Publié le 9 Avril 2011

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Un vrai défilé avec une vingtaine de créations et le stress des grands jours. Sabra Kerrouche, Aulnaysienne de 25 ans, présente sa collection ce samedi soir à Aulnay. Un grand moment pour la jeune femme, qui a remporté l'an dernier la première édition du concours Cité Style, lancé par trois grands groupes : Bershka, JCDecaux et Randstad, dont le patron Abdel Aïssou devrait d'ailleurs être dans le public.

Ce soir 20 heures, salle Chanteloup, 1, rue Nonneville. Entrée Libre.

Source : Le Parisien du samedi 9 avril 2011

Photo : AFP

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 8 Avril 2011

Les pauvres sont plus nombreux que les riches, c’est bien connu ! C’est pratiquement de l’ordre de la distribution statistique.  Encore que riches ou pauvres soient des notions bien relatives : il y a toujours plus riche ou moins riche que soi. Et puis, il faut savoir de quelles richesses on parle : humaines et sociales, culturelles et spirituelles, ou bien économiques et financières.

 

Toujours est-il que généralement les riches sont assez discrets afin de susciter ni envie, ni jalousie. Ce sont les Rothschild qui disaient ainsi, non sans malice : « Il faut savoir nous faire pardonner d’être riches… ». Et donc, généralement, ces « riches » ne font pas l’objet d’études de la part des sociologues.  A tel point que, sur un millier de sociologues en France, seulement deux, semble-t-il,  se sont penchés sur cette étrange tribu.

 

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On les nomme les  Pinçon-Charlot, Prénoms : Monique et Michel. Deux sexagénaires qui, avec leur mine sympathique, ont réussi avec malice, à pénétrer des milieux généralement assez fermés. Des sortes d’explorateurs modernes des beaux quartiers....

 

Ils étaient à Aulnay pour défendre leur dernier ouvrage « Le président des riches » publié  aux Editions La Découverte (14 €) à la si sympathique librairie Folies d’Encre qui, pour l’occasion, avait  réuni une trentaine de personnes sur le thème : « La Démocratie, dans quel état ? », le samedi 2 avril à 17 h.

 

Disciples de P. Bourdieu, les Pinçon-Charmot s’intéressent depuis longtemps au capital économique, financier, culturel et social de la grande bourgeoisie française.  Mais, dans cet ouvrage, ces universitaires, chercheurs au CRNS, ont, d’une certaine façon, franchi le Rubicon : ils se sont transformés en journalistes à partir du 7 mai 2007 pour conter les faits et gestes de N.Sarkozy, en relation avec l’oligarchie financière qui pour eux, en réalité, gouverne la France. De là, le sous-titre de leur ouvrage : « De l’oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy »

 

Mais, attention, il ne s’agit pas ici des « petits, moyens ou riches tout court ». Il s’agit des  « hyper-riches ». Bref, ceux qui comptent vraiment dans le domaine économique et financier : les Arnault, Pinault, Bettencourt, Bouygues, Bolloré, Dassault, et j’en passe… A une époque, on parlait des deux cents familles. Maintenant il s’agit plutôt du C.A.C. 40 c’est-à-dire des quarante principales entreprises ayant leur siège social en France.

 

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Et, pour être plus polémique, on peut même parler de la bande du Fouquet’s, du nom de ce célèbre palace, où se réunirent les principaux « amis » de N.Sarkozy, le soir de son élection. Le mot « ami » n’est d’ailleurs qu’un euphémisme, pour les Pinçon-Charlot car, pour eux, N.Sarkozy n’est que le « fondé de pouvoirs » de cette grande bourgeoisie parmi laquelle il n’est en quelque sorte qu’un « invité ».

 

Ce qui a frappé ces deux sociologues c’est le caractère visible et assumé d’une telle « party », mise en lumière sous le feu de l’actualité. Comme si la pointe la plus avancée du capitalisme « français » n’avait plus de complexe à assumer son rôle dirigeant dans la nouvelle phase de la mondialisation en cours.

 

Mais c’est là, à mon humble avis, où la sociologie, y compris celle des Pinçon-Charlot, pour passionnante qu’elle soit, trouve rapidement ses limites.

 

Car, pour y voir plus clair, il me semble qu’il faut développer une analyse socio-économique portant, non pas sur une description quelque peu moralisante des us et coutumes de la haute bourgeoisie mais sur un point fondamental de la pensée de Marx à savoir la « contradiction entre les forces productives et les rapports de production » et ce, en mettant l’accent, non pas sur l’espace national qui est devenu second aujourd’hui, mais sur le niveau international ou mondial, où se joue, en réalité, ladite contradiction.

 

Ce qui frappe alors ce sont les ingrédients qui ont rendu possible le développement de la puissance de la « haute bourgeoisie économique et financière » : conquête des nouveaux pays émergents ou qui ont émergé, propulsion des nouvelles technologies de fabrication et de communication, division internationale du travail, marketing surpuissant, recherche et développement, optimisation fiscale, circulation financière accélérée.

 

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Car si l’on sort du registre de la « morale », dans laquelle semblent se cantonner nos deux auteurs, pour se placer au plan de l’efficacité, nul doute que la « bourgeoisie éclairée » a le sentiment de jouer un rôle difficile et ingrat, en se battant en permanence sur les marchés extérieurs, grâce aux techniques les plus sophistiquées et aux moyens d’organisation optimaux mis en œuvre à l’échelle internationale, et ce, bien sûr, dans un contexte de concurrence toujours accrue et toujours mobile.

 

Je ne suis pas ici dans l’ordre du choix politique mais dans celui de la description quasi clinique des mécanismes du capitalisme international, un peu comme pouvait le faire  Marx, à son époque. Car, on l’oublie trop souvent, avant que d’être un « homme politique », Marx était d’abord et surtout un analyste scrupuleux de la réalité économique et sociale de son époque. Son souci premier était donc de fournir des outils d’analyse et de compréhension.

 

Et à ce titre, Marx, peut encore être utile aujourd’hui. Attali et Minc, qui ne sont pas forcément ma tasse de thé, ne disent d’ailleurs pas autre chose…Cela étant, il ne s’agit pas ici de discuter des concepts philosophiques et économiques de Marx, bien que cela pourrait présenter un grand intérêt et nous amènerait vraisemblablement bien au-delà de sa pensée. Car tel n’est pas l’objet de ce billet.

 

Pour paraphraser Marx, donc, je dirais que tout se passe aujourd’hui comme si, à l’échelle internationale, les « rapports de production » obéissaient au développement mondialisé des « forces productives » dirigé de main de maître par une sorte d’ « hyper classe mondialisée », en dépit des crises cycliques auquel le capitalisme nous a habitué à intervalles réguliers.

 

C’est donc une grille de lecture marxienne que je propose ici. J’ai bien dit « marxienne » et non marxiste, vocable que Marx, lui-même récusait d’ailleurs !

 

Ce qui se passe c’est que ce vaste mouvement entraîne aujourd’hui des dégâts assez sensibles, tout particulièrement en Europe de l’Ouest, alors même qu’il bénéficie, par ailleurs, de nombreux alliés « objectifs » sur toute la planète en la personne de ceux qui profitent à un degré ou un autre de ce formidable mouvement de mondialisation. Telle est donc une première contradiction.

 

Quels sont ces bénéficiaires ?

 

-  D’abord les consommateurs européens qui bénéficient de produits importés, au moins jusqu’à présent, à bas prix.                              

 

-  Ensuite les nouvelles classes moyennes des pays ayant émergé ou émergents se développant à une vitesse rapide.

 

-  Enfin les classes populaires qui, dans de nombreux pays, sortent de la pauvreté, même si cela est forcément relatif.

 

Qu’en est-il alors de la paupérisation absolue pronostiquée Marx ? Tout simplement qu’il s’agissait d’une erreur d’analyse sous-estimant les capacités de développement du capitalisme, sa faculté à être régulé par des relations sociales fortes et sa capacité à diffuser de la richesse, en dépit d’inégalités amoindries, tout de même, par des phénomènes de redistribution tant fiscale que sociale.

