amiante

Publié le 9 Janvier 2012

On ne peut pas écrire que la réunion de samedi matin relative à l'état de l'école en préfabriqués du Bourg 2 et du devenir du chantier de dépollution de l'ancienne usine d'amiante ait drainé beaucoup de monde. En effet, à peine 50 à 60 personnes avaient jugé utile de faire le déplacement. Voici cependant en quelques lignes l'essentiel de ce qu'il faut en retenir. La première partie de ce compte-rendu sera consacrée à l'état des préfabriqués et la seconde au possible calendrier de fin des travaux de désamiantage...

reunionamiante.JPG

Tout d'abord, et ce fût le premier élément d'information important de la matinée, les préfabriqués qui servent d'école provisoire pour le Bourg 2 sont considérés comme ne présentant aucun danger pour leurs occupants. Trois expertises ont été menées. Une par les services techniques de la mairie (au printemps 2011), les deux autres (en fin d'année dernière) par un cabinet indépendant de Noisy-le-Sec appelé DEKRA et par la Commission Communale d'Hygiène et Sécurité. Elles ont toutes abouti à cette conclusion. Les enfants et les enseignants devront donc rester dans les locaux précaires actuels jusqu'à la fin de la présente année scolaire.

DSC09812.resized.jpgUne veille spéciale et permanente assurée par les services techniques de la mairie devrait effectuer les travaux nécessaires pour maintenir les préfabriqués dans un état aussi convenable que possible d'ici là. Ce dispositif n'a pas franchement convaincu, ni le corps enseignant, ni les parents d'élèves qui ont parfois réagi très vivement. Par exemple, la réfection complète de la toiture effectuée récemment sur les bâtiments de la maternelle du Bourg 2 s'avère inefficace puisque des infiltrations d'eau ont réapparu dès les premières pluies ! De même, le rapport d'audit technique du cabinet indépendant basé sur des considérations essentiellement visuelles a été loin de faire l'unanimité.

D'une manière générale, les principaux griefs envers la municipalité tournent autour de son incapacité à avoir soit construit une nouvelle école ou alors pris l'initiative de changer l'ensemble des préfabriqués. Certains considèrent que, compte tenu de l'allongement des travaux de désamiantage, des solutions alternatives auraient dû être envisagées plus tôt. D'autres enfin pensent avoir été maintenus dans l'illusion d'une réintégration dans les locaux d'origine pendant quatre années alors qu'elle n'est tout simplement pas encore intervenue...

La réintégration du Bourg 2 dépend principalement du calendrier de fin des travaux de dépollution du site de l'ancienne usine d'amiante. C'est ce que nous évoquerons dans la seconde partie à suivre...

      

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 6 Janvier 2012

DSC09820.resized.jpgComme évoqué lors d'un article précédent (ici), la liste d'union des parents d'élèves maternelle et Bourg 1 primaire organisait ce soir à 19h une réunion d'information pour faire un point notamment sur l'état des préfabriqués qui font office d'école pour les élèves du Bourg 2 en attendant la fin du chantier de l'ancienne usine d'amiante.

Devant une vingtaine de personnes nous avons donc pu évoquer les résultats des expertises menées par les deux commissions d'hygiène et sécurité. Il semblerait qu'elles aient jugé que les préfabriqués pouvaient continuer à être occupés. Si la municipalité s'appuie sur ces rapports elle devrait être confortée dans l'idée qu'avec des travaux réguliers ces structures précaires sont susceptibles de durer encore quelques temps. Du moins jusqu'à une réintégration éventuelle dans les locaux d'origine du Bourg 2.

Toutefois, la conclusion de l'expertise effectuée par le cabinet indépendant choisi par la mairie, a de quoi laisser perplexe après lecture. Jugez plutôt :

conclusionrapport.jpg

Les bâtiments de cette école maternelle peuvent être occupés à condition de respecter les règles essentielles d'occupation, d'entretien et les protocoles de nettoyage en adéquation avec le type de fréquentation des lieux. Sans vouloir être méchant, cette rédaction n'est pas franchement très claire, ni spécialement convaincante... Alors espérons que demain matin à 9h30 au réfectoire du Bourg 2 ( situé à proximité du parking du Soleil-Levant, 39 rue de Sevran exactement ) le maire Gérard Ségura saura se montrer plus persuasif pour rassurer les parents...

Pour être totalement transparent, je précise que je suis actuellement moi-même parent d'élève FCPE à l'école primaire du Bourg 1 classe CE1. J'ai également été parent d'élèves à l'école maternelle du Bourg 2 dans les préfabriqués pendant trois ans à la LIPE (Liste Indépendante des Parents d'Elèves).

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 5 Janvier 2012

chantier-250x187Dans son édition Seine-Saint-Denis du mardi 3 janvier 2012, le journal le Parisien consacrait une large place aux différents chantiers ou travaux d'aménagement qui s'annoncent dans la plupart des villes du département en cette année nouvelle.

