Publié le 5 Décembre 2015

Le Créa d’Aulnay-sous-Bois en séance de dédicaces au salon du livre et la presse jeunesse de Montreuil

« Les Indiens sont à l’Ouest », voici la comédie musicale composée par l’artiste toulousaine Juliette. Sous la direction de Didier Grojsman, les 60 jeunes interprètes du Créa d’Aulnay-sous-Bois ont participé à la réalisation d’un livre disque. Ce dimanche de 11 heures à midi une séance de dédicaces est organisée au salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil à l’espace Pépites 2015. Les jeunes donneront de la voix pour un mini-concert le même jour à Paris à 15 h 30. A l’issue de la séance, une dédicace sera organisée en présence de la compositrice, Juliette, de l’auteur, Christian Eymery, et de l’illustrateur, Etienne Friess.

A 11 heures au Salon du livre de Montreuil. A 15 h 30. Inscription à charlotte@chantelivre.com pour le concert au 13, rue de Sèvres (M° Sèvres-Babylone). Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #culture

Publié le 4 Décembre 2015

Ce soir à 20 heures le quartier devant les laboratoires de l'Oréal à l’angle Arthur Chevalier et Eugène Schueller à Aulnay-sous-Bois était complètement bouclé, la route barrée sur un large périmètre et le rideau des commerces baissé suite à la présence d'un colis suspect.

Une équipe de démineur a été envoyée sur place. Nous avons assisté à la scène que nous partageons aux travers de ces vidéos.

Au final une valise vide, ce que nous préférons à la présence d'un explosif.

Marc Masnikosa

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Rédigé par Marc Masnikosa

Publié dans #Un autre regard par Marc Masnikosa

Publié le 4 Décembre 2015

Thierry Bin enfant des 3000 à Aulnay-sous-Bois devenu star du football au Cambodge

Si on lui avait dit il y a une dizaine d’années qu’il deviendrait une star du ballon rond dans le petit royaume d’Asie du Sud-Est, il n’y aurait pas cru ! Thierry Bin a grandi à Aulnay-sous-Bois, dans une famille de réfugiés cambodgiens ayant fui le régime Khmer Rouge, qui de 1975 à 1979, fit près de deux millions de morts.

C’est à l’ombre de la cité des 3 000 que l’enfant sage chausse ses premiers crampons, une fois ses devoirs finis, et après avoir aidé sa mère couturière à enfiler le fil dans les aiguilles. Il entre au CSL Aulnay à 12 ans, puis part se former au centre du RC Strasbourg. Après quelques années dans des clubs de CFA 2, du FC Saint-Jean au FC Aubervilliers, Thierry se demande quelle direction suivre. « J’avais commencé un BEP vente, mais je n’étais pas fait pour les études », relate le jeune homme de 24 ans, casquette, baskets et petits diamants à l’oreille. « A ce moment-là, j’ai décidé de me consacrer entièrement au foot, et s’il le fallait, de m’expatrier. » Thierry rejoint l’équipe nationale du Cambodge de France, une équipe amateur basée à Aubervilliers, où réside une importante communauté cambodgienne. A sa tête, Pen Path, une ancienne légende du football au Cambodge, s’emploie à créer des ponts avec leur pays d’origine.

En 2012, l’équipe s’envole pour une série de rencontres amicales au Cambodge, le second voyage pour Thierry après une première découverte en famille. Repéré par le Phnom Penh Crown, un des plus gros clubs de la capitale, il se voit proposer un contrat d’un an.

Numéro 93, en hommage à son département natal

Une belle opportunité, mais un retour aux racines qui inquiète sa mère, traumatisée par ses souvenirs de la guerre. Pourtant, elle reconnaît que le Cambodge s’est modernisé et décide de croire en la bonne étoile de son fils. A 21 ans, Thierry signe, prend un aller simple pour le pays du sourire et débarque dans les rues grouillantes de Phnom Penh, écrasée sous ses 40 °C. Le jeune homme découvre les conditions de vie spartiates des joueurs cambodgiens.

« A mon arrivée, j’ai dû dormir sur des nattes, à dix dans la même chambre, laver mes vêtements à la main et manger du riz tous les jours ! », s’amuse aujourd’hui le numéro 93, choisi en hommage à son département natal. Thierry est alors épaulé par deux autres recrues franco-khmères avec qui il recrée une « french touch » en dénichant par exemple une adresse de kebab en ville. Il apprend la langue khmère et les spécificités du jeu local. Et même si le manque de sens tactique de ses coéquipiers lui fait parfois « péter un câble », Thierry s’accroche, progresse, et devient rapidement un leadeur sur le terrain.