 

C’est ainsi que chez nous l’essor des classes moyennes et l’amélioration de la condition des salariés ont été rendus possibles à la faveur des Trente Glorieuses. C’est ainsi aussi qu’un phénomène de même nature est en train de se développer, quelques trente ou quarante ans plus tard, dans les pays émergents.

 

Mais le revers de la médaille se situe aujourd’hui en Europe, où l’on peut parler d’une « paupérisation relative » touchant de larges pans de la population.

 

Pourquoi ? Parce que la pression concurrentielle des fabrications réalisées dans des pays où le coût de la main d’œuvre est plus faible et où l’accès aux nouvelles technologies est de plus en plus facile crée une formidable pression sur les niveaux des rémunérations des pays développés.

 

Cela signifie donc que l’Europe souffre, malgré le niveau de richesse global qui est le sien, beaucoup plus élevé que celui de la Chine par exemple. Il ne faut pas chercher bien loin pour voir ici les raisons probables d’une morosité ambiante, de la défiance envers les élites, du désintérêt civique ou des votes protestataires.

 

Car au nom d’une rationalité économique, financière et comptable qui a sa propre logique, les salaires stagnent, les emplois se précarisent, certaines inégalités se creusent, et donc les perspectives se rétrécissent, d’autant que les charges liées aux dépenses de l’Etat, aux retraites ou à la protection sociale alourdissent et handicapent la compétitivité du tissu productif.

 

 D’où des craintes, des peurs bien légitimes par rapport à un avenir qui paraît bouché ou à un déclassement toujours possible. D’où un sentiment de précarité diffus ou réel qui sape ou menace le fondement d’un contrat social passablement malmené. Tout se passe alors, comme si le fait de « faire société » n’allait plus forcément de soi.

 

D’où le thème prégnant de la « justice sociale » et un désir de réduction des inégalités.  Si c’est au nom d’un « égalitarisme » passif et de droit, autant dire que, malgré la poussée des populismes, celui-ci a bien peu de chances de prospérer, sauf à affaiblir durablement nos économies avec les phénomènes induits que cela représente : davantage de pauvreté et d’assistanat.

 

Pour autant, il est sans doute souhaitable de mieux partager les richesses. Désir louable, s’il en est, tant qu’il n’affaiblit pas la vigueur de la sphère productive. Désir réalisable en partie, au nom d’un meilleur équilibre de la société et qui a pour nom : intéressement et participation sous différentes formes aux résultats de l’entreprise, ou bien mécanisme de redistribution à travers l’impôt.

 

 Mais en partie seulement, car il ne faut pas oublier que l’essentiel de la valeur créée par ces grands groupes est réalisé hors de France par une sorte de nouvelle tectonique de la production mondiale plus ou moins invisible mais bien réelle.

 

Telle est donc une deuxième contradiction.

 

La question est alors de savoir comment ce partage peut se réaliser en pratique dans une économie ouverte. Sachant qu’il faut aussi préparer l’avenir (investissements, recherche et développement, formation), rémunérer tout de même les apporteurs de capitaux, apprécier et assumer les risques, et bien sûr satisfaire les clients au meilleur coût possible, sans lesquels rien n’est possible.

 

Comme l’on voit, des intentions aux actes, il y a de multiples obstacles, car nous fonctionnons aujourd’hui dans des économies ouvertes, dont l’équilibre est fragile et souvent remis en cause. Ils ne sont pas forcément infranchissables, mais cela montre en pratique la difficulté de la tâche. Car il ne suffit pas de dire : Yaka, fokon. Rien de plus aisé en effet que de déplacer, aujourd’hui, les lieux de pouvoir, de décisions ou de création de richesses…

 

Qu’en est-il maintenant, toujours pour suivre Marx, de cette fameuse « lutte des classes » ?

 

A la lumière de la description opérée plus haut, on voit assez facilement le kaléidoscope et la dispersion des éléments objectifs de la dite « lutte ». Car celle-ci est devenue, comme le monde, multipolaire et contradictoire, offensive ou défensive selon les endroits ou les secteurs. Offensive de la part de ceux qui participent de ce mouvement ascendant de l’économie mondiale redistribuée. Défensive de la part de ceux qui appartiennent à des secteurs en repli ou non encore entrés dans le mouvement de progression de l’économie.

 

Plus complexe aussi, puisqu’elle peut opposer aussi, même si c’est de façon tacite, les travailleurs d’ici contre les travailleurs de là-bas. Plus ambiguë enfin, dans la mesure où, en réalité, elle est devenue plutôt un mélange de « lutte » et de « coopération ». Coopération et lutte lorsque le développement de l’économie et les gains de productivité dus aux progrès techniques et organisationnels, permettent d’améliorer la situation des travailleurs. Mais aussi, mélange  de lutte et d’impuissance lorsqu’il y a stagnation ou repli.

 

Que faire alors ?

 

Pour répondre, il convient, me semble-t-il, de démêler l’écheveau des contradictions signalées plus haut afin de mieux peser sur elles.

 

Plusieurs voies s’offrent alors à nous :

 

1.      Déplacer l’instance politique de la démocratie au même niveau que le marché, c’est à dire au niveau mondial. Et donc favoriser les éléments d’une gouvernance mondiale démocratique qui reste singulièrement à inventer. En n’oubliant pas, bien entendu, les contre-pouvoirs nécessaires.

 

2.     Desserrer l’étau de la « dure loi du capital » grâce, notamment, à la mise en place de normes sociales et environnementales, une régulation de la finance mondialisée et la lutte contre les paradis fiscaux.

 

3.      Renforcer l’éducation, la recherche et l’innovation qui sont, aujourd’hui, les véritables vecteurs de la création de richesses qui, seule pourrait permettre une politique de redistribution qui ne soit pas en trompe l’œil.

 

4.      Valoriser les micro-initiatives  fondées sur des logiques alternatives motivées par des créations de richesses qui ne soient pas seulement financières mais surtout sociales et sociétales

 

5.      Prendre mieux en compte dans les organisations le facteur humain et social, à part égale avec le facteur économique lequel doit demeurer le ferment ou le socle de l’activité, sans en être, pour autant la finalité.

 

 

C’est plus facile à dire qu’à faire. Mais ne dit-on pas que le chemin s’éclaire en marchant ? …

 

Comme quoi, une petite réunion, dans la librairie Folies d’encre d’ Aulnay, peut donner lieu à des prolongements ou des développements qui, je l’espère, vous auront intéressés.

 

Et si nous étions alors passés subrepticement des Folies aux Sagesses d’encre ?...

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 8 Avril 2011

Considéré comme l’un des plus grands vibrapho­nistes de jazz des années 60, Roy Ayers a ensuite été le leader du mouvement rythm’ and blues des années 70/80. Influencé par le son jazz-funk de Miles Davis et Herbie Hancock, Ayers a simplement créé le style acid-jazz avec des morceaux comme Everybody loves the sunshine et We live In Brooklyn Baby.

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Les adeptes les plus pointus de la fusion musicale et du hip-hop ont reconnu l’importance de ce créateur touche à tout en faisant souvent appel à lui. Il a joué, enregistré notamment pour Stevie Wonder, Lonnie Linston Smith, Groover Washington Jr, Herbie Hancock, Stanley Clarke, Galliano, The Roots. Il est aujourd’hui le deuxième artiste le plus samplé au monde après James Brown.

Roy Ayers a fêté ses 70 ans le 10 septembre dernier après avoir écumé les scènes européennes. Sur la route depuis une bonne dizaine d’années, le vibraphoniste ne semble pas décidé à ranger ses mailloches au grenier. Il est de passage au Cap pour un concert exceptionnel

Roy Ayers Acid-Jazz samedi 9 avril 20h30. Places à 10€, 8€ ou 6€.