A ce titre, un petit encart consacré à Aulnay-sous-Bois semble avancer l'idée d'une fin de la dépollution du terrain du Comptoir des minéraux et matières premières (CMMP), c'est à dire du site de l'ancienne usine d'amiante, pour l'année 2012. Le quotidien écrit pourtant, juste à la suite, attendre la publication du rapport de l'experte nommée dans le cadre de cette procédure.

Malgré cette réserve, il semblerait, d'après nos informations, que la fin du chantier de dépollution soit effectivement programmée pour cette année. Les lignes qui suivent sont bien entendu à prendre au conditionnel, mais l'experte devrait en effet proposer une restriction d'usage illimitée du site compte tenu de la présence de crocidolite dans les sols. Pour rappel, le crocidolite appelé aussi amiante bleu est particulièrement nocif pour l'homme.    

crocidoliteamiantebleu.gifToutefois, en raison de la présence des blocs de béton sur le site, l'expertise estimerait que les fibres d'amiante sont captives de la matrice-sol et ne s'en échappent pas. L'impact "santé" sur l'école et les riverains serait donc aujourd'hui maîtrisé et inexistant. Cette analyse signifierait donc, de fait, que les conditions de réintégration des élèves du Bourg 2, pour le moment délocalisés dans des préfabriqués, dans leurs locaux d'origine pourraient être réunies. Enfin, le montant estimé des coûts liés au traitement final du chantier irait d'une fourchette comprise entre 400 000 et 900 000 euros.

Cette nouvelle, si elle était confirmée, scellerait le début de la fin des travaux de désamiantage. Il resterait néanmoins un certain nombre de questions en suspens. Les résultats de l'expertise seront-ils jugés satisfaisants par les associations et la population ? La municipalité devra-t-elle s'acquitter de la totalité de la note ? Les procédures judiciaires censées faire respecter le principe du pollueur-payeur aboutiront-elles et si oui à quelle échéance ? Et n'oublions pas non plus la recherche en cours des victimes de cette usine poison.

En résumé et vous l'aurez compris, tout est encore loin d'être fini...

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 4 Janvier 2012

DSC09812.resized.jpgComme vous le savez déjà probablement,  la municipalité, à travers le maire Gérard Ségura, a invité les parents d'élèves du Bourg 2 à une réunion publique le samedi 7 janvier à 9h30 au réfectoire du Bourg 2 situé rue de Sevran. L'objet de cette rencontre sera notamment de faire le point et d'échanger sur l'état de l'école provisoire en préfabriqués du Bourg 2.

La veille, la liste d'union des parents d'élèves maternelle et Bourg 1 primaire organise également une réunion à 19h à la cantine de l'école primaire du Bourg 1 pour échanger, débattre et se concerter afin de préparer la rencontre avec M. le Maire. L'affiche qui annonce cet événement comporte quelques passages étonnants.

Tout d'abord, la liste d'union semble sous-entendre que l'autre liste, FCPE celle-là, ait demandé à la mairie le changement des préfabriqués pendant les dernières vacances de Noël sans avoir d'abord concerté les parents d'élèves sur la question. C'est évidemment totalement faux. Une pétition ayant réuni environ 200 signatures prouve au contraire que le temps nécessaire a été pris pour conforter la FCPE dans la légitimité de son action.   

listeunion.jpgLa liste d'union enfonce ensuite le clou en expliquant qu'aucune décision ne saurait être prise par l'exécutif municipal sans l'avis de professionnels neutres et adaptés (un organisme indépendant et la commission d'hygiène et de sécurité). C'est un principe de bon sens que la FCPE n'a jamais contesté. C'est elle-même qui avait demandé une expertise objective de l'état de l'école provisoire au printemps 2011 !  Or, il a fallu attendre décembre pour qu'elle soit enfin effectuée. Ce ne sont donc pas moins de neuf mois qui ont été perdus dans cette affaire !

Le reste de la communication est, d'un certain point de vue, également troublant et semble montrer une grande proximité entre la municipalité et la liste d'union. Cette dernière rencontre en effet sans difficulté M. Le Maire et son adjointe à l'éducation Mme Siino qui acceptent spontanément de se déplacer pour une visite en forme d'état des lieux, pendant qu'en parallèle la liste FCPE se voit taxée de manipulation lorsqu'elle improvise un concert de casseroles avant un conseil municipal pour attirer l'attention et obtenir la même chose. N'y aurait-il pas eu deux poids, deux mesures dans la manière de traiter les deux listes ?

Depuis, conclut la liste d'union, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les services techniques sont à pied d'œuvre en permanence et M. Le Maire s'est engagé à effectuer une visite hebdomadaire pour s'assurer lui-même de l'avancement de la remise en état. S'il est vrai que des travaux ont bien eu lieu, ils semblent toutefois n'avoir pas totalement convaincu tous les parents d'élèves quant aux garanties de sécurité du site.      