« Ici, je fais ce que j’aime le plus au monde : je peux vivre ma passion »

Un tremplin qui lui ouvre les portes de l’équipe nationale l’année dernière. 2015 est l’année de sa consécration : Thierry marque le but décisif contre Macau, permettant au Cambodge d’être sélectionné pour les matchs éliminatoires de la Coupe du monde 2018 ! Une première historique pour une nation rompue aux défaites à deux chiffres. L’engouement pour le football explose, les stades débordent, et le binational devient un modèle pour la jeunesse.

Le beau gosse se fait aussi une place sous les projecteurs : modèle dans des pubs pour sous-vêtements à la David Beckham, égérie d’une marque d’eau, de cidre et d’une campagne contre le sida… Le banlieusard est même interpellé dans la rue pour poser sur des selfies ! « Ici, je fais ce que j’aime le plus au monde : je peux vivre ma passion, sourit Thierry. J’ai une chance unique de jouer à un niveau international. J’encourage tous les joueurs qui galèrent en France à venir découvrir l’Asie. C’est une période très excitante, car ici, tout est à construire. »

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 4 Décembre 2015

Aulnay-sous-Bois rend hommage aux morts pour la France au cours de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie

Un rassemblement et dépôt de gerbes est programmé le samedi 5 décembre 2015 à 11h au carré militaire du nouveau cimetière à Aulnay-sous-Bois. Il s’agit de rendre hommage aux morts pour la France au cours de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.

Source : site de la ville d’Aulnay-sous-Bois

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 4 Décembre 2015

Multiplication des colis suspects sur la ligne du RER B

Jérôme Lefèvre, directeur de la ligne B du RER, rencontré par le journal Le Parisien ce jeudi au centre de commandement de la ligne du RER B à Paris, évoque l’impact des « colis suspects », ces bagages oubliés, qui ont d’importantes répercussions sur le trafic.

Combien de colis suspects ont été signalés sur la ligne B ?

JÉRÔME LEFÈVRE. 46 colis en novembre, quatre fois plus qu’en temps normal. Pour le seul vendredi 27 novembre, il y a eu 4 colis signalés : à Gare du Nord, Luxembourg et Châtelet à 17 h 30. Un objet abandonné sur une ligne a des répercussions ailleurs. Un colis suspect sur la ligne A, vendredi, a très fortement perturbé le trafic pendant 40 minutes et touché 150 000 voyageurs des lignes A, B et D. Il a fallu deux heures pour un retour à la normale. Du 13 au 22 novembre, la ponctualité du RER B a baissé de 3 points (87 % au lieu de 90 %), ce qui représente 30 % de voyageurs en retard en plus sur cette période.

Pourquoi le trafic est-il interrompu dans un sens, pas dans l’autre ?

Nous appliquons les directives de la police. Si elle estime que des piles de béton qui séparent les voies écartent le risque sur l’autre voie, et qu’on peut continuer à circuler, on le fait. Arrêter tous les trains en même temps, c’est aussi risquer que les voyageurs descendent sur les voies. Il s’agit toujours jusqu’à présent de bagages oubliés, il faudrait que les voyageurs prennent soin de leurs affaires et ne les oublient pas ! Mais on est obligés de prendre des précautions en s’appuyant sur l’expertise de la police parce qu’un jour, malheureusement, on peut tomber sur un acte malveillant.

De quelle marge de manœuvre disposez-vous ?

On peut faire faire demi-tour aux trains sur les terminus provisoires (Denfert-Rochereau et Gare du Nord), en amont ou aval du périmètre de sécurité. L’ouverture, depuis l’été, d’une antenne du laboratoire central de la préfecture de police à proximité de Gare du Nord a permis de réduire les délais d’intervention des services de déminage. C’est précieux. L’ouverture d’une antenne à Châtelet, l’un des plus gros pôles ferroviaires du monde, aurait aussi du sens.

La ligne B est une ligne sensible en matière de sécurité. Quel est le moral des agents actuellement ?