Il reste une centaine de places. Réservation concerts au 01 48 66 94 60

Source : Le Cap musiques actuelles du monde. Programme Avril, Mai, Juin 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 8 Avril 2011

La Fédération des libres penseurs de Seine-Saint-Denis organise une conférence-débat sur le thème : "Société multiculturelle ou République multiculturaliste ?"

Ce soir à 20 heures, salle du parc Dumont, avenue Gallieni. Entrée libre.

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                  "Autour des monuments pacifistes en France" - D. P. ROY - Page 128. "La Libre Pensée"

Source : Le Parisien du 8 avril 2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 8 Avril 2011

Il en a été question hier soir, lors du conseil municipal d'Aulnay. Et le sujet sera au cœur d'une réunion publique organisée ce soir à l'hôtel de ville. La commune, dirigée par le socialiste Gérard Ségura, a décidé de faire du quartier Mitry-Ambourget (les 1000-1000) une "priorité municipale". Pour ce secteur et quelques îlots le long de la route de Mitry, 15 000 habitants environ, la ville envisage une transformation sur quinze ans, avec construction de logements, d'équipements publics et de commerces. Le projet est soumis à une concertation préalable jusqu'en mai.

Un quartier en difficulté

Il s'agit d'un remède radical pour un quartier où s'accumulent aujourd'hui les difficultés. Deux copropriétés ( la Morée et Savigny), endettées et dégradées, font l'objet de plans de sauvegarde, le supermarché Atac a fermé. Le maire pointe également des problèmes d'insécurité, liés à l'enclavement du quartier.

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La commune envisage de céder du foncier à un futur aménageur, pour la construction d'environ 1 500 logements, mais aussi des petites unités le long des rues de Mitry et Princet. Il s'agirait surtout de logements en accession à la propriété (un quart seulement des nouvelles constructions relèverait du parc social). Le projet inclut également le renforcement des équipements publics, avec la restructuration et la construction d'écoles, mais aussi une maison des services publics, avec services sociaux et médiathèque. Pour ouvrir le quartier sur la ville, plusieurs voies doivent être créées ou prolongées, comme la rue du 8-Mai-1945, aujourd'hui en cul-de-sac.

Le projet est accueilli avec méfiance par l'opposition. "Le projet est démesuré, juge le député UMP Gérard Gaudron. L'un des projets de construction va empiéter sur un quartier pavillonnaire, c'est un peu asphyxiant. Il faut répondre au manque de logements, mais pas nuire à la qualité de vie." Dans les rangs d'Europe Ecologie, on reste prudent. "Nous avons voté pour, espérons qu'il s'agit d'autre chose que d'un simple affichage politique", lâche le conseiller régional Alain Amédro, qui pointe "le faible niveau des réalisations par rapport aux investissements prévus l'an dernier".

Reste à régler une question de taille, celle du financement. La ville réclame de nouveaux moyens à l'Agence de rénovation urbaine, et a déposé un dossier de nouveau quartier urbain, ce qui permettrait d'obtenir des crédits de l'Etat et de la région. Elle pourrait investir 15 M à 20 M dans ce projet, dont le coût total pourrait atteindre 130 M

Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du 8 avril 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Urbanisme

Publié le 7 Avril 2011

Alain Akini s'y voit déjà. Un dimanche matin, prêt à prendre le volant du minibus du club pour aider ses jeunes à jouer une rencontre à l'extérieur. Le président du CSL Aulnay, club coincé entre les cités des Mille-Mille et des 3000, s'est remis à rêver depuis qu'un ancien de la maison lui a fait une promesse. Alou Diarra a décidé d'offrir une partie de sa prime du Mondial à son club formateur. Environ 50 000 que la FFF versera au club avant l'été. "C'est une reconnaissance. On s'est dit, tiens, il y a pensé", savoure le président aulnaysien, trente-cinq ans de présence au CSL.

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Le président de la FFF, Fernand Duchaussoy, ne blaguait pas en affirmant que les primes du Mondial serviraient à financer l'achat de bus. "Les transports, c'est un gros souci, explique Alain Akini. Ici, c'est la ville d'Aulnay qui gère l'affectation des bus. Il y a trois clubs et 600 associations, il faut partager tout ça..." Avec la prime de Diarra, les dirigeants comptent s'acheter un minibus. "Un bus, c'est entre 25 000 et 35 000 pièce. C'est un investissement à long terme. Il faut aussi l'entretenir, ça coûter cher."

Dans l'idéal, Alain Akini rêve de trois mini-bus achetés par le club et entretenus par la mairie. En attendant, c'est le système D - voitures des parents ou des dirigeants - qui prévaut pour accompagner les gamins. Faute de bus, le club a cependant dû déjà annuler un déplacement cette saison pour une équipe de jeunes.

L'épisode Knysna n'est pas étranger à tout ça. A la rentrée, le club n'a pas enregistré de baisse de licenciés, mais la progression des inscriptions post-Coupe du monde n'atteint pas les 30 % habituels. Tout ça à cause de 23 joueurs ayant refusé de descendre d'un bus. Alors qu'en Seine-Saint-Denis, certains ne rêvent que d'y grimper.

Source : Romain Scotto 20minutes du 07/04/2011

               

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 7 Avril 2011

Etre blogueur c'est sympa. Vous faîtes beaucoup de rencontres. Vous sillonnez la ville pour en découvrir les multiples facettes. Vous postez vos articles, confortablement installé derrière un écran d'ordinateur, sorte de relais de ce qui se passe en ville. Vous annoncez, vous racontez l'événement en tentant parfois d'y apporter un regard ou une analyse.

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Puis  le temps passe et, comme bon nombre d'activités, une certaine forme d'habitude finit par pointer le bout de son nez. Même si l'actualité est trépidante, l'histoire se répète, l'agenda aulnaysien n'est pas extensible à l'infini. Ainsi, tôt ou tard vous tournez en rond et vous atteignez  vos limites.

Dès lors se pose une question... Comme une évidence... Et si je passais de l'autre côté de l'écran ?  Si au lieu d'écrire l'histoire j'en devenais moi-même un rouage aussi infime soit-il. Puis-je d'une façon ou d'une autre altérer le cours des événements ? Je crois que j'en suis arrivé à ce stade...

C'est pourquoi, samedi dernier sur le marché du Vieux-Pays, en assurant parmi d'autres la distribution du tract du collectif PLU (Plan Local d'Urbanisme) Aulnay, j'ai ressenti un plaisir véritable à retrouver la rue. Ce frisson étrange de la rencontre inconnue...

Stéphane Fleury 

 

COLLECTIF PLU AULNAY

Construisons notre ville ENSEMBLE

____________

AULNAY se construit sans vous  !

Une NOUVELLE modification du Plan Local d'Urbanisme (PLU) vient d'être annoncée dans Oxygène. Une enquête publique est prévue à partir du lundi 11 avril au bureau des études urbaines. 

Quels sont les quartiers concernés ? Ni les habitants, ni les associations, ni même certains élus ne sont au courant ! Pourquoi ?

Malgré les conseils de quartiers, outils de la démocratie participative, aucune information n'est donnée aux Aulnaysiens ! De qui se moque-t-on ?

Le collectif PLU AULNAY n'est toujours pas entendu alors que nous réclamons depuis plus d'un an un vrai débat démocratique et une concertation réelle de tous les acteurs de la ville sur les projets d'urbanisme. Il est nécessaire de mettre en place une commission aulnaysienne du débat public indépendante. En attendant, nous appelons la population à réagir !

VENEZ NOMBREUX JEUDI 7 AVRIL 2011 à 20 HEURES

A LA MAIRIE au Conseil Municipal

pour marquer votre détermination et exiger

UN VRAI DEBAT SUR LES PROJETS D'URBANISME

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Les associations :

·      Association de défense du cadre de vie des riverains de la rue Fernand Herbaut et de l'Impasse des Marronniers

·      Association de sauvegarde de l'environnement de l'avenue Coullemont

·      Aulnay Environnement

·      Capade Sud     

·      Collectif des amis de Doudeauville-Riquet

·      Comité de défense du quartier de l'Hôtel de Ville

·      D Z P A B ( Association de Défense des Zones Pavillonnaires d'Aulnay-sous-Bois)

·      Environnement 93

·      L'Amicale de l'Arc en Ciel

·      Les Amis d'Aulnay

·      Sud Aulnay

 

Ne laissez pas la ville de demain se construire sans vous.

 

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Humeur

Publié le 7 Avril 2011

cercleentrance

C'était hier soir sur les coups de 18h. Un beau soleil flottait dans le ciel pour l'ouverture du Cercle Pizza, situé au 86 Chemin du Moulin de la Ville à Aulnay-sous-Bois. Aulnaylibre ! était évidemment de la partie. L'Histoire retiendra que notre blog fût donc le premier client officiel, accueilli par le patron derrière sa caisse  high-tech flambant neuve !

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Le décor en salle est sobre et épurée, confortable et aéré. Ambiance chaleureuse garantie avec écran géant pour les soirs de match ! La pâte est fine et la pizza généreuse pour un prix tout à fait sympathique (de 4,90 à 6,90 ). La carte vous offre un choix parmi quinze variétés, de l'italienne à la malienne, brassant tous les continents dans un savant mélange... A noter qu'une pizza grecque spéciale est proposée jusqu'au 15 mai.  

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Le Cercle Pizza était déjà bien rempli quand je l'ai quitté, heureux présage pour ce qui constitue l'aboutissement d'un projet d'entreprise.

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Voilà c'est fait ! Il y a désormais une nouvelle adresse en ville : Le Cercle Pizza. Ouvert 7j/7 de 11h00 à 14h30 et de 18h à 23h. Fermé le vendredi et le dimanche de 11h00 à 14h30. Numéro de téléphone : 01 48 68 22 22.   

Stéphane Fleury blogueur itinérant pour Aulnaylibre !

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Où sortir à Aulnay

Publié le 7 Avril 2011

ophaulnayVous êtes Francilien, vous êtes directeur, et vous cherchez un emploi de directeur. Tout de suite vous pensez La Défense. Evidemment. Avec des reflets d'euros dans les yeux. Mais, comme il manque encore une corde à votre Arc Express pour faciliter vos transports de banlieue à banlieue, La Défense c'est pas top finalement. Alors ne cherchez plus. Voici peut-être la solution. Envoyez vos CV et lettre de motivation à l'OPH d'Aulnay-sous-Bois, le paradis des directeurs.

Après plusieurs échanges avec des membres du conseil d'administration de l'OPH aulnaysien, il semblerait en effet qu'il n'y ait pas moins de quatre directeurs actuellement en place. Un directeur général (une directrice en l'occurrence), un directeur financier, un directeur technique et enfin un directeur de proximité. Pas étonnant alors que les dépenses de personnel tendent à augmenter, m'a-t-on fait remarquer...

L'objet de cette note n'est pas de mettre en question les compétences de ces personnes, ni même le montant de leur rémunération, mais avant tout d'expliquer que cette situation commence à faire jaser dans un OPH qui est l'un des plus petits du département avec seulement 2 450 logements dans son parc...

N'y-aurait-t-il pas une certaine forme d'indécence à avoir autant de directeurs dans une structure qui a pour vocation de loger des personnes aux revenus modestes ?

En attendant la réponse à cette question, j'observe qu'il n'y a pas encore de directeur de la communication. Je me demande si je ne vais pas envoyer un dossier de candidature. On ne sait jamais...

Stéphane Fleury 

Source logo OPH : http://www.oph-aulnay.org/

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Logement

Publié le 6 Avril 2011

Vous cherchez un emploi ou un job d'été en Ile-de-France ? C'est aujourd'hui et c'est ici que ça se passe. Gare du Nord, la SNCF propose 1 000 postes. Trois salons pour décrocher un job d'été se tiennent aussi à Bobigny, Drancy et à Aulnay-sous-Bois (Ferme du Vieux-Pays voir ici).

 

La nouvelle directrice générale de Transilien SNCF lance aujourd'hui à la gare du Nord un job dating géant avec 1 000 postes à pouvoir (notamment 350 conducteurs, 100 contrôleurs, 150 agents de maintenance du matériel roulant, 100 agents de sécurité ferroviaire...). Il s'agit de la plus grande campagne de recrutement en Ile-de-France de ces dernières années.

A noter que les postes sont ouverts aux plus de 30 ans alors qu'habituellement la SNCF ne recrutait que des jeunes. Les titulaires de BEP, bac pro, bac, bac technologique ou DUT sont invités à interroger les recruteurs et à déposer leur CV, tout comme les professionnels expérimentés.

Rendez-vous aujourd'hui sous la verrière de la gare du Nord, entre 11 heures et 19h30, ou sur www.transilien.com (rubrique "Rejoignez-nous").

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 Source : Le Parisien du 06/04/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 6 Avril 2011

Le Centre de Danse du Galion, situé Galerie Surcouf à Aulnay-sous-Bois, nous annonce la tenue de cercle et ateliers de danse hip-hop le samedi 9 avril 2011.

 

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Le Cercle est un moment unique où les danseurs de tous âges et de tous niveaux - amateurs, professeurs ou professionnels - se retrouvent pour partager leur passion commune de la danse. Un cercle se forme autour d'un premier danseur qui improvise sur la musique, un second danseur le remplace, et ainsi de suite. L'occasion pour les élèves du Centre de Danse du Galion, leurs professeurs (Habiba Mahjoub, Emmanuel Oponga, Olivier Lefrançois, Didier Mayemba) et les danseurs de tous horizons de partager un instant de danse créatif et spontané !

 

Pour le Cercle rendez-vous le samedi 9 avril 2011 de 14h à 16h.

 

Ateliers de danse hip-hop   

Le danseur et chorégraphe de la Compagnie Par-Allèles Jamal M'Hanna convie les danseurs d'un niveau avancé (à partir de 15 ans) à se perfectionner aux différentes techniques de la danse hip-hop.

 

Pour les Ateliers de danse hip-hop rendez-vous le samedi 9 avril 2011 de 16h à 18h.

 

Pour tous renseignements tel : 01 48 68 80 65 Email : danseaul@wanadoo.fr

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 6 Avril 2011

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 L’Aulnaysien Mohamed « Little Joy » Bouleghcha (28 ans ; 15 victoires, dont 4 avant la limite, 2 nuls, 5 revers), tenant du ceinturon des poids super-mouche IBF-International, tentera de s’emparer de la ceinture WBA-Intercontinentale, le 9 avril à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), salle Pierre Scohy (1 rue Aristide Briand), face au Colombien Michael Arango (31 ans ; 32 succès, dont 25 expéditifs, 3 nuls, 10 défaites). Le gala abritera un autre duel chez les rémunérés, entre Brahim Bariz et Damien Martin.

 

Source : http://www.ffboxe.com

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 5 Avril 2011

Dès l'annonce de l'arrivée de gaz et de particules radioactifs en provenance du Japon, l'ACRO ( l'Association pour le Contrôle Radioactivité dans l'Ouest) a organisé un suivi des retombées en France métropolitaine. Des  « préleveurs volontaires » de l’ACRO et de Greenpeace ont prélevé de l'herbe de façon méthodique et régulière en divers points du territoire national et les résultats sont mis en ligne aussitôt.

 

Constats pour la 1ère semaine, du 23 au 31 mars 2011

 

De l’iode radioactif (iode-131) est détecté en différents endroits du territoire national, dans le couvert végétal (herbe). Des valeurs comprises entre 1 et 4 Bq par kilogramme de matière fraîche sont mesurées. . Les conditions météorologiques du moment et du lieu devraient expliquer les différences entre les régions explorées. Du césium-137 est également observé dans les environs de Strasbourg à une concentration inférieure à 1 Bq/kg frais. Afin d’apprécier sa relation ou non avec les rejets de Fukushima, des investigations complémentaires vont être effectuées ; Néanmoins il est à noter que sa présence correspond à la plus forte concentration en iode 131.