Mais ne polémiquons pas davantage. Les résultats de l'expertise tant attendue sont proches. Alors, ne vivons pas de souvenirs et tournons la page en espérant simplement que la réunion programmée avec le maire samedi matin permettra de prendre un peu de hauteur au delà des points de vue contradictoires et parfois passionnés des uns et des autres. L'intérêt et le succès de cette rencontre en dépendent...

Mise à jour : Pour être totalement transparent, je précise que je suis actuellement moi-même parent d'élève FCPE à l'école primaire du Bourg 1 classe CE1. J'ai également été parent d'élèves à l'école maternelle du Bourg 2 dans les préfabriqués pendant trois ans à la LIPE (Liste Indépendante des Parents d'Elèves).

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Décembre 2011

algecoRésumons les choses simplement. Forts d'une pétition de deux cent signatures, les parents d'élèves de la liste FCPE de l'école maternelle du Bourg, élue à une large majorité, écrivent au préfet de Seine-Saint-Denis pour l'alerter des dangers que courent les enfants scolarisés dans des préfabriqués délabrés suite à l'allongement de la durée des travaux de dépollution de l'ancienne usine d'amiante.

Interpellé de la même manière sur ce sujet, le maire Gérard Ségura semble faire la sourde oreille. Qu'à cela ne tienne, une petite quinzaine de ces mêmes parents d'élèves organisent un concert improvisé de casseroles un soir de conseil municipal afin d'engager le dialogue et rompre ce silence embarrassant. Sans plus de succès.  

Etrangement, en parallèle, un autre groupe de parents d'élèves de la même école, dont la légitimité n'est pas en cause puisqu'ils sont eux-mêmes élus bien que moins largement, organise sa propre action en recevant cette fois-ci un traitement bienveillant de ce même Gérard Ségura qui écrit de son côté au sous-préfet et programme une visite aujourd'hui des préfabriqués sans prévenir la liste FCPE mentionnée dans le paragraphe ci-dessus (voir le communiqué ici). Monsieur Ségura serait-il atteint du syndrome Docteur Jekyll et Mister Hyde ?

Plus sérieusement, comment peut-on en arriver là sur une question aussi vitale que celle de la sécurité des enfants qui est l'affaire de tous  ? Le maire d'une ville n'est-il pas censé savoir prendre de la hauteur pour rassembler au delà de ce qui pourrait  a priori diviser les parents ou les habitants ? N'est-ce pas son devoir premier lorsqu'une situation potentiellement conflictuelle se présente de calmer le jeu plutôt que de souffler sur les braises ? Ainsi, de ce point de vue, n'aurait-il pas été plus judicieux de mettre simplement tous les parents d'élèves, quelle que soit "l'étiquette", autour d'une table pour poser clairement et sereinement les problèmes et envisager ensemble des solutions expliquées et acceptées de tous plutôt que de jouer la carte de la division ?

chantier-250x187Franchement, de quoi le maire peut-il avoir peur ? Que la gestion pénible de cette fin de chantier de dépollution ne perce dans les médias ? Cette crainte est en soi un non sens. Quoi qu'on en dise, Gérard Ségura et son équipe ont parfaitement tenu leurs engagements sur cette question. Les bâtiments ont été démolis sous bulle étanche en toute transparence et dans des conditions de sécurité maximale.

Tout au plus peut-on reprocher aux élus de ne pas avoir mesuré dans quoi ils s'embarquaient. Mais avaient-ils toutes les clés en main pour clore cet épineux dossier dans des conditions optimum ? Entre la mauvaise foi du CMMP qui n'a jamais facilité les choses, l'imbroglio judiciaire long et incertain, l'étendue de la pollution des sols, l'absence de financements, rien n'aura été simple dans cette histoire. Mais, au moins, l'exécutif municipal aura-t-il eu le courage de prendre ses responsabilités et d'agir face à ce scandale sanitaire.  De ce point de vue, personne ne pourra le blâmer d'inertie.  

C'est pourquoi, dans ces conditions, "l'affaire des Algeco" de l'école maternelle du Bourg, où des parents d'élèves et des enseignants demandent simplement pour les enfants des conditions de scolarité décentes parait surréaliste compte-tenu des difficultés rencontrées pendant tout le déroulement du chantier. Il incombait à la municipalité, qui a déjà englouti près de 15 millions d'euros depuis le début de la dépollution, d'apporter des solutions concrètes et visibles pour rassurer tout le monde. Quel qu'en soit le prix. Changer ou louer de nouveaux Algeco à installer pendant les vacances scolaires ou même utiliser les locaux vacants d'une autre école, il y avait forcement une porte de sortie par le haut qui aurait évité cette mascarade inacceptable qui consiste à écouter une liste de parents d'élèves et pas l'autre.

A vouloir se lancer dans un incompréhensible double jeu, Gérard Ségura pourrait finir par perdre en crédibilité et voir cette fin de chantier se retourner contre lui...