Des agents d’orientation de chez nous ont été directement témoins des attentats au Stade de France, le 13 novembre, nous leur avons proposé un soutien psychologique. Nous avons aussi renforcé les équipes de sécurité ferroviaires, ils sont 250 à être mobilisés sur la ligne B en ce moment. Dès le 14 novembre, le RER circulait. Il est important que le transport continue de circuler, pour montrer que la vie continue. Et avec la COP 21, le monde entier nous regarde, il faut qu’on ait le sourire.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 4 Décembre 2015

Suite à l’annonce des dates du futur débat public concernant le projet de centre commercial EuropaCity à Gonesse, vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse commun FNE idf et CPTG.

A la veille des élections régionales le projet de centre commercial EuropaCity de Gonesse ne fait pas l’unanimité
A la veille des élections régionales le projet de centre commercial EuropaCity de Gonesse ne fait pas l’unanimité

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Communiqués

Publié le 4 Décembre 2015

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’un communiqué de presse de la ville d’Aulnay-sous-Bois relatif à la tenue du marché de Noël 2015 qui débute ce soir au parc Dumont.

Le marché de Noël 2015 à Aulnay-sous-Bois c’est maintenant !
Le marché de Noël 2015 à Aulnay-sous-Bois c’est maintenant !
Le marché de Noël 2015 à Aulnay-sous-Bois c’est maintenant !

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 4 Décembre 2015

Cambriolage à l’agence Pôle emploi d’Aulnay-sous-Bois

Coïncidence ou acharnement ? Trois agences Pôle emploi ont été cambriolées en l’espace de dix jours en Seine-Saint-Denis. La série a débuté dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 novembre, à Sevran. Les voleurs sont entrés par effraction dans une salle au rez-de-chaussée du bâtiment, situé rue Paul-Langevin.

Ils ont dérobé des vidéoprojecteurs, un ordinateur portable et des chèques cadeaux et des tickets restaurants. « Quand on est arrivé au travail lundi, tout avait déjà été nettoyé. C’est comme s’il ne s’était rien passé », assure un agent.

Quelques jours plus tard, toujours à Sevran, une autre structure, municipale cette fois, a été « visitée » : le Pôle emploi formation, situé avenue Salvador-Allende. Les intrus n’ont toutefois pas trouvé grand-chose : des clés de voiture, un peu d’argent en liquide… La mairie a déposé plainte. Cette semaine, deux autres agences ont été la cible d’intrusions et de vandalisme. Il s’agit des Pôle emploi de Livry-Gargan et d’Aulnay, cambriolés dans la nuit du lundi au mardi. « L’agence de Livry a été mise sens dessus dessous.

A Aulnay, il y a eu plus de casse. Il a fallu faire appel à des ouvriers pour remettre les lieux en état », indique une syndicaliste. L’agence d’Aulnay n’aurait pas pu rouvrir ses portes dès le matin. Mais dans l’ensemble, ces cambriolages n’ont pas eu d’impact sur le fonctionnement des agences, et l’accueil du public.

La direction régionale de Pôle emploi n’est pas en mesure d’établir avec précision l’ampleur du préjudice. Et préfère rester prudente sur l’interprétation de ces incidents répétés : « C’est vrai que les cambriolages sont assez rares. Ce qui est nouveau, c’est qu’ils aient lieu en un temps si rapproché », souligne un porte-parole.

Ce dernier insiste sur un point : « Nos locaux sont protégés, il y a un système de vidéoprotection. » Les images des caméras ont d’ailleurs été exploitées par la police, notamment à Sevran. Pôle emploi indique enfin avoir pris des mesures pour ses agences du 93 : « On a travaillé avec la police pour renforcer les rondes, et on a rappelé les consignes aux vigiles de la société de surveillance à distance. »

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 3 Décembre 2015

Quatre jeunes d’Aulnay-sous-Bois rêvent de l’Eurovision 2016 !

«Une aventure musicale et humaine.» Quatre jeunes habitants d’Aulnay-sous-Bois se verraient bien représenter la France lors du prochain concours de l’Eurovision, prévu en mai prochain à Stockholm (Suède).

Agés de 15 à 24 ans, le chanteur Monir et ses trois choristes Anaïs, Einath et Théo mûrissent ce rêve fou depuis plus d’un an. A force de ténacité, et soutenus par plusieurs partenaires privés et publics, dont la mairie, ces Aulnaysiens ont réussi à enregistrer la chanson qu’ils espèrent pouvoir présenter en mai prochain sur la scène suédoise. «Emmène-moi» a été produite en octobre, avec l’orchestre symphonique des jeunes du conservatoire de musique d’Aulnay-sous-Bois, ainsi qu’un orchestre pop.