 

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Une rapide comparaison avec ce qu’il en est dans l’air permet de dire que la contamination des végétaux par l’iode radioactif (iode-131) peut être 1000 fois, voire 10 000 fois, plus élevée que celle de l’air ; le 27 mars, pour moins de 0,001 Bq par m3 d’air (soit environ 1 mBq par kg d’air), on retrouve plus de 1 Bq par kg de végétaux frais. 

 

Même si les rejets gazeux sont en baisse à Fukushima,  des masses d'air contaminées continuent à arriver et les dépôts s'accumulent. Les deux associations maintiennent donc leur surveillance citoyenne.

 

Tchernobyl nous a appris que nous étions tous « riverains » d’une centrale nucléaire malgré la distance. L’arrivée de masses d’air contaminées en provenance de Fukushima (Japon) confirme cette règle.

 

De ces premiers constats, il en découle les conclusions suivantes :

 

Origine : l’iode radioactif témoigne de la présence des masses d’air contaminées en provenance des réacteurs nucléaires accidentés de Fukushima (Japon).

 

Irradiation externe : ce dépôt radioactif est actuellement trop faible pour augmenter significativement le niveau du rayonnement ambiant dû à la présence d’éléments radioactifs naturels contenus dans les sols. Il n’y a donc pas de risque particulier à séjourner dehors. Enfin, pour répondre aux nombreuses demandes reçues à l’ACRO, il faut préciser qu’aucun compteur Geiger ne peut mettre en évidence l’actuel dépôt radioactif.

 

Contamination du lait de vache : La concentration dans le lait correspond généralement à environ 0,5 à 1% de la quantité d’iode radioactif (iode-131) ingérée quotidiennement par l’animal. Aussi, elle ne devrait pas excéder 2 Bq/L compte tenu de ce que nous avons mesurés. De telles valeurs n’impliquent pas actuellement de contre-mesure particulière. 

 

Contamination des légumes feuilles : généralement elle est du même ordre de grandeur que celle mesurée dans l’herbe. Pour l’instant, de telles valeurs ne devraient pas conduire à s’abstenir de consommer des légumes et fruits frais.  Un simple lavage est suffisant.

 

Persistance – accumulation : du fait de sa courte demi-vie (8 jours), l’iode radioactif (iode-131) ne persistera pas dans l’environnement comme c’est le cas avec le césium-137 (30 ans). Ceci ne signifie pas que les niveaux observés n’augmentent pas dans l’avenir. L’intensité des dépôts radioactifs dépend d’abord de l’ampleur de la contamination de l’air et de sa persistance. Or, l’accident nucléaire de Fukushima est à l’origine de rejets radioactifs continuels ; la situation n’est toujours pas maîtrisée.

 

 

Source : http://www.acro.eu.org/result_couv_veg_fr.htm

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Environnement

Publié le 5 Avril 2011

Episode 3 : la révolution des grands magasins

Jusqu'en 1850, le petit commerce est le plus développé. Les prix sont fixés arbitrairement et la concurrence existe peu. La création des grands magasins, découlant des conditions économiques et des évolutions techniques, révolutionne le commerce. Le client n'est plus le pigeon qu'on berne ! Pour le mettre en confiance, les grands magasins instaurent des principes novateurs : entrée libre et prix fixes. Ils vendent en grande quantité, donc à petits bénéfices.               Des services annexes sont développés dont la livraison à domicile ( à cheval dans Paris ou par chemin de fer), la vente par correspondance, dès 1871.

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Entre 1852 et 1893, sont successivement créés Au Bon marché, Le Printemps, La Samaritaine, Les Galeries Lafayette. La fonction du grand magasin est commerciale et sociale. Il veut créer une atmosphère de fête de d'effervescence. On visite l'établissement pour lui-même, le public est invité à y passer des journées entières. Les grands magasins diffusent le style de la haute bourgeoisie parisienne dans la classe moyenne.

A suivre Partie 4 : de la coopérative au centre commercial

Source : Communiqué de synthèse du musée et archives de Nogent-sur-Marne

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 5 Avril 2011

Hier soir dans mon conseil de quartier il y avait du beau monde. Jugez plutôt. Bruno Defait adjoint à l'écologie, Philippe Gente adjoint à la démocratie participative ainsi que Guy Challier adjoint à l'urbanisme. N'oublions pas non plus Juliette Gouzi, chargée de développement territorial et Françoise Berthet du bureau des études urbaines. Il faut dire que l'ordre du jour comportait un dossier particulièrement important pour ce secteur de la ville, à savoir les chemins de Mitry-Princet, qui devrait transformer radicalement les abords de la rue Jules Princet dans les 10 ou 15 ans à venir.

cheminprincet1.jpgMais d'abord un peu d'histoire. Les Chemins de Mitry-Princet entrent dans le cadre de ce qu'on appelle les NQU, les nouveaux quartiers urbains. La région Ile-de-France a fait un appel à projets et la ville d'Aulnay-sous-Bois avait jusqu'au 31 janvier 2011 pour déposer son dossier. Ce qu'elle a fait. Rien ne dit cependant qu'il sera retenu. Il est à noter, enfin, que la délibération relative à cet aménagement envisagé a été votée à l'unanimité en Conseil municipal.

Pour l'instant nous sommes en phase de pré-consultation, l'objectif étant de co-élaborer le nouveau visage des quartiers avec la population. Cette période de concertation devrait être bouclée à la fin juin, ce qui semble un calendrier très serré compte-tenu de l'importance du dossier. En effet, la zone potentiellement impactée s'étend de Mitry au garage Ford de la place Stalingrad, ce qui n'est pas rien.

La présentation officielle du projet est prévue ce vendredi 8 avril à 20h30 à l'Hôtel de Ville. Le lendemain, soit le samedi 9 avril à 14h, une balade urbaine est organisée avec comme point de départ le parking situé en face de la boulangerie du Soleil-Levant, afin de faire un état des lieux du quartier existant et projeter les évolutions possibles. Le 2 mai, un conseil inter-quartiers devrait également se réunir pour une séance de travail spécifique dédiée à ce dossier.

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Dans la salle, la perspective de voir pousser des immeubles pouvant atteindre 15 mètres de hauteur, comme le permet la zone UD du plan local d'urbanisme en vigueur sur cet axe, n'a pas manqué de semer l'émoi. Nous sommes en effet à proximité d'une zone pavillonnaire et la question de l'harmonie entre l'ancien et le nouveau bâti reste en suspens, nourrissant les inquiétudes. Le C.A.H.R.A (Cercle Archéologique et Historique de la Région d'Aulnay), également présent, a demandé les intentions de la mairie quant à la conservation du café historique du Soleil-Levant, sans qu'on lui fournisse de réponse précise.

Quoi qu'il en soit, l'axe du CD115 semble déjà avoir fait l'objet d'acquisitions foncières de la part de la municipalité et de l'EPFIF ce qui laisse présager des intentions manifestes de transformations urbanistiques dans le futur. Nous suivrons évidemment ce dossier de près.

Pour être presque totalement complet, un mot sur la fracture numérique et la faiblesse du débit internet dans le nord de la ville. Grégoire Mukendi, notre adjoint de territoire, a mentionné des contacts pris entre le maire, Gérard Ségura, et les opérateurs, sans plus de précision. On parle gros sous, on négocie mais pour l'instant rien de concret...

Stéphane Fleury en léger différé du conseil de quartier Vieux-Pays Roseraie Bourg

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 5 Avril 2011

Quand la droite se prend une bonne gauche.