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 14 Décembre 2011

chantier-250x187Comme chacun sait, le chantier de dépollution de l'ancienne usine d'amiante semble traîner en longueur. Aulnaylibre ! vous livre les derniers éléments d'information à ce sujet et répond à la question : où en sommes-nous vraiment ?

L'experte en charge de rédiger le rapport permettant de déclencher le processus final du chantier de dépollution de l'ancienne usine d'amiante  a obtenu du juge un délai supplémentaire jusqu'au 31 janvier 2012 pour le remettre. Ensuite, une audience en justice est prévue courant février 2012 pour  un jugement attendu au printemps.

Les travaux de désamiantage devraient alors durer entre 3 et 5 mois. Dans ces conditions, la rentrée dans les locaux originels de l'école du Bourg en septembre 2012 est possible, bien que des événements imprévus soient toujours possibles. Par exemple, les études de dépollution du sol censées avoir été  communiquées au Collectif des Victimes et riverains du CMMP en novembre dernier n'ont toujours pas été délivrées.

Pour résumer la situation dans l'expertise :

Dans tous les cas de figure, la pollution en sous-sol restera, le Code de l’Environnement n’obligeant plus à dépolluer totalement les friches industrielles.

       La première solution examinée, qui ne sera certainement pas retenue en raison de son coût, consiste uniquement à retirer environ 40 cm de terre de surface et de ne retirer en profondeur uniquement que les taches d’hydrocarbures, ainsi que de surveiller la nappe phréatique.

        La deuxième solution, qui semble être celle retenue par DeltaVille et la mairie ne prévoit aucun enlèvement de terre ni même, peut-être, de dalles de béton. Un recouvrement du sol par un écran type géotextile réputé étanche (sans que ne soit expliquée sa composition) serait effectué. Enfin, les taches d’hydrocarbures seraient enlevées et la nappe phréatique ferait l'objet d'une surveillance particulière.

Concernant le recensement des victimes passées, présentes et à venir, l’étude de faisabilité sous l’égide de l’Agence Régionale de la Santé, est en cours. La réunion de conclusions devrait se tenir courant février 2012.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 9 Juillet 2011

Vous trouverez ci-dessous un extrait du journal Le Parisien, daté d'aujourd'hui, qui revient sur le conseil municipal de jeudi dernier. Un des sujets évoqués était celui du devenir du terrain de l'ancienne usine d'amiante après les travaux de dépollution. Sans surprise c'est donc la piste d'un parking et d'un espace vert qui se profile à l'horizon. Le manque de moyens financiers est la principale raison expliquant ce choix qui n'a pas convaincu l'ensemble des élus, notamment ceux de l'opposition...

 

usineamiante.jpgUn parking et un espace vert, voilà les aménagements envisagés sur le site de l'ancienne usine d'amiante du CMMP (Comptoir des minéraux et matières premières) à Aulnay. Une délibération en ce sens a été adoptée jeudi lors du conseil municipal, non sans susciter un long débat. Le maire PS, Gérard Ségura, a défendu cette option, qui suppose une dépollution limitée du sous-sol, ensuite recouvert par une dalle de béton. "La dépollution zéro en matière d'amiante n'existe pas" a-t-il estimé, alors que l'élu d'opposition (Europe Ecologie) Alain Amédro voyait dans ce choix celui d'une "dépollution au rabais".

 D'autres ont émis des critiques. Selon le député et conseiller municipal UMP, Gérard Gaudron, "on laisse dans le terrain de l'amiante enterré, un danger pour les générations futures". Fin juin déjà, les associations de riverains et victimes de l'amiante exprimaient leur désaccord, réclamant une dépollution "en profondeur", autrement dit à plusieurs mètres sous terre. Inenvisageable, selon Gérard Ségura, qui a estimé à 14 millions d'euros le coût total du chantier de dépollution démarré en 2009. "Si demain, on décidait de construire une crèche avec des fondations de 2 mètres, alors il faudra inclure dans le coût de construction la dépollution du sol", a-t-il ajouté.

La proposition adoptée jeudi soir va être soumise à l'appréciation de l'experte judiciaire, nommée dans le cadre de la procédure lancée par la société Deltaville, en charge du chantier, à l'encontre du CMMP, accusé d'avoir dissimulé cette pollution des sous-sols. L'experte, chargée de faire des préconisations sur le degré de dépollution du site, devrait rendre son rapport en septembre.

Source article et photo : Gwenael Bourdon, Le Parisien du samedi 9 juillet 2011  

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 15 Juin 2011

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Actualité oblige, nous publions le communiqué de Gérard Voide pour le collectif des Riverains et Victimes du CMMP d'Aulnay-sous-Bois, transmis en fin d'après-midi, expliquant que le sous-sol de l'ancienne usine d'amiante CMMP du Vieux-Pays ne sera pas dépollué. Le sol devrait être recouvert d'une couche de macadam sur la partie située côté rue de Mitry et peut-être d'une couche de béton côté rue de l'industrie. L'étendue de la pollution semble rendre impossible une restitution totalement propre du terrain dont l'usage sera restreint.