Déjà un passage à la télévision

Pour éviter tout risque de disqualification, ils ne peuvent cependant pas diffuser la chanson avant que le comité de sélection de France Télévisions ait pris sa décision. Celle-ci devrait intervenir d’ici au début de l’année prochaine. Les quatres jeunes musiciens peuvent néanmoins déjà compter sur les nombreux soutiens qui leurs sont témoignés par les Internautes, via leurs pages Facebook et Twitter. Ils ont également été interviewés sur Canal +, dans l'émission La Nouvelle Edition.

Source : http://www.directmatin.fr

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 2 Décembre 2015

Tous solidaires pour le téléthon 2015 à Aulnay-sous-Bois

Comme tous les ans, la ville d’Aulnay-sous-Bois participe au Téléthon. Associations, sportifs, entreprises, commerçants et les services de la mairie d’Aulnay-sous-Bois s’engagent pour aider l’AFM dans son action de guérison et d’accompagnement des malades ainsi que de leurs familles.

Vous trouverez l’ensemble des événements programmés dans notre commune autour du téléthon les vendredi 4 et samedi 5 décembre 2015 en cliquant sur le lien : ici

Source : site internet de la ville d’Aulnay-sous-Bois

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Santé

Publié le 2 Décembre 2015

Les huit derniers « survivants » de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois

Le rituel semble ubuesque, mais immuable. Tous les matins, à 6 h 46, franchir le tourniquet de l'usine. Puis en ressortir à 14 h 37. Des horaires calqués sur ceux de l'ancienne équipe du matin, à l'époque où les ateliers de PSA Aulnay tournaient encore. L'usine automobile est officiellement fermée depuis. .. décembre 2013. L'un des trois ateliers a été démoli. Mais les derniers salariés concernés par le plan social continuent à pointer.

« On a vidé les bureaux, trié les documents »

Ils sont encore huit. Sept hommes et une femme, reconnus handicapés. C'est à ce titre qu'ils ont pu rester jusqu'à deux ans de plus dans les effectifs de PSA. Le dispositif s'achève fin décembre et ils devront quitter l'usine. Du lundi au vendredi, ils entrent dans un bâtiment administratif du site. S'installent dans une salle, équipée de quelques ordinateurs et d'une connexion Internet. Deux encadrants sont là aussi, ainsi qu'un préventeur sécurité, et un employé chargé de la paie. « Au début, on avait des activités, se souvient l'un d'eux. On a vidé les bureaux, trié les documents, déplacé les voitures sur les parkings... »

Au début, c'était en juin 2013. Dans le cadre du plan social, PSA a proposé à ses salariés dits « fragiles » d'intégrer une « équipe multi-activités ». 89 ont accepté. Alors que le couperet du licenciement devait tomber début 2014, ils ont pu rester à Aulnay, pour bénéficier d'un « suivi individualisé ». Avec l'espoir d'obtenir une mutation au sein du groupe, ou de trouver un nouvel emploi à l'extérieur.

Au fil du temps, les collègues sont partis

Mutation, congé « senior », ou départ dit volontaire, au fil du temps, les collègues sont partis. Des formations ou des remises à niveau ont eu lieu : français, maths, informatique... Une session « soins et beauté » de trois jours. Serge, 50 ans, ancien responsable d'unité, a pu passer son permis car. Puis les activités se sont raréfiées. Le temps paraît long aux derniers d'Aulnay.

Aujourd'hui, seule Elena a encore de quoi s'occuper : « Je scanne des documents pour les archives de l'usine de Poissy », indique cette blonde de 43 ans, au regard fatigué. Lundi, elle a fondu en larmes en découvrant la lettre recommandée de PSA : « Ils me proposent un poste à Poissy, c'est le même que celui que j'ai refusé il y a quelques mois. Il n'est pas adapté à mon handicap. Et je n'ai pas de moyen de transport pour y aller de chez moi, à Bobigny », affirme-t-elle. Elena n'a qu'un vœu : rester au sein du groupe automobile. « C'est ce qu'on veut tous. Comment on pourrait retrouver du travail ailleurs alors que les gens en bonne santé n'y arrivent pas ? » argumente Aziz, 43 ans et le dos abîmé après vingt-trois ans à l'usine.