Pour analyser le score de Frank Cannarozzo au premier tour des élections cantonales nord, inutile de trop se triturer les méninges. Direction le site Aulnay Radical, le blog du Parti Radical d'Aulnay-sous-Bois qui fait presque tout le travail pour nous. Je cite "Grande déception à Aulnay-sous-Bois pour ce premier tour  des élections du canton nord. En effet, la droite républicaine ne parvient seulement à recueillir que 22,60 % des suffrages exprimés (-31,37 % par rapport au scrutin du 21 mars 2004)"

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Tout est dit ou presque. Si la langue française est suffisamment riche pour plaquer des mots sur les maux, les chiffres eux sont d'une froideur implacable. Gérard Gaudron engrange  3 651 voix (32,94 %) en 2004 avec certes un taux de participation supérieur d'un peu plus de 20 %, 3 048 voix en 1998 (29 %). En fait, en remontant jusqu'en 1979, on s'aperçoit que jamais un candidat de la droite républicaine n'était descendu en deçà  des 3 000 voix. C'est désormais chose faîte en 2011 avec seulement 1 791 voix. Un score de boxeur groggy après une bonne gauche.

D'ailleurs, en arrivant à la mairie après l'annonce des résultats, le clan UMP avait la mine sonnée... Il y a des signes qui ne trompent pas...

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 4 Avril 2011

Certains prêchent dans le désert. D'autres, comme Bruno Defait, adjoint au maire chargé de l'écologie, de l'environnement, du développement durable et de l'Agenda 21, devant des chaises vides. Chacun son trip ( à la mode de Caen). Tout ça pour dire que, jusqu'à présent, le fabuleux destin de l'Agenda 21 aulnaysien qui promettait de changer le monde et, accessoirement au passage, notre belle commune connait un flop retentissant.

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 Malgré des thématiques intéressantes et aussi variées que la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles, l'épanouissement de chacun dans un cadre de vie satisfaisant, l'emploi et la cohésion sociale entre les territoires et les générations, produire et consommer responsable, la mayonnaise n'a pas pris et le citoyen qui devait être placé (comme Jean-Vincent) au cœur de l'action est le grand absent de cet événement.

Pour preuve, les cinq réunions servant à établir un diagnostic sur l'état de la ville et les actions pouvant amener à l'améliorer ont drainé péniblement à chaque fois une petite vingtaine de personnes. Et encore parmi elles de nombreux élus, famille d'élus ou militants venus grossir les rangs d'un bateau ivre à la dérive, menaçant de couler à pic comme le Titanic.

Mais cette fois-ci c'est bien fini. Probablement lassé d'être la risée des discussions du café du coin, l'Agenda 21 d'Aulnay-sous-Bois va enfin connaitre son second souffle. Et ceci grâce à l'initiative de la municipalité prévue ce mercredi 6 avril à 18h30 salle Chanteloup, 1 rue de Nonneville baptisée : Planet' Fête.  

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Pas de doute  la mairie a mis les petits plats dans les grands. Un buffet bio pour tous ! 12 Anima-jeux et un grand Quizz-tombola durable ! Cela ne vous rappelle rien. Non ? Mais si, Panem et circenses. Du pain et des jeux ! Le meilleur moyen d'attirer le chaland. Pour être sur de ne pas faire chou blanc il y a même une navette gratuite mise à disposition des habitants qui va sillonner la ville.

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Bref, pressure shot, les heures prochaines vont être cruciales pour l'Agenda 21. Il faut que cette soirée soit blindée de chez blindée. Au moins pour les photographes ! Dans mon entourage certains sont tentés de boycotter l'événement. Ce ne sera pas mon cas. Je ne vais pas rater une si belle occasion de fêter la planète en jouant et en mangeant pour la semaine.

Avec un peu de chance comme ça j'oublierai la Côte-d'Ivoire, la Lybie, les radiations en provenance du Japon, le Front National qui fait plus de 15% aux élections dans ma ville, la suppression du COS dans la zone pavillonnaire aulnaysienne, le bétonnage en cours à la cité Arc-en-ciel... Tellement de choses que j'aimerais pouvoir oublier...

Stéphane Fleury    

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 4 Avril 2011

Episode 2 : irremplaçable marché de banlieue

Lieu de convivialité, paradis des piétons, le marché nous relie à des traditions séculaires. L'emplacement du marché est géré par un concessionnaire, pour le compte de la commune. La location est généralement plus coûteuse pour un emplacement couvert qu'en plein air. Le commerçant paie également pour le stationnement d'une voiture vide, la garde de son cheval, la location d'une chaise ou d'un tréteau. Les maraîchers vendent leurs produits cueillis le jour même.

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En banlieue, le marché se tient une ou deux fois par semaine. Dans certaines communes, le marché s'installe en plein air, même à Neuilly-sur-Seine, ville privilégiée. A Colombes, Clamart, Sceaux, Courbevoie, il se tient sous des halles métalliques et vitrées. Montrouge rachète en 1889 un bâtiment de l'Exposition Universelle.

Aujourd'hui, le pittoresque du marché s'est amoindri. Le commerçant déplace sa propre boutique dans des camions frigorifiés, des camions stands. En banlieue pavillonnaire, le marché crée un pôle d'animation qui compense l'éloignement du centre ville. Des boutiques s'installent parfois autour de son espace. Des marchés du soir se développent près des gares RER et autobus.

Le marché crée une mixité sociale. La rue devient un lieu d'échange et le quartier acquiert une identité.

A suivre Partie 3 : la révolution des grands magasins.

Source : Communiqué de synthèse du musée et archives de Nogent-sur-Marne

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 4 Avril 2011

Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) continue d'être sous les feux de la rampe à Aulnay-sous-Bois. C'est aussi vrai ailleurs, notamment à Montreuil  qui a adopté samedi son premier PLU. Vous verrez en lisant les lignes ci-dessous que le débat sur la ville de demain n'est pas simple. Entre construction de logements et bétonnage, surdensification et financement des équipements publics, les inconnues de l'équation qui mène vers les 150 000 habitants à Montreuil (103 002 actuellement) ou les 100 000 à Aulnay-sous-Bois (82 776 pour le moment) n'est pas simple. L'ancien maire de Montreuil, apparenté PCF,  appelle même les associations à déposer des recours contre chaque projet...    

Stéphane Fleury

Montreuil entend répondre à la crise du logement en construisant. Samedi, au terme de plus de trois ans de procédures et après une longue concertation, le conseil municipal a adopté dans le calme et sans véritable anicroche son premier plan local d'urbanisme (PLU). Il a été approuvé par les 31 élus de la majorité (Verts) et les 10 du Renouveau socialiste (ceux qui ont rompu avec la majorité il y a un an). Les 3 élus du groupe socialiste se sont abstenus. Les 9 autres (groupe communiste, Gauche citoyenne - Parti de gauche et non inscrits) ont voté contre.

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Concrètement, 3 500 logements seront construits d'ici à la fin du mandat, en 2014, en particulier sur des friches industrielles gelées depuis des années. Le PLU supprime en effet la règle d'antériorité qui interdisait jusque-là de produire des logements là où préexistait de l'activité économique. "Ironie de l'histoire, cela a permis la boboïsation de la ville, a commenté samedi, acide, la maire (Verts) Dominique Voynet. A cause de cette règle, le Bas-Montreuil a vu se multiplier les friches industrielles qui ont accueilli des Parisiens. Ces derniers ont transformé, souvent en marge de la législation, ces vieux locaux d'activité en logements de fait. Sur ce foncier si rare, il y a maintenant des lofts superbes là où il aurait pu y avoir des dizaines de logements sociaux..."   

Comme toujours, la politique menée dans le Bas-Montreuil a donc samedi été sujet à polémique. "Au nom de la mixité, le PLU autorise des terrains industriels à recevoir du logement", persifle l'ancien maire (app. PC) Jean-Pierre Brard, qui a logiquement voté contre."Très bien, mais l'activité rapporte de l'argent. Demain, il y aura plus de monde, ce qui signifie plus d'écoles, plus d'équipements publics... Qui va payer ? Une école c'est 15 à 20 millions d'euros. Or la capacité d'emprunt de la ville est de 30 millions par an".