Comme nous l'annoncions dans une note précédente, la réintégration des élèves du Bourg 2 dans les anciens locaux de l'école ne devrait pas intervenir avant la rentrée de septembre 2012, au mieux. Quant au coup financier de la dépollution rien ne garantit à ce jour que le CMMP paiera. Nul doute que ces éléments ne manqueront pas de provoquer débats et réactions à la fois du côté des élus, mais aussi  des habitants, parents d'élèves et corps enseignant.

En fin de communiqué il est rappelé qu'à ce jour 113 victimes ont été recensées.

Vous pouvez prendre connaissance de l'intégralité du communiqué ci-dessous :

 J U I N   2 0 1 1

Le sous-sol de l’ancienne usine d’amiante CMMP du vieux pays d’Aulnay ne sera pas dépollué

RAPPEL :

Les associations se sont portées « en information volontaire » dans l’expertise en cours demandée par DeltaVille à la suite de la découverte d’amiante crocidolite sous les dalles des bâtiments B et C1 et d’un dépôt sauvage enterré de zircon radioactif.

 Une première campagne de 30 carottages, l’été 2010, révélait la présence d’amiante (amosite et chrysotile). Une deuxième campagne, cet hiver, par méthode d’excavation (enlèvement de terre par couches successives) révélait le même taux de pollution en amiante crocidolite.

Concernant le zircon radioactif, les campagnes de mesures de la CRIIRAD révèlent des mesures au compteur de 400, 700, 900, 1100 et jusqu’à 1500 coups seconde sur l’ensemble du terrain pour un « bruit de fond » normal de 90 à 140 coups seconde. Le Big Bag contenant les terres du débroussaillage de 2006, interrompu à la suite de l’alerte des riverains, tape de 1800 à 2000 coups seconde et contenait du minerai d’uranium manipulé à l’époque par des ouvriers sans protection. L’uranium 238 et le thorium 232 sont à faible activité, à vie longue de 4,5 et 14 milliards d’années. On comprend mieux les maladies liées aux radiations nucléaires qui se révèlent aujourd’hui après 36 années de pollution. A ce jour, nous n’avons pas de certitude d’absence de zircon en profondeur dans le sol.

Malheureusement, la dépollution en profondeur du sous-sol n’aura pas lieu ; elle ne sera même pas étudiée ni chiffrée malgré notre demande. L’experte travaille désormais sur le projet municipal.

Ainsi s’achemine-t-on vers une couche de macadam recouvrant la zone côté rue de Mitry et peut-être un bétonnage du sol côté rue de l’Industrie. Le terrain serait alors nettoyé sur une couche de 30 à 40 centimètres de terre, le « dépotoir » à zircon nettoyé sur un carré de 5 mètres sur 5 mètres à une profondeur envisagée de 1,5 mètre.

La municipalité opte pour la restriction d’emploi du terrain, ce que nous voulions éviter afin de ne pas hypothéquer l’avenir urbain du quartier et respecter le Code de l’Environnement : « remettre en l’état tel qu’aucun danger s’y manifeste », principe venant opportunément d’être remis en cause par une modification officielle ; quand une loi est trop contraignante, on l’allège !...

Pour le paiement de la dépollution par le CMMP pollueur, nous avons de bonnes raisons d’en douter, en dépit des procédures en cours en justice, même si nous ne baissons pas les bras. « Que vous soyez puissant ou misérable » disait Monsieur de la Fontaine …

Les associations resteront vigilantes jusqu’au bout.

La rentrée scolaire à l’école du Bourg se profile plutôt à l’horizon de septembre 2012 , en espérant qu’aucune nouvelle découverte n’intervienne en cours de travaux ; en effet,  personne n’a jamais voulu prendre en compte l’existence de fosses enterrées et autres  volumes creux maintes fois signalées par les associations.

BILAN A CE JOUR DES VICTIMES :

113 malades recensés dont 28 mésothéliomes et des pathologies liées aux radiations nucléaires (cancers du foie, de la moelle osseuse, des ovaires, de la prostate …).

La moitié de ces malades ont été contaminés parce qu’ils habitaient autour de l’usine.

Les associations participent à une étude officielle en vue d’évaluer l’ampleur de la catastrophe sanitaire provoquée par la pollution de cette usine. C’est l’aboutissement d’une demande auprès de Monsieur Bernard Kouchner datant du 20/10/1998 ! … elles sont présentes également au Comité de Pilotage initié par la ville pour rechercher et aider les victimes à faire valoir leurs droits, mettre en place un suivi médical pour les personnes qui ont été exposées, engager un travail de mémoire.

Pour plus d’information, voir le site internet de Ban Asbestos France.

Si vous voulez nous aider dans notre bataille

vous pouvez adresser tout don (chèque à l’ordre de Ban Asbestos France à adresser à la trésorière Nicole Voide – 21 rue du Commerce (esc.5) 94310 Orly

  ou  tout carnet de timbres poste pour nos envois groupés aux riverains sans mail.

MERCI D’AVANCE

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 9 Juin 2011

chantier-250x187Les éléments suivants viennent de tomber à l'instant du conseil municipal d'Aulnay-sous-Bois actuellement en cours. La réintégration de l'école du Bourg 2 dans ses locaux d'origine ne devrait pas intervenir avant les vacances de février ou avril 2012. La raison en est que l'expert, chargé d'apprécier l'étendue de la pollution du sol ainsi que de préconiser la nature des travaux à effectuer en fonction de l'utilisation future du terrain, ne rendra son rapport qu'en Septembre 2011. Le chantier de désamiantage ne reprendra qu'après cette date.

 Le calendrier prévoit que l'expert remette d'abord une note préalable le 22 juin. Le conseil municipal devrait alors se prononcer le 7 juillet sur la destination finale du terrain. Cette décision pourrait occasionner des débats forts animés. En effet que faudra-t-il faire du site ? Construire ou non ? De la réponse à cette question dépend l'ampleur des travaux de dépollution et les charges financières qui vont avec.

algecoLe maire, Gérard Ségura, a évoqué la possibilité d'un parking et d'un espace vert, ce qui aurait l'avantage de réduire la durée des travaux et le montant de la facture. Alain Amédro pour Europe-Ecologie-Les Verts a émis des craintes sur cette option.  "La mémoire des hommes est volatile, surtout en politique, a-t-il précisé et il est inconcevable de faire courir le moindre risque aux générations futures en laissant un terrain pas totalement dépollué". Cette vision a d'ailleurs été partagée par Jacques Chaussat pour le Parti Radical et le député Géraud Gaudron  qui considèrent que, compte tenu des sommes déjà engagées, la dépollution doit être totale.

 Monsieur Ségura a conclu qu'il faudrait peser le pour et le contre de chaque possibilité mais que l'élément financier ne devait pas être négligé. La note s'élève déjà  à plus de 10 millions d'euros et les caisses de la ville ne sont pas une source inépuisable. Il a d'ailleurs au passage sollicité des aides pécuniaires supplémentaires de la région et de l'Etat. En conclusion, comment le terrain sera-t-il utilisé ? Construction de logements, d'un commissariat ou extension du groupe scolaire ? Simple parking et espace vert ? Personne ne le sait encore à l'heure où s'écrivent ces lignes. Seule certitude pour le moment, les élèves du Bourg 2 feront une rentrée supplémentaire dans les préfabriqués situé actuellement sur un terrain de la commune de Sevran.

Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 28 Janvier 2011

Hier soir s'est déroulée une réunion publique pour faire le point sur l'évolution des travaux de dépollution de l'ancienne usine d'amiante CMMP. On ne peut pas dire qu'elle ait permis de donner une visibilité totale sur une possible date de fin de chantier à laquelle est suspendue une réintégration des élèves du Bourg 2 dans leur ancienne école. Premier constat, il n'y a avait quasiment aucun parents d'élèves dans la salle. On peut expliquer cette situation en partie parce qu'aucune annonce n'avait été faite dans le cahier des enfants ce qui constitue une erreur de communication aussi étrange qu'inacceptable.

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La seule certitude du moment est que le chantier est bloqué. Apparemment pas pour des raisons techniques. En effet, un délai de trois mois et demi a été évoqué pour mener à terme les travaux de dépollution. Cette annonce a du reste provoqué un certain scepticisme dans la salle. Pour l'instant tout semble figé dans l'attente du rapport de l'expert judiciaire qui devrait remettre ses conclusions au plus tard le 15 juillet 2011.

Si la date de reprise des travaux à partir du 15 juillet se confirmait elle sonnerait probablement le glas d'une réintégration de l'école du Bourg 2 en septembre prochain. A ce sujet quelques parents d'élèves ont exprimé leur frustration d'être baladés d'années en années sans savoir si leurs enfants pourraient un jour revenir dans une école digne de ce nom.

Il faut dire que les algécos qui ont accueilli les enfants jusqu'à présent n'étaient pas programmés pour une durée d'utilisation aussi longue. Si cette solution provisoire  a eu le grand mérite d'éloigner tout le monde du poison que constitue l'amiante, il n'en reste pas moins que ces structures tombent désormais en lambeaux. Celle de l'école primaire semble mieux résister mais celle des maternelles place les parents d'élèves et les enseignants dans une situation proche de la crise de nerfs.

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L'adjoint à l'urbanisme Guy Challier qui présidait la réunion et le maire Gérard Ségura placé, quant à lui dans la salle, se sont voulus rassurants. Ils ont évoqué une expertise à venir pour évaluer l'état de l'algéco des maternelles et un possible remplacement de cette structure pendant l'été si nécessaire. Toutefois plus la soirée avançait et plus le chantier ressemblait à une équation comportant de multiples inconnues.