La direction assure poursuivre « le travail de reclassement »

Un porte-parole de PSA indique que l'entreprise poursuit « le travail individuel de reclassement [...] pour faire des propositions de postes adaptées aux restrictions médicales de chacun en tenant compte de leur lieu d'habitation ». Parmi les derniers d'Aulnay, certains viennent effectivement de recevoir une offre. A Poissy, Saint-Ouen... ou Valenciennes, pour Serge. « A deux heures de chez moi », commente cet ancien responsable d'unité. Patrick et Bruno, la cinquantaine, 20 et 28 ans d'ancienneté, attendent toujours. En dehors d'une mission en Esat (établissement pour travailleurs handicapés) de quelques semaines, ils affirment encore n'avoir reçu « aucune proposition » de mutation.

Le tribunal des prud'hommes de Bobigny, saisi par 161 anciens salariés de PSA-Aulnay, devait rendre sa décision hier. Ce ne sera finalement que le 15 décembre. Les magistrats doivent se prononcer sur la régularité de leur licenciement, en 2013. Une seconde audience, portant sur 200 dossiers, doit avoir lieu le 8 décembre.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 2 Décembre 2015

Intervention de la police au foyer de travailleurs migrants du Gros Saule à Aulnay-sous-Bois

Deux hommes étaient toujours en garde à vue hier soir, après les tensions survenues aux abords du foyer de travailleurs migrants du Gros-Saule à Aulnay. La police est intervenue en cours de matinée, alors qu'une partie des résidents s'étaient rassemblés aux portes du bâtiment. Une policière a été blessée au crâne par un projectile ; un résident du foyer a été plus légèrement commotionné, un troisième a été incommodé par le gaz lacrymogène. Les forces de l'ordre ont ensuite temporairement bloqué l'accès à l'immeuble, obligeant les résidents à rester à l'extérieur.

Les résidents voulaient empêcher le déménagement

Au point de départ, ces derniers s'étaient groupés pour tenter d'empêcher une société de déménagement de pénétrer dans le foyer. Celui-ci, vétuste, doit être démoli. Les occupants doivent intégrer un bâtiment neuf construit à proximité. Le gestionnaire Coallia avait lancé le déménagement lundi, et 74 résidents se sont installés dans leurs nouvelles chambres.

Mais hier, d'autres se sont opposés à la poursuite du transfert, brandissant une série de revendications. Leur grief principal porte sur l'absence d'une cuisine collective, élément central dans la vie du foyer, qui compte environ 300 personnes. « Elle faisait partie du premier plan, puis a disparu », assure Mahamadou Sidibé, de la coordination des délégués de foyer. L'installation d'un bungalow provisoire, équipé de quelques plaques de cuisson, dans la cour du nouveau bâtiment, n'a pas convaincu.

L'arrivée de représentants de Coallia, en présence d'un huissier, semble avoir fait redoubler la tension, et entraîné l'intervention de la police, dans des circonstances quelque peu confuses. « Ils ont frappé un vieux monsieur », affirme un résident, ce que l'on conteste du côté des forces de l'ordre. L'opération a été jugée disproportionnée par des militants et élus, tels qu'Oussouf Siby, secrétaire de la section PS, ou le communiste Miguel Hernandez. Du côté de Coallia, on se dit « surpris » de cette grogne : « Nous travaillons avec les résidents depuis longtemps. Ils habitent un foyer vétuste et vont dans des logements individuels, confortables », note Nordine Djebarat, directeur régional, qui ajoute qu'une nouvelle réunion de négociations s'est tenue hier après-midi.

Selon lui, le déménagement pourrait reprendre « dans les prochains jours ». « Tant que nous n'aurons pas été entendus, nous ne bougerons pas », assure Mahamadou Sidibé.

Source : Le Parisien / Photo : MonAulnay.com

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Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 1 Décembre 2015

161 anciens salariés de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois fixés aujourd’hui sur la régularité de leur licenciement

Ce fut l'un des plus importants plans sociaux de ces dernières années: le tribunal des prud'hommes de Bobigny, saisi par 161 anciens salariés de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) qui contestent la régularité de leur licenciement en mai 2013, rend sa décision mardi 1er décembre.

Ces ex-PSA, pour la plupart adhérents au syndicat Sud, contestent l'existence d'un motif économique à la fermeture de cette usine du nord de Paris et accusent le constructeur automobile de ne pas avoir respecté ses obligations en matière de reclassement. Ils réclament plusieurs dizaines de milliers d'euros de compensations financières.

Le plan de restructuration du groupe PSA Peugeot Citroën, en difficultés financières, s'était soldé par la suppression de 11.600 postes entre fin 2011 et fin 2013. L'usine d'Aulnay, qui employait 3.000 salariés en 2012, a produit sa dernière voiture, une Citroën C3, en octobre 2013.