"Ces grands groupes n'ont pas créé d'emplois à Montreuil et n'ont rien apporté au commerce de proximité", rétorque Dominique Voynet, qui rappelle par ailleurs qu'" il y a 150 000 m² de bureaux vides à Montreuil". Pour que ces futurs logements bénéficient aux Montreuillois en priorité, et notamment aux 6 000 familles mal logées, le PLU prévoit de conserver le taux actuel de près de 40 % de logements sociaux. Il intègre également des dispositifs de lutte contre la spéculation foncière et impose des contraintes aux promoteurs sur les prix de sortie des logements neufs.

Pour Jean-Pierre Brard - qui durant son mandat  a toujours voulu limiter l'accroissement de la population - "il n'en reste pas moins que ce PLU ouvre la porte à la bétonisation de la ville. Demain il y aura des immeubles de 3 ou 4 étages en pleine zone pavillonnaire. Il y aura une surdensification de la ville qui risque d'atteindre les 150 000 habitants, proteste-t-il. J'appelle donc toutes les associations à déposer des recours sur chaque projet. Et, en 2014, la nouvelle municipalité devra geler le PLU."

Source : Nathalie Perrier. Le Parisien du 04/04/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Urbanisme

Publié le 4 Avril 2011

jobseteEn collaboration avec la Maison de l'Emploi, de l'Insertion, de la Formation et de l'Entreprise (MEIFE), la ville d'Aulnay-sous-Bois organise son salon des Jobs d'été le mercredi 6 avril de 10h à 18h à la Ferme du Vieux-Pays pour les 18/25 ans. Apportez CV et lettre de motivation. Venez rencontrer les entreprises et postulez aux nombreuses offres diffusées sur place. Possibilité de participer à des ateliers CV et lettre de motivation. Entrée libre. Renseignements au 01 48 79 67 94

 

Source : http://www.meife-93.com 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Emploi

Publié le 3 Avril 2011

Mais ces oligarques au fait, qui sont-ils, comment opèrent-ils pour asseoir leur pouvoir et faire plier les Etats ? Car il ne s'agit pas de fantasmer une organisation secrète qui comploterait dans l'ombre afin de liquider les démocraties. Non. Ce sont avant tout les acteurs d'un système, qui évoluent dans différentes sphères, qu'elles soient économiques, financières, politiques, médiatiques, intellectuelles, culturelles. Il ne s'agit donc pas d'un groupe social homogène et organisé mais de différents acteurs qui, du fait de leur position sociale, entretiennent d'étroites relations.

C'est ce que montrent Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dans leur livre Le Président des riches. A partir d'une enquête sur le terrain hexagonal, les sociologues dévoilent les pratiques relationnelles de nos élites actuelles, qui se côtoient, organisent des rencontres les uns avec les autres, à l'occasion d'une soirée, d'un déjeuner, d'une fête etc., et développent un "collectivisme pragmatique" leur permettant de promouvoir et d'assurer leurs intérêts personnels (et pécuniaires). Et l'intérêt général ? Bof, ça rapporte quoi ?

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Et bien cela pourrait permettre d'éviter une dérive sécuritaire et autoritaire de l'Etat, qui ruinerait définitivement nos pratiques et aspirations démocratiques, comme l'analyse Anne SALMON dans son essai Les nouveaux empires, fin de la démocratie ? L'auteur interroge ici les rapports entre l'économique et le politique et le rôle de la puissance publique face à la (trop grande) puissance économique. Il est nécessaire de réguler l'économie, nous dit la sociologue, et pour ce faire l'Etat doit reprendre ses prérogatives de régulateur social.

Voilà donc de quoi alimenter notre réflexion sur l'état actuel de notre démocratie. Si la dérive oligarchique observée et analysée à travers ces cinq essais - d'œuvres de sociologues, économiste ou journaliste - remet en cause le principe même du système démocratique, sa structure reste néanmoins opérationnelle. Nous avons encore des institutions qui garantissent des droits et des libertés, nous avons toujours des capacités d'action, d'organisation, de mobilisation, d'imagination.

L'exemple récent des soulèvements populaires dans plusieurs pays arabes est d'ailleurs là pour nous rappeler que le fatalisme n'existe pas, quelle que soit la forme du pouvoir en place. Bien sûr, l'équilibre des forces est toujours fragile, et l'imperfection des systèmes politiques révèle toujours sa composante humaine.

Alors, citoyens, citoyennes, à vous de jouer...

Source : Aurélien Picot Gazette de Folies d'encre. Avril 2011.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 3 Avril 2011

J’ai déjà eu l’occasion de dire toute la tendresse que j’avais pour la civilisation et la culture indiennes. Non que j’ignore ses failles et ses limites. Non que je ne sois pas conscient de ses dérives modernes. Mais enfin, il y a en Inde, pays que j’ai beaucoup visité, un parfum particulier, une tradition spirituelle multimillénaire, un regard sur la vie d’une telle profondeur que, très jeune, j’ai éprouvé le désir de le découvrir.

 

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Depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Peu à peu, l’Inde est sortie de la pauvreté, bien que les zones rurales et les faubourgs des grandes villes puissent être encore assez en retard. Une classe moyenne instruite et motivée, entrant de plein pied dans la modernité ; une industrie de pointe notamment sur le plan informatique ; une nouvelle génération d’ingénieurs et de mathématiciens, voilà un cocktail qui, depuis quelques années déjà, a profondément modifié le visage de l’Inde.

 

Pour autant, les racines culturelles de l’Inde sont bien vivaces et imprègnent encore fortement la société indienne.

 

Je ne pouvais donc manquer cette petite incursion indienne en terre aulnaysienne, ce samedi soir 2 avril à 21 h, à l’espace Prévert, à travers un spectacle de chant et de danse enlevé et plein d’allant inspiré des figures du cinéma indien que l’on nomme Bollywood contraction de Bombay et d’Hollywood.

 

L’industrie cinématographique indienne est, depuis fort longtemps, la première du monde. Elle hérite de la tradition des grands récits mélodramatiques et des grandes figures épiques qui ont jalonné la littérature indienne : histoire de grandes familles, déchirures, réconciliations, cycles de vie, mort et renaissance…Elle se nourrit aussi d’un marché gigantesque à l’échelle d’un pays de plus d’un milliard d’habitants (plus de cinquante millions de spectateurs par jour). C’est enfin, à travers différentes variantes, une sorte de comédie musicale filmée où amour, familles, rivalité, statuts sociaux se mêlent à travers une trame mélodramatique, pleine de suspense et de rebondissements.

 

Et puis, il faut avoir assisté à une séance de cinéma en Inde, pour voir que le spectacle se situe autant dans la salle que sur l’écran…Expérience unique s’il en est !

 

Bref, tout cela pour resituer le contexte qui a pu donner naissance à un magnifique spectacle de chant et de danse comme autant de tableaux  en hommage à Bollywood. Mélange de tradition et de modernité. Mélange de musique indienne et de disco. Mélange de tablas et de danse indienne. Une grâce infinie dans les gestes. Une puissance réelle dans le mouvement des corps. Cette musique enlevée qui revient, un peu, comme une ritournelle et inspire une chorégraphie joyeuse et bon enfant.

 

Tels étaient les ingrédients de cette troupe généreuse qui, pendant plus de deux heures, ont charmé et même ébloui une salle comble et conquise, car emportée par le rythme soutenu des chants et des danses  qui ont ponctué l’ensemble du spectacle.

 

Au total, une soirée très réussie qui fut un moment fort de la programmation de l’Espace Prévert.

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 2 Avril 2011

Tout fout le camp, tout se détraque, ma brave dame. Y a plus de saisons !

 

Voilà t-y pas, qu’on est à peine sorti de l’hiver, que c’est déjà l’été !

 

Et je ne sais pas trop ce que ça vous fait l’hiver, mais, moi, j’aime pas trop. Il faut se couvrir, il fait froid. Un froid sec, passe encore, mais un froid pluvieux c’est l’horreur…

 

En plus, les jours sont courts, le soleil aux abonnés absents, la vitamine D qui manque. Il y a de quoi déglinguer la plus parfaite des machines….

 

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Alors quand vient le printemps, la nature qui refleurit, les bourgeons qui s’annoncent, les arbres en fleur, les jours qui s’allongent, les températures qui remontent, tout va bien. Les terrasses de café se remplissent, les jolies filles ont de nouveau le sourire, les promeneurs sont plus avenants… Tout cela crée de la joie, de la convivialité, de la disponibilité. Les  visages s’éclairent à nouveau, l’espace est rempli d’un « je ne sais quoi » qui frémit à nouveau.

 

Mais quand on pense directement de l’hiver à l’été, comme c’est un peu le cas, de nos jours, alors là, c’est carrément l’extase !... On dirait que le Sud a envahi le Nord, et comme vous le savez, le Sud, moi, j’aime !...Je sais bien que les gens du Nord, ont dans le cœur, tout ce qu’ils n’ont pas dehors (merci, Enrico), mais en hiver, tout me laisse penser que ce cœur est un peu au frigo, comme la température…

 

Alors, quand vient l’été et le soleil, l’humeur vagabonde n’est plus la même. Comme un pétale, elle s’ouvre à la vie, à la plénitude de l’instant, à l’émerveillement du moment, bref à tout ce qui fait le sel de la vie, à la joie des rencontres ou l’éclat d’un sourire…

 

Métamorphoses, mutations, transformations… Tout se passe comme si la nature, accomplissant son cycle, remettait les pendules à l’heure pour accomplir une nouvelle phase ascendante, celle qui fait qu’il y a dans l’air un parfum que l’on hume avec plaisir et légèreté.

 

Alors humons dans la bonne humeur. De humeur à humour, il n’y a qu’un pas que nous franchirons dans l’allégresse !

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 2 Avril 2011

oligarchieL'oligarchie décrite et analysée par les intellectuels n'est pas une organisation ou système politique identifié en tant que tel. Le propre de cette oligarchie est d'être "invisible", c'est-à-dire sans structure apparente, sans hiérarchie, ni chef. C'est ce que mentionne Alain COTTA dans Le règne des oligarchies. L'auteur fait ici état du fonctionnement oligarchique de nos sociétés : partout sur la planète, le pouvoir est aux mains d'une poignée d'individus dans la sphère économique, financière, politique, sociale, médiatique.

Guidés par le seul appât du gain, les détenteurs du pouvoir économique et financier accroissent leur hégémonie en convertissant les élites politiques à l'idéologie du marché mondialisé et sans entrave (c'est-à-dire dérégulé). Le pouvoir de l'argent est sans partage et, tel un rouleau compresseur, semble avoir fait table rase de nos velléités démocratique. D'autant plus, nous dit Alain COTTA, que le citoyen a sombré dans une sorte d'apathie et se sent impuissant à opposer une quelconque résistance aux appétits dévastateurs des oligarques. Vous avez dit démocratie ? Un mythe.

Qui doit redevenir réalité, clame Hervé KEMPF dans L'oligarchie, ça suffit, vive la démocratie. Là aussi, l'auteur met en évidence (de manière très documentée) la main mise sur le pouvoir par une caste détentrice de capitaux (en gros les riches) qui entend bien accroître et défendre ses privilèges au détriment des populations. Point de démocratie donc, mais une oligarchie prédatrice et consciente de son pouvoir. Mais l'auteur ne s'arrête pas à  ce froid constat. Il invite en effet à réinventer la démocratie, à lui redonner sens et corps, bref à mettre fin au diktat des oligarques. Hervé KEMPF lie cette indispensable résurgence démocratique aux problèmes écologiques : la gestion de nos ressources et leur exploitation concerne l'ensemble des citoyens. C'est notre "bien commun" et doit donc occuper une place centrale dans nos démocraties.

Mais ce n'est pas le seul bien que nous possédons. Dans où est passé le bien commun ?, François FLAHAUT dépoussière cette antique notion et tente de la redéfinir par une approche plus concrète et plus exhaustive. Il s'agit ici de dépasser le cadre purement économique du bien (entendu le bien matériel et marchand, érigé en valeur suprême, mesurable, quantifiable et donc seul digne d'intérêt pour la sphère économique) pour se pencher sur les autres biens, matériels ou immatériels, existant dans la vie sociale, à titre individuel et collectif. La lutte face au pouvoir économique et son dogme marchand passe alors par la défense et la promotion de ces biens communs. (A suivre...)

Pour une discussion sur le thème de La démocratie, dans quel état ? Rendez-vous avec les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon ce samedi à 17h à la libraire  Folies d'encre du 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois

Source : Aurélien Picot Gazette de Folies d'encre. Avril 2011.

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 2 Avril 2011

Il semblerait que nos démocraties modernes souffrent de quelques maux et se posent des questions existentielles. Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j'erre ? Et plus fondamentalement : suis-je vraiment ?

Cette question est en effet au coeur de nombreux ouvrages actuels dans le domaine des sciences sociales. Les analyses critiques portent sur les rouages décisionnels de nos sociétés dites démocratiques. Leurs auteurs mettent en exergue les (trop grandes) connivences entre les élites économiques, financières et politiques, lesquelles prendraient alors des décisions sans tenir compte de l'avis des populations. L'intérêt particulier (de ces élites) prévaudrait systématiquement sur l'intérêt général, les acteurs économiques et financiers les plus puissants réussissant à influencer les politiques afin que ces derniers prennent des décisions en leur faveur.

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Il y aurait donc quelque chose de pourri au royaume de la démocratie ?

Mais revenons à la base. Démocratie : demos cratos, le pouvoir du peuple. Née à Athènes au Vème siècle avant J.C., cette conception du pouvoir politique entend donner au peuple une entière souveraineté dans la gestion des affaires de la cité. Dans un tel régime, le peuple doit décider souverainement et collectivement de son avenir, de sa destinée. Par peuple, il faut ici entendre les "hommes libres". La démocratie athénienne distinguait en effet l'homme libre, véritable citoyen prenant effectivement part aux affaires de la cité, et l'esclave qui, par définition, n'était pas libre et n'avait donc pas son mot à dire.

L'autonomie individuelle et collective est donc à la fois le principe et la finalité de la démocratie. Puisque le pouvoir n'appartient à personne en particulier mais au peuple en général, le régime démocratique s'oppose de fait aux autres formes de régimes tels que la théocratie, la monarchie, l'autocratie, la ploutocratie et... l'oligarchie.

Nous y voilà. C'est ici que le bât blesse. En fait de bas, il s'agirait plutôt de haut... du panier. L'oligarchie est un régime dans lequel le pouvoir est aux mains d'un petit groupe d'individus. En démocratie, le choix politique est fondé sur un principe égalitaire ( 1 citoyen = 1 voix) qui, couplé à un système de représentativité, permet aux voix majoritaires de mettre au pouvoir leur représentant, censé défendre l'intérêt général, c'est-à-dire celui du plus grand nombre. Le primat de l'intérêt général est donc normalement assuré par le vote des citoyens, qui conservent ainsi leur souveraineté.

C'est le système politique adopté par de nombreuses sociétés, dont la nôtre. Nos institutions sont effectivement démocratiques : le droit de vote est garanti, chacun peut s'exprimer, fonder un parti, etc. Dès lors, nous ne pouvons affirmer être dans un système oligarchique, institué et assumé en tant que tel. Et pourtant... (A suivre...)

Pour une discussion sur le thème de La démocratie, dans quel état ? Rendez-vous avec les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon ce samedi à 16h à la libraire  Folies d'encre du 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois.

Source : Aurélien Picot Gazette de Folies d'encre. Avril 2011.

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Rédigé par Aulnaylibre !

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