Nous savons que l'objectif est de rendre propre et totalement dépollué le terrain de l'ancienne usine d'amiante mais nous ignorons encore quelles méthodes seront utilisées, leur efficacité, le coût engendré, l'utilisation future éventuelle de cette parcelle, les rebondissements judiciaires toujours possibles, et donc finalement le délai réel nécessaire pour tendre vers ce but. De ce point de vue Gérard Voide, président du Collectif des Riverains et Victimes du CMMP, a réclamé un consensus large sur la manière dont la dépollution devrait être achevée.

Nous conclurons en écrivant que le déroulement du chantier a pour l'instant été totalement exemplaire. Il serait dommage alors que la fin se profile de le terminer sans certitudes et garanties. Cela semble un devoir pour les victimes, les malades et les générations futures...  

D'autres informations sur cette soirée sont disponibles en cliquant ici. 

Stéphane Fleury (un des représentants des parent d'élèves sur le groupe scolaire Bourg)

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 24 Janvier 2011

Les maladies provoquées par l'amiante .

Elles sont essentiellement de deux types : des fibroses et des cancers.

Les fibroses.

Les fibres d'amiante inhalées provoquent une réaction de défense de l'organisme avec apparition d'un tissu fibreux qui entraîne une rigidification au niveau des bronches, des plèvres, des alvéoles pulmonaires et du tissu pulmonaire dans les interstices entre les alvéoles. Ce tissu fibreux ralentit les échanges gazeux, d'où un déficit en oxygène, voire des conséquences au plan cardiaque. Les zones fibreuses ont tendance à fixer le calcium. Cette calcification les rend encore plus rigides et plus imperméables aux échanges gazeux.

Les fibroses pleurales

Les deux plèvres forment une double enveloppe autour du poumon : la plèvre viscérale (au contact de l'organe) et la plèvre pariétale (côté paroi extérieure). Les plèvres sont élastiques et coulissent l'une sur l'autre quand on expire et inspire. Lorsqu'une fibrose atteint l'une de ces plèvres, elle perd de l'élasticité et devient localement plus épaisse et plus rigide.

La fibrose pulmonaire

Quand la fibrose due à l'amiante atteint le parenchyme, c'est-à-dire le poumon, on parle d'asbestose. L'asbestose entraîne une insuffisance respiratoire, plus ou moins sévère, avec essoufflement rapide à l'effort et même au repos chez les personnes les plus gravement atteintes. Quand la fibrose rigidifie les petites bronches, elle les rend plus fragiles aux polluants et aux infections. Cette atteinte se traduit souvent par une toux plus ou moins chronique.

L'évolution des fibroses

Les atteintes par fibrose sont irréversibles et irréductibles aux soins. On peut soigner les complications et atténuer les conséquences ; on ne peut se débarrasser de la fibrose. Selon la quantité d'amiante accumulée dans les poumons, la maladie est évolutive ou tend à se stabiliser. Pour les expositions très fortes, une évolution pouvant être fatale peut survenir en quelques années. Pour les expositions faibles à moyennes, ce qui est le cas le plus fréquent aujourd'hui, les fibroses sont décelées de 10 à 40 ans après la première expositions, en fonction de la dose accumulée dans les poumons.

Les pleurésies

Elles s'accompagnent d'un épanchement de liquide entre les deux feuillets des plèvres. Elles peuvent récidiver ou non. Elles sont parfois le signe d'un mésothéliome et sont donc à suivre de près.

Les cancers

Le cancer broncho-pulmonaire

C'est le plus fréquent des cancers dus à l'amiante. Il est identique à celui du fumeur. Il peut apparaître de 10 à 40 ans après la première exposition. Les signes annonciateurs sont souvent la toux associée à un amaigrissement important et des douleurs thoraciques.

Le mésothéliome

A la différence du cancer broncho-pulmonaire, le mésothéliome est une maladie spécifique de l'amiante. Il peut survenir après des expositions faibles et de courte durée. Il apparaît en moyenne 35 à 40 ans après l'exposition. Ce cancer touche le plus souvent les plèvres (enveloppes du poumon), et plus rarement le péritoine (enveloppe des intestins), ou le péricarde (enveloppe du coeur).

C'est un cancer très grave, difficile à soigner. Le tabac ne joue aucun rôle causal dans le mésothéliome.

Autres cancers

Le cancer du larynx, déjà reconnu en Allemagne comme pouvant être causé par une exposition à l'amiante. Le cancer colorectal, qui apparait avec une fréquence anormalement élevée chez les ouvriers de l'industrie de l'amiante.