Lors de l'audience, le 23 juin dernier dans une salle comble, leur avocat Me Fiodor Rilov s'était employé à démontrer le "caractère illicite" selon lui de l'accord de fin de grève signé entre 550 salariés et la direction.

Après avoir bloqué l'usine pendant quatre mois en 2013 pour s'opposer à sa fermeture, les grévistes avaient accepté de mettre fin au mouvement en échange d'une indemnité supplémentaire de 19.700 euros.

La direction avait fait valoir au contraire que l'accord était parfaitement régulier, dès lors qu'il avait été entériné par les "principales organisations syndicales", dont la CGT, forte de près de 35% des voix auprès des ouvriers, et la CFDT (5%). Sud (12%) n'était pas signataire.

Me Rilov avait également dénoncé le fait que ces licenciements n'avaient "aucune justification économique valable", PSA s'étant selon lui servi de la crise économique mondiale comme d'un "prétexte" pour mener à bien une stratégie de délocalisation mûrie de longue date.

Au total, plusieurs centaines d'anciens salariés, regroupés en fonction de leur appartenance syndicale, ont saisi la justice pour contester les conditions de leur licenciement.

Le 8 décembre, le tribunal des prud'hommes de Bobigny examinera ainsi la demande de la CGT d'Aulnay qui réclame pour sa part que l'indemnité obtenue dans le cadre de l'accord de fin de grève soit élargie à l'ensemble des grévistes.

Selon le syndicat, cette prime a été accordée par la direction "à la tête du client", selon des "critères flous".

Source : https://www.am-today.com evs/sab/thm/spi © 2015AFP

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Publié dans #Emploi

Publié le 1 Décembre 2015

Marc Lavoine et Raymond Domenech autour du député du 93 Daniel Goldberg pour défendre la République contre le terrorisme

Que faire des lendemains des attentats du 13 novembre ? Une certitude semble résister au chaos : l’état d’urgence ne réglera pas tout. « L’éradication de ce mal nécessitera l’implication de toute la communauté française, riche de sa diversité », avancent d’une même voix des personnalités, signataire d’un appel publié récemment dans le Huffington Post et qui a donné lieu à un rassemblement, à l’Assemblée nationale, en fin de semaine dernière, avec pour mot de ralliement « la République au cœur ».

Le chanteur Marc Lavoine, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de football Raymond Domenech, l’ex ministre Fadela Amara, et quelques dizaines d’autres citoyens, psychiatre, cardiologue, sportif, historien, islamologue, dirigeants d’entreprise, artistes, policier, historien ont été réunis salle Colbert par l’intermédiaire du député du 93 Daniel Goldberg (PS), soucieux d’aider le « sursaut républicain » à s’organiser.

« Trente ans après la marche des beurs, on ne pensait pas être là, à parler de ça », avoue Abdel Aïssou, patron de Ranstadt, société d’intérim, et ami de longue lutte de Daniel Goldberg. Dans la salle l’émotion est palpable. Chacun raconte, en mots, en silence, ou en chanson, comme le chanteur Marc Lavoine, son émotion, la perte d’un proche, la peur. Il y a urgence à « sauver les enfants de la République », intervient François Pupponi, élu socialiste lui aussi, dans le Val-d’Oise.

L’appel de Domenech aux sportifs

Une jeune étudiante en sciences politique de 22 ans se souvient de cette phrase de Jacques Chirac, en 2005, qui disait que « tous les enfants des quartiers sont des enfants de la République ». « Il est temps de se mettre au travail ! » lâche-t-elle, sous les applaudissements. Les chemins sont pluriels : soutenir l’école et les enseignants « plutôt que les décrier et les maltraiter », estime une prof de l’internat d’excellence de Sourdun (Seine-et-Marne).

« Aider le travail », suggère Francis Dubrac, qui a contribué à la construction du Stade de France, qui emploie 300 jeunes de Saint-Denis et La Courneuve dans son entreprise de travaux publics. Raymond Domenech lance, lui, un appel aux sportifs. « Avant les sportifs étaient toujours un peu à part, là on a été touchés, ça donne un devoir, je lance un appel aux sportifs, vous avez un devoir de défendre la République, exprimez-vous ».

Tous ont conscience que cet appel n’est qu’un début, reste maintenant à concrétiser cet élan.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal