en route vers 2022 !

Contrairement à l’affirmation d’un commentateur fantôme, planqué sous le pseudonyme Jean, sur un blog d’opposition municipale, il n’y avait pas 25 personnes à Chanteloup pour la venue de Xavier Bertrand à Aulnay-sous-Bois.

La salle était au contraire bien remplie pour écouter l’actuel président de la région des Hauts de France. Il était entouré du maire Bruno Beschizza, du conseiller départemental Philippe Dallier et du député Jean-Christophe Lagarde.

La quasi-totalité des présents a été convaincue par les mots de Xavier Bertrand, certains n’hésitant pas à dire en privé qu’il aurait fait un bien meilleur candidat pour représenter les Républicains à l’élection présidentielle.

Mais laissons cela et attendons tranquillement le résultat du premier tour le 10 avril prochain. Il sera alors temps d’en tirer les leçons…

C’est en mairie de Bondy que les principaux adhérents du parti Horizons en Seine-Saint-Denis se sont rendus pour une première réunion officielle le 28 février 2022. Deuxième adjointe au maire de Stephen Hervé (LR), Sonia Bakhti-Alout fait partie des premiers élus du département à avoir rejoint la formation politique fondée par l’ancien premier ministre Edouard Philippe.

D’autres élus de Seine-Saint-Denis ont participé à cette réunion inaugurale : la conseillère municipale d’opposition à Noisy-le-Sec Souad Terki, le maire adjoint de Noisy-le-Grand Walid Ben M’henni et la maire adjointe de Dugny Sonia Iferhaten. Mohamed Bounoua a été désigné référent local d’Horizons à Aulnay-sous-Bois.

Reste désormais à savoir s’il y aura des candidats du parti Horizons dans les circonscriptions de Seine-Saint-Denis pour l’élection législative des 12 et 19 juin prochains.

Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici

Ce mardi, le Maire Bruno Beschizza et la Municipalité ont remis les cartes électorales aux jeunes aulnaysiens qui ont acquis leur droit de vote cette année à l’occasion de leur 18ème anniversaire.

Félicitations à toutes et à tous !

Source information et image : page Facebook de la ville d’Aulnay-sous-Bois

C’est Laurent Fabius, président du conseil constitutionnel, qui a annoncé aujourd’hui la liste des 12 candidats ayant réussi à réunir les 500 signatures nécessaires pour se présenter au premier tour de l’élection présidentielle le 10 avril 2022.

Voici l’ordre de présentation officiel : Nathalie Arthaud, Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou, Nicolas Dupont-Aignan.

A vous de choisir ! Ou par défaut de voter blanc ou vous abstenir !   

Le désormais candidat à sa réélection continue sa progression dans les sondages. On peut même dire qu’Emmanuel Macron s’envole avec 30 % d’intentions de vote au premier tour.

Marine Le Pen arrive loin derrière avec 14,5 %. Eric Zemmour complète le podium avec 13 %. Rappelons que voter Le Pen ou Zemmour au premier tour ne servira à rien dans la mesure où ces deux candidats n’ont quasiment aucune chance d’être élus au second tour.

Jean-Luc Mélenchon continue sa percée, mais avec seulement 12 % des intentions de vote au premier tour, il n’a pour le moment aucune chance de se qualifier pour le second tour. Et même dans cette hypothèse ses chances d’accéder à la fonction suprême sont quasiment nulles.  

Bien qu’étant le seul vote utile dans l’optique d’empêcher l’actuel président de la République d’effectuer un second mandat, Valérie Pécresse continue sa dégringolade et affiche un inquiétant 11,5 % des intentions de vote au premier tour. Il lui reste un mois pour convaincre et faire mentir les pronostics.

Yannick Jadot, le vert à moitié vide plafonne à 7,5 %. Le communiste Fabien Roussel flirte avec la barre des 5 % fatidique pour se faire rembourser ses frais de campagnes.

Les autres candidats ne représentent désormais plus qu’eux-mêmes avec des scores faméliques ne servant qu’à décrocher quelques sièges à l’Assemblée nationale : Anne Hidalgo 2,5 % (François Mitterrand doit se retourner dans sa tombe), Jean Lassalle et Nicolas Dupont-Aignan avec chacun 1,5 %, et finalement Nathalie Arthaud à 0,5 %.

Le 10 avril nous saurons enfin si ces sondages étaient en ligne avec les bulletins glissés dans l’urne par les Français.

Pour rappel, au premier tour en 2017, Emmanuel Macron avait rassemblé 