Prochaine question abordée : de la communication autour du chantier de l'amiante d'Aulnay-sous-Bois

Source : Amiante Guide pratique, maladies professionnelles dans l'Oise. ARDEVAP, CODERPA 60, ADVASUM

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Amiante

Publié le 5 Janvier 2011

L'amiante est un sujet emblématique à Aulnay-sous-Bois. Principalement à cause du CMMP. Créé en 1938, le Comptoir des Minéraux et Matières premières en a broyé des milliers de tonnes pendant un demi-siècle au cœur d'une zone pavillonnaire, juste à côté de l'école du Bourg 2. Il a fermé ses portes en 1991. Aujourd'hui, la fin du chantier de démantèlement de l'ancienne usine tarde à venir, notamment du fait de l'étendue de la pollution du sol, laissant planer l'ombre d'un doute à la fois sur la certitude de voir un jour cet endroit totalement dépollué et aussi sur la pertinence de réintégrer des enfants dans l'ancienne école...

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Cette thématique n'a en tout cas pas fini de faire couler beaucoup d'encre... Aussi, Aulnaylibre ! a jugé utile d'effectuer un retour sur l'amiante en quelques questions. Celle du jour : où peut-on trouver de l'amiante ?  La réponse est claire comme en témoigne la liste ci-dessous : presque partout...    

Où peut-on trouver de l'amiante ?

L'amiante a longtemps été présenté comme un "matériau-miracle". C'est aussi un cancérogène redoutable, capable de tuer - à 30 ou 40 années de distance - les personnes qui inhalent ses fibres.

Il a connu une large utilisation au lendemain de la guerre en raison de ses propriétés d'isolant thermique et phonique, de sa résistance au feu et aux produits chimiques. Il ne coûtait pas cher et se travaillait facilement.

Il se présente sous de multiples formes

1. Amiante en fibres en vrac :

- Bourre d'amiante pour le calorifugeage de fours, chaudières, tuyaux, gaines électriques, chauffe-eau, frigos, navires, autos ou matériel ferroviaire, équipements industriels divers ;

- Flocage d'amiante sur structures métalliques, murs ou plafonds (protection incendie) ;

- Produits en poudre : mélangés aux enduits, mortiers, plâtres, colles... chargés à l'amiante ;

2. Amiante en feuille ou en plaque :

- Papier et carton d'amiante pour isoler de la chaleur les cheminées, fours, appareils de chauffage, instruments de laboratoire, appareils électroménagers (cuisinières, fers à repasser, grille-pain) ; pour faire des joints, protéger des surfaces lors de soudures et brasages (plomberie) ou des plans de travail (verrerie) ;

- Plaques de faux-plafonds ou de parements ignifuges, de portes et clapets coupe-feu.

3. Amiante tressé ou tissé :

-Corde ou tresse d'amiante : portes de fours, de poêles ou de chaudières ; applications de laboratoires et calorifugeage industriel ;

- Vêtements de protection contre la chaleur : gants, tabliers, coiffes, bottes, combinaisons (sidérurgie, pompiers) ;

- Joints et bourrelets (canalisations de chauffage, échappements de moteurs, ...) ;

- Couvertures anti-feu (incendie ou soudage en chaudronnerie), rideaux coupe-feu ;

- Filtres à air, à gaz, à liquides (vin, huile) ;

- Rubans d'isolement électrique (gaines) ;

- Presse-étoupe (vannes, chauffage, vapeur).

4. Amiante incorporé au ciment (fibrociment) :

- Plaques ondulées, tuiles, lauzes, ardoises, et autres panneaux de toiture ;

- Appuis de fenêtres, plaques de façades ;

- Cloisons intérieures et de faux-plafonds ;

- Conduits de cheminées, gaines de ventilation, descentes pluviales ;

- Tuyaux et canalisations d'eau ;

- Clapets coupe-feu et panneaux ignifuges ;

- Bacs de culture et éléments de jardins.

5. Amiante incorporé dans des liants divers (résines, bitume, ...) :

- Garnitures de freins et embrayages (autos, trains, treuils, ponts roulants, ascenseurs, d'escaliers mécaniques, moteurs divers ) ;

- Revêtements routiers (bitume chargé à l'amiante) ;

- Dalles de sol (Dalami), tuiles, bardeaux décoratifs (vinyl-amiante) ;

- Feuilles d'étanchéité de toiture au bitume, en rouleaux ou en éléments ;

- Sous-face de moquettes, revêtements de sols ;

- Joints divers (plomberie, chauffage, moteurs), où l'amiante est incorporé dans du caoutchouc, des métaux, des matières plastiques, ... ;

- Colles et mastics chargés à l'amiante ;

- Peintures chargées à l'amiante ;

- Isolants électriques à base de résines ;

- Eléments poreux de remplissage de bouteilles de gaz industriels (ex : acétylène).

Prochaine question abordée : les maladies provoquées par l'amiante.

  Source : Amiante Guide pratique, maladies professionnelles dans l'Oise. ARDEVAP, CODERPA 60, ADVASUM

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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