu d’argent ». « Pourtant, vous avez de belles affaires, des vêtements de marque, des Lacoste… Même votre père dit que ce n’est pas avec le RSA que vous pouvez acheter ça et qu’il ne sait pas d’où vient votre argent ». Le jeune homme préfère se taire.

En 2011, il a déjà été condamné à un an de prison pour détention et transport de stupéfiants. « Vous êtes sorti fin 2012 et un an plus tard vous voilà à nouveau ici pour les mêmes faits, assène la présidente. Vous êtes dans une situation critique, Monsieur ». Hier, le jeune homme a été écroué à l’issue de l’audience.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 30 Janvier 2014

RELAY-H-AULNAY.jpgVous l’aurez surement noté. Depuis quelques jours, le rideau de fer du Relay H de la Gare d’Aulnay-sous-Bois, situé non loin de la place du Général de Gaulle, est désespérément fermé. D’après nos informations, samedi dernier, aux alentours de 10h, une bagarre entre deux individus dans le point presse aurait dégénéré. Des coups auraient été portés à la vendeuse. L’altercation serait d’origine privée. Il ne s’agirait donc pas d’une agression dans le but de dérober la caisse comme ce fût le cas un mois auparavant. L’enseigne ne devrait pas rouvrir avant lundi au mieux.   

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 30 Janvier 2014

3084631_c5aafdd67b4741b8b217beaebab5a280618f7042_545x341.jpgOn les a beaucoup vus fleurir dans les services des mairies ou les cantines scolaires… Les élections municipales ne doivent pas ralentir la création des emplois d’avenir, ces contrats aidés destinés aux jeunes peu ou pas diplômés. C’est en tout cas ce que semble indiquer la nouvelle feuille de route tout juste transmise par le gouvernement aux préfets de départements. Le ministre du Travail avait déjà évoqué le chiffre de 50000 embauches supplémentaires courant 2014 au plan national.

En Ile-de-
France, la programmation établie pour le premier semestre est de 5924 recrutements. L’objectif le plus élevé échoit à la Seine-Saint-Denis, département où le taux de chômage atteint 13,3% : 1093 signatures à réaliser d’ici au 30 juin (140 ont été enregistrées depuis début janvier). L’Essonne est loin derrière, avec un objectif de 796 contrats, contre 760 pour Paris. Viennent ensuite la Seine-et-Marne (732 contrats), le Val-d’Oise (731), les Yvelines (616), le Val-de-Marne (611). Le département des Hauts-de-Seine hérite de l’objectif le plus faible : 585 embauches seulement.

Ces objectifs sont-ils réalisables? Pour mémoire, au moment du lancement de ces nouveaux emplois aidés, fin 2012, le gouvernement avait demandé aux départements franciliens de créer 12248 contrats avant le 31 décembre 2013. Au plan national, affirme le ministre du Travail, Michel Sapin, l’objectif des 100000 contrats est en passe d’être atteint. Mais en Ile-de-France, le processus a été plus laborieux…

Les collectivités territoriales particulièrement sollicitées

Dans le Val-d’Oise, par exemple, 1167 emplois ont été signés, sur un objectif total de 1633. En Seine-Saint-Denis, la barre avait été placée très haut. Le département devait créer 2736 emplois d’avenir… Il totalisait, début janvier, 1608 contrats. Les collectivités locales et les associations ont longtemps hésité à recruter, pour des raisons budgétaires (bien que ces aides couvrent jusqu’à 75% du coût de ces emplois), et ce d’autant que les jeunes ainsi embauchés doivent bénéficier d’une formation dont la mise en place semblait complexe. Le rythme s’est finalement accéléré, et le 93 affichait, en ce début d’année, le « meilleur taux de réalisation d’Ile-de-France ».

Pour tenter de remplir ces nouveaux objectifs, les collectivités seront de nouveau sollicitées mais aussi d’autres institutions. « Nous allons démarcher les établissements de santé, les Ehpad [NDLR : établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes] », indique Didier Leschi, préfet pour l’égalité des chances en Seine-Saint-Denis.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 30 Janvier 2014

h-fLa FCPE (principale fédération de parents d’élèves) de Seine-Saint-Denis s’est adressée à ses 4000 adhérents, pour dissiper la confusion créée autour du dispositif des « ABCD de l’égalité ». Ce projet, testé dans les écoles de plusieurs académies, dont celle de Créteil, a fait l’objet de diverses rumeurs, évoquant l’introduction de cours d’éducation sexuelle en maternelle, l’enseignement de la « théorie du genre »… « Il n’y a rien de plus faux », indique la FCPE du 93, en expliquant que l’initiative a pour objectif d’« éduquer à l’égalité garçon fille et à travers elle à lutter contre tout type de discriminations ». La fédération de parents soutient donc les « ABCD de l’égalité », et « encourage tous les parents à refuser les injonctions d’un petit groupe aux idées d’un autre âge ». Lundi dernier, un appel à une « journée de retrait de l’école » a rencontré un certain écho dans des écoles, notamment à Aulnay et Bobigny.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 30 Janvier 2014

Assemblee-Nationale.png« C’est inédit sous la Ve République ». Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale et député de Seine-Saint-Denis, s’est félicité hier de la publication sur le site de l’Assemblée de la « réserve parlementaire » des élus. Il s’agit d’une cagnotte dont disposent les députés pour attribuer des subventions. Pour la première fois aussi, députés de la majorité et de l’opposition disposaient de la même enveloppe (130000 €). Les présidents de groupe, comme Bruno Le Roux, ou de commission, comme Elisabeth Guigou, sont dotés quant à eux de 260000 €, et Claude Bartolone de 520000 €, privilège du perchoir.

Claude Bartolone (PS, Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Romainville, Noisy-le-Sec, Bondy Nord) a notamment donné 200000 € pour la réfection d’un square au Pré-Saint-Gervais et 195000 € pour une maternelle aux Lilas. Indirectement, via la réserve institutionnelle de l’Assemblée (5,5 M€), gérée par la présidence, il a attribué 100000 € au restaurant d’insertion « le relais restauration », à Pantin.

François Asensi (Front de gauche, Tremblay-Villepinte-Sevran) a attribué 40000 € au tennis de Villepinte, 40000 € pour une maternelle à Sevran et 8000 € pour un équipement à Tremblay, soit 88000 € sur 130000 (les députés Gauche démocrates et républicains reversent au groupe GDR 42000 € pour les communes rurales).

Marie-George Buffet (PC, Blanc-Mesnil, La Courneuve, Stains, Dugny), également du groupe GDR, a distribué 88000 € pour des aménagements de locaux dans les communes de la circonscription (sauf Dugny, ville dirigée par un maire UMP).

Elisabeth Guigou (PS, Aubervilliers et Pantin) a donné à des associations locales et aux deux communes (50000 € à Pantin pour le centre de loisirs Aragon).

Daniel Goldberg (PS, Aulnay, Bondy Sud, Les Pavillons-sous-Bois). 65000 € sont distribués au Crea (Centre régionale d’éveil artistique), à Aulnay. Aucune structure des Pavillons-sous-Bois (ville du sénateur UMP Philippe Dallier) n’est aidée.

Razzy Hammadi (PS, Montreuil, Bagnolet). 16 associations locales sont subventionnées, dont les routes du futur (solidarité avec le Mali) à hauteur de 25000 €.

Mathieu Hanotin (PS, Saint-Denis Nord, Pierrefitte, Villetaneuse) a attribué la moitié de sa réserve (65000 €) au conseil général, pour l’équipement informatique des collèges de la circonscription. Le reste va aux clubs sportifs de Saint-Denis, mais aussi à l’Union des étudiants algériens de France (20000 €) et à l’Unef (10000 €).

Jean-Christophe Lagarde (UDI, Drancy, Bobigny, Le Bourget) subventionne 10 associations entre 2000 et 8000 €, et attribue 40000 € au Bourget pour des travaux et 51500 € à l’association culturelle israélite de Drancy.

Bruno Le Roux (PS, Saint-Denis Sud, Saint-Ouen, Epinay) a utilisé la plupart de sa réserve pour des associations parisiennes (150000 € pour les Petits Citoyens, 70000 € pour le collectif ExEchos). Mais le groupe socialiste qu’il préside a en plus donné 100000 € au festival de Saint-Denis et à l’association de Saint-Ouen le Phare.

Michel Pajon (PS, Noisy-le-Grand, Neuilly-sur-Marne, Neuilly-Plaisance) a surtout aidé la ville dont il est maire (70000 € de travaux à Noisy).

Elisabteh Pochon (PS, Rosny, Gagny, Villemomble) a notamment fourni 40000 € aux collèges de sa circonscription, via le conseil général.

Pascal Popelin (PS, Livry, Clichy, Le Raincy, Montfermeil). L’élu a tenu sa promesse d’attribuer des fonds aux six villes de sa circonscription, au prorata de leur population (de 40000 € à Livry à 10000 € à Vaujours et Coubron).

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 30 Janvier 2014

OVNI2.JPGPoursuivre la lutte contre le décrochage scolaire. Voilà l’objectif de la nouvelle charte pour l’accompagnement des collégiens temporairement exclus (Acte), signée aujourd’hui à 16 heures au collège Christine-de-Pisan à Aulnay-sous-Bois, entre le président du conseil général, Stéphane Troussel, et le directeur académique, Jean-Louis Brison. Le dispositif, créé en 2008 et étendu désormais à 26 communes du territoire et près de 80 collèges, permet une prise en charge éducative des élèves exclus de leur établissement par des adultes qualifiés dans un lieu d’accueil dédié.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Education

Publié le 30 Janvier 2014

cannabisHier la police a interpellé quatre personnes dans le cadre d’un trafic de stupéfiant dans le quartier du Gros Saule à Aulnay. Les interpellations ont eu lieu dans la zone de sécurité prioritaire (ZSP), rue du Docteur-Schweitzer. 488 g de résine de cannabis ont été saisis sur les suspects. Ce coup de filet survient alors qu’en début de semaine, deux revendeurs avaient été condamnés à 12 et 18 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bobigny. Ils avaient été interpellés le 22 janvier avec treize autres personnes. On ignore encore s’il s’agit d’un même et unique réseau.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 30 Janvier 2014

lutte-ouvriere.jpgLa direction de PSA, par la voix de son DRH, a annoncé fièrement dans la presse que 90 % des salariés de PSA Aulnay étaient reclassés. La réalité est tout autre, mais la direction n'est plus à un mensonge près.

Samedi 25 janvier, un rendez-vous avait été donné à l'occasion de l'anniversaire du démarrage de la grève. Plus de 120 anciens grévistes étaient présents, réunis autour d'un repas fraternel, dans la joie et la bonne humeur. Les anciens grévistes en ont aussi profité pour faire le bilan de la situation.

Plus de 1 200 salariés ont quitté le groupe PSA avant le 31 décembre 2013 avec une simple promesse d'embauche ou un CDD, pour bénéficier des primes très légèrement avantageuses. Aujourd'hui, des centaines d'entre eux sont déjà à Pôle emploi. D'ailleurs, c'est le cas pour l'écrasante majorité des anciens grévistes qui se retrouvaient ce samedi. Pour la dizaine d'entre eux encore à l'usine, qui demandent une mutation dans une autre usine du groupe, la direction bloque leur dossier.

Sur les 1.500 reclassements en interne promis au moment de l'annonce de la fermeture d'Aulnay, seuls 1.000 ont été réalisés. Quant aux 1 500 emplois promis au titre de la réindustrialisation, ils se réduisent à presque rien. Seuls 16 salariés ont trouvé un emploi dans ce cadre. 300 emplois à la SNCF, à la RATP et à ADP étaient censés être réservés pour ceux d'Aulnay. Seulement 60 salariés ont été acceptés dans ces entreprises.

Aujourd'hui, il reste donc 400 salariés à l'usine, dont la majorité ont plus de 50 ans. S'ils ne trouvent pas de solution, ils recevront leur lettre de licenciement début avril.

La fermeture d'Aulnay et le plan de licenciements de la direction représentent une vraie catastrophe. Et l'État, qui n'a jamais marchandé son soutien à la famille Peugeot, s'apprête à verser un milliard d'argent public dans les caisses de PSA.

Il est inacceptable que les salariés se retrouvent à Pôle emploi et que ceux qui demandent une mutation ne l'obtiennent pas. Les anciens grévistes ne sont pas prêts à se laisser faire. Leur assemblée a donc décidé, à l'unanimité, de reprendre le chemin des actions pour interpeller les pouvoirs publics.

Source : http://www.lutte-ouvriere-journal.org

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Publié dans #Emploi

Publié le 29 Janvier 2014

Le salon Maison & Objet vient de se refermer hier. Ce rendez-vous international de la déco et de l’art de vivre est une adresse incontournable pour les professionnels. Les créateurs de Seine-Saint-Denis ont un avantage sur leurs concurrents. Le salon est situé à deux pas de chez eux, au Parc des expositions à Villepinte. Cette année, trente-neuf artisans, designers et PME du département y ont exposé leur savoir-faire dans cette vitrine à nul autre pareil. 85000 visiteurs viennent y faire leurs emplettes. Architectes d’intérieur, petits et grands magasins. L’espoir pour les plus modestes de se faire un nom et pour les plus connus de conquérir d’autres marchés. D’une créatrice de bijoux ethniques à un tapissier en passant un designer de meubles recyclés, tous incarnent à leur façon des réussites made in 93.

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(Marc Cottel, tapissier au Raincy, a inventé des chaises modulables)

Les bijoux des Mille et une Nuits de Nadia Dafri

Sous la voûte du hall 1, de l’ethnic chic. Dans 9 m2, Nadia Dafri invite à un tour du monde. Sa journée d’enseignante en gestion à Pantin terminée, elle laisse filer son imaginaire de voyageuse pour créer des bijoux, des accessoires des Mille et Une Nuits, chez elle à Romainville. Ses colliers plastron en wax, un tissu africain très coloré, font les délices des magazines féminins et sont vendus jusque dans les Emirats. « Mon fil conducteur est la couleur et le textile. C’est un mix de mes voyages », résume la créatrice autodidacte depuis trois ans. Elle retrouve sa fibre d’enseignante en confiant la réalisation des pièces à des femmes en réinsertion dans un chantier école. Maison et Objet, lui donne « une visibilité », et lui permet de poursuivre l’aventure. Peut-être quittera-t-elle un jour son poste au lycée professionnel pour vivre de son art.

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Les luminaires sculpturaux de Céline et Cécile

Cécile Chareyron à Saint-Ouen et Céline Wright à Montreuil apprivoisent la lumière en dessinant de véritables sculptures lumineuses. Chacune avec des matériaux très différents. Cécile, 32 ans travaille la résine, le plâtre. Ses suspensions Pissenlit séduisent jusqu’en Afrique du Sud. En France elles ont illuminé Arcachon et Orléans pendant les fêtes. Née à Montreuil, et installée plusieurs années au Japon Céline, 45 ans, transforme les feuilles de washi (le mûrier) en lampes et suspensions. Artisan d’art confirmée, et habituée du salon, elle y trouve un tremplin pour l’export. Sur ses 45 m2, elle reconnaît : « Il faut se mettre en avant pour attirer les professionnels. Il n’y a aucun autre salon qui draine autant de monde ». A Montreuil, elle s’est installée dans l’ancienne usine Chapal pour créer ses lampes immaculées : « C’est typiquement le produit qui pourrait être fabriqué à l’autre bout du monde. Mais j’y perdrais en qualité et la créativité ».

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Source : Le Parisien

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Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 29 Janvier 2014

fraude.jpgAlors que la gare RER d’Aulnay-sous-Bois était envahie par un impressionnant bataillon de contrôleurs ce matin, la rédaction d’Aulnaylibre ! vous propose de prendre connaissance d’un article du Parisien paru à la fin août 2013. On y apprend que la fraude priverait la SNCF et la RATP de 400 millions d’euros par an ! Un montant astronomique lorsque l’on songe par exemple que l’ensemble de la rénovation du tronçon nord du RER B, appelée B nord +, a nécessité un investissement de 260 millions d’euros

La fraude entraîne un manque à gagner de 300 millions d'euros pour la SNCF chaque année. Un chiffre qui, selon le ministre des Transports, reste «relativement stable d'une année sur l'autre». La plupart des infractions constatées par les 10 000 contrôleurs qui opèrent dans les trains tient à l'absence de tickets, au bénéfice d'une réduction injustifiée ou à un défaut de compostage.  

C'est ce que révèle la réponse de Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports à Dominique Tian, député de Marseille, publiée en Journal officiel.

Pour lutter contre ce fléau, la SNCF s'appuie sur son service de sécurité interne, la surveillance générale (SUGE) et sur sa dizaine de milliers de contrôleurs. Mais seulement 1 600 d'entre eux n'ont que des missions anti-fraude, les autres remplissant aussi un rôle d'accueil et de prévention. Le montant, pour la SNCF, de cette lutte contre la fraude avoisine les 95 millions d'euros.

La RATP n'est pas épargnée

La RATP est elle aussi très touchée par la fraude. La régie chiffre à 100 millions d'euros son manque à gagner pour 2012, par des infractions qui sont du même type que celles que subit la SNCF. 

Pour le ministre des Transports, ce montant reste stable. Pourtant, en 2007, les chiffres de la RATP faisaient état d'une baisse des verbalisations. La perte entrainée par les contrevenants s'établissait alors à 40 millions d'euros. Il y a donc eu une hausse manifeste. Un retour «à la normale» en fait : en 2001, la RATP déclarait déjà 100 millions d'euros de pertes imputables aux resquilleurs.

Le taux de fraude dans les transports de surface (tramway, bus) est deux fois supérieur à celui du métro et plus encore par rapport au RER. Bref, ne pas payer le bus est quasiment devenu «la norme». 

Du côté de la RATP, la lutte contre les contrevenants s'oriente sur deux axes. Le premier, c'est le développement des infrastructures à travers le déploiement généralisé du passe Navigo et la modernisation des classiques tourniquets à l'entrée des stations. Le second, c'est la présence permanente de contrôleurs à certains points stratégiques. Ainsi, selon le ministre, les contrôleurs de la RATP assurent une «présence quotidienne et pérenne» dans «47 lignes de bus et tramways, 46 gares et 47 stations de métro».

Reste que pour renforcer la lutte contre les fraudeurs des transports en commun, Frédéric Cuvillier souligne que les partenariats entre les forces de police, le personnel de la RATP et celui de la SNCF vont être amplifiés.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Transports

Publié le 29 Janvier 2014

foresti.jpgTrois mois avant sa première date au Théâtre du Châtelet, Florence Foresti présente son nouveau spectacle au théâtre Jacques Prévert d'Aulnay-sous-Bois le 4 juin 2014.

Son intention est claire : « Dès que je m'absente 5 minutes c'est le bordel dans ce pays. Je me vois donc dans l'obligation de remonter sur scène au plus vite afin de remettre un peu d'ordre dans ce merdier. D'ici là, tâchez de tenir bon. »

Florence Foresti

Le mercredi 4 juin 2014 au Théatre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, 134 avenue Anatole France. Plein tarif : 42 €, adhérent 39 €. Tél 01 58 03 92 75. Mail : administration@ejp93.com

Source : site internet de la ville d'Aulnay-sous-Bois    

 

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Publié dans #Culture

Publié le 29 Janvier 2014

acsa-web-mandela_A.jpgL’association des centres sociaux d’Aulnay-sous-Bois (ACSA) organise une soirée spectacle au Théâtre Jacques Prévert ce vendredi 31 janvier 2014 à partir de 19h. Il s’agira de la 2e édition « DiscrimiNon » qui aura une tonalité particulière suite au décès de Nelson Mandela à la fin de l’année dernière.  Au programme : 19h, ouverture de l’exposition. 20h, début du spectacle.

Vendredi 31 janvier 2014 à partir de 19h. Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, 134 avenue Anatole France.

Source : site internet de la ville d’Aulnay-sous-Bois

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Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 29 Janvier 2014

Douanes.jpgLes agents des douanes viennent de saisir plusieurs centaines de boîtes de pâté et des bouteilles contenant du miel impropres à la vente. Les enquêteurs de la division des produits agroalimentaires de la direction des douanes ont investi un entrepôt à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avant d’y confisquer près d’une demie-tonne de pâté à base d’abats de porc et du miel 100% biologique qui ne l’était pas. Cet entrepôt était ciblé depuis plusieurs semaines par les agents des douanes. Les lots suspects ont été saisis alors qu’ils avaient été importés du Cameroun avec d’autres produits.

De prétendues propriétés thérapeutiques

« Un contrôle a été décidé dans cet entrepôt pour vérifier si les marchandises importées avaient bien été dédouanées, souligne Jacqueline Plantier, chef de la division des produits agroalimentaires à la direction des enquêtes douanières. Il est alors apparu que 438 kg de pâté de porc ainsi que 84 bouteilles contenant chacune un demi-litre de miel avaient été volontairement soustraits aux déclarations d’usage. »

Après analyse de ces produits, également trouvés dans deux boutiques, implantées dans le XVIIIe arrondissement à 
Paris, il s’est avéré que le miel était en état de fermentation et dégageait une odeur particulièrement nauséabonde, donc impropre à la vente. « Ces bouteilles de miel présentaient sur leur emballage diverses prétendues propriétés thérapeutiques telles qu’antioxydant ou antibactérien, poursuit la même source. Mais ce produit ne possédait aucune de ces propriétés. » L’importateur, après avoir vu l’ensemble de sa marchandise saisie, risque également une forte amende.

Source : Le Parisien

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Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 29 Janvier 2014

cannabisLundi, le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné deux revendeurs de drogue à douze et dix-huit mois de prison ferme. Le premier, âgé de 29 ans, et originaire d’Aulnay, a écopé d’une interdiction de paraître sur la commune pendant deux ans. Même sanction pour l’autre prévenu, âgé de 26 ans. Ils ont été maintenus en détention. Ils avaient été interpellés avec treize autres personnes, le 22 janvier à Aulnay au Gros-Saule, allée du Docteur-Schweitzer lors d’un coup de filet antidrogue. Un kilo de cannabis avait été découvert dans la foulée ainsi que quelques grammes de cocaïne et d’héroïne. Les autres membres du réseau ont fait l’objet de mesures de contrôle judiciaire et de compositions pénales. Un seul a été relaxé.

Source : Le Parisien

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Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 29 Janvier 2014

h-f.pngA Aulnay, on manie les chiffres avec prudence. Lundi, la municipalité a pointé 308 absences de plus que la moyenne dans les écoles maternelles et élémentaires (6800 inscrits). Un pic qui doit probablement beaucoup à l’appel lancé à l’échelle de la région parisienne à une « journée de retrait de l’école ». Cette mobilisation confuse est fondée sur de multiples rumeurs autour du dispositif expérimental des ABCD de l’égalité, testé dans l’académie de Créteil et ailleurs… et accusé d’introduire la théorie du genre à l’école, voire d’instaurer des cours d’éducation sexuelle en maternelle…

« Je n’avais que la moitié des élèves en classe lundi, indique une enseignante. Ça a commencé la semaine dernière. Des parents craignaient qu’on projette le 
film Tomboy (NDLR : dans lequel une petite fille se fait passer pour un garçon), d’autres avaient entendu parler de cours de masturbation! Le directeur a rassuré ceux qui l’ont interrogé. Mais tous ne l’ont pas fait. » « A l’école, on nous dit qu’il ne s’agit que d’une rumeur », glisse, méfiant, un père de famille, néanmoins convaincu qu’il est bien question d’apprendre aux enfants « qu’on ne naît pas fille ou garçon, mais qu’on le devient ».

Des craintes diffusées surtout par SMS

Vendredi, des tracts ont été distribués devant l’école des Petits-Ormes : « Homosexualité, bisexualité et transsexualité entrent dans tous les programmes scolaires », affirmaient-ils d’un ton péremptoire. Toutefois, c’est surtout par SMS que la rumeur — infondée — a circulé. A Aulnay, toujours, un texto adressé aux familles musulmanes les mettait en garde contre la théorie du genre et les invitait… à faire des dons pour la construction de la future école privée de l’association Espérance musulmane de la jeunesse française (EMJF). « C’est sans doute un membre de l’association qui a agi de son propre chef. Nous ne relayons pas cet appel. J’ai répondu à ceux qui m’interrogeaient que chacun était libre de faire ce qu’il souhaitait », affirme avec embarras le 
président de l’association, Hassen Farsadou.

A Bobigny aussi, des élèves manquaient à l’appel. Leila Bouzidi, candidate (SE) sur la liste de Pierre Ramos et suppléante du député Jean-Christophe Lagarde, a elle-même relayé sur sa page Facebook la rumeur : « La théorie du genre sera généralisée dans toutes les écoles […] dès la rentrée 2014. » Maladresse? L’intéressée, qui affirme avoir été interpellée par de nombreux parents, convenait hier qu’elle aurait dû « ajouter qu’il fallait s’informer auprès des directeurs d’école ». La direction académique a refusé de donner une estimation des absences dans le département. Dans un e-mail adressé vendredi aux enseignants, la rectrice de l’académie de Créteil, réagissant aux « SMS, tracts, messages via les réseaux sociaux », a pris soin de rappeler que le projet pédagogique ABCD de l’égalité avait pour objectif d’« éduquer à l’égalité entre les femmes et les hommes ». Elle les encourageait également à « trouver l’apaisement et la sérénité indispensables au bon déroulement de nos enseignements ». 

Source : Le Parisien

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Publié dans #Education

Publié le 29 Janvier 2014

goshu-2-3a8ba.jpgGoshu est un violoncelliste maladroit et timide qui souhaite égaler un jour son modèle : Ludwig van Beethoven. Souvent blâmé par le chef d’orchestre, il décide de s’entraîner sérieusement en vue d’un grand concert. Mais en dépit de sa persévérance, il ne fait pas de progrès fulgurants. Heureusement, il va se faire aider par un groupe de petits animaux composé d’un chat, d’un coucou, d’un blaireau et d’une souris des champs. Ces derniers vont discrètement lui inculquer des vertus telle que la patience, la rigueur et l’envie de communiquer avec autrui.

La projection sera suivie d’un mini-concert (violoncelles et piano) donné par les élèves du conservatoire de musique d’Aulnay-sous-Bois.

Aujourd’hui à 14h30 au cinéma Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois. Renseignements au 01.48.68.00.22

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Publié dans #Culture

Publié le 28 Janvier 2014

cannabis.jpgLe pavillon abritait… une cannabiculture ! Hier, pas moins de 170 plants de cannabis ont été découverts dans une maison, à La Courneuve. Les producteurs avaient transformé cette demeure en ferme, avec lieu de séchage, de stockage, système d’irrigation, lampes chauffantes… La production semblait fructueuse puisque pas moins de 9000 € et 500 $ ont été saisis sur place par les policiers. Quatre suspects ont été interpellés pour détention et production de cannabis. Ils ont été placés en garde à vue. Les services de la sûreté territoriale et du groupement d’intervention régional (GIR) ont été saisis de l’enquête.

Source : Le Parisien

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Publié dans #93 Infos

Publié le 28 Janvier 2014

Drancy.jpgElles scrutent les immeubles de la cité de la Muette, à Drancy, sans pouvoir détacher leur regard. En visite au Mémorial de la Shoah avec d’autres élèves de 1re du lycée technologique et professionnel ORT de Montreuil — où la plupart des élèves sont de confession juive — Shannon et Lise n’en reviennent pas. « C’est étrange d’imaginer que des gens habitent encore ici, lâche-t-elle en fixant les barres d’immeubles. Quand la guide nous a expliqué que les Juifs étaient internés ici avant d’être envoyés dans les camps pendant la guerre, je me suis demandé comment on pouvait vivre encore ici aujourd’hui. »

Hier, pour le 69e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, une Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité a été organisée en France et en Europe dans les écoles. Pour concrétiser les choses, le professeur d’histoire-géographie des deux lycéennes, Bruno Alexandre, a mis sur pied une série de rencontres. Après une visite au Mémorial de la Shoah à Paris (IVe), une rencontre avec un témoin des camps et la lecture de textes, les élèves du lycée montreuillois sont venus se recueillir au Mémorial de la Shoah de Drancy, en présence du directeur académique Jean-Louis Brison. « Nous organisons un voyage de mémoire en Pologne au mois de mars, explique le professeur. Pour les élèves, cette journée permet de mieux comprendre les choses que nous avons vues en classe. »

Et cela semble fonctionner. « J’ai trouvé cela très poignant de voir le wagon exposé ici, reprend Shannon. On savait que cela avait existé, mais de voir inscrit dessus wagon et hommes, j’ai trouvé cela choquant. Et ça, on ne le voit pas dans les livres. »

A Bobigny, des commémorations ont également été organisées hier matin à l’ancienne gare, d’où partaient les trains de déportés. Après une visite guidée du site et de l’exposition « Bobigny, une gare entre Drancy et Auschwitz », le discours de la maire (PC) Catherine Peyge a été suivi de la lecture d’un extrait de « la Voix dans le débarras », de Raymond Federman. La pièce de théâtre en partie autobiographique et jouée à la MC93 à partir de vendredi, raconte l’histoire d’un enfant sauvé de la déportation par sa mère lorsqu’elle le pousse dans un débarras le jour de la rafle du Vél d’Hiv.

Source : Le Parisien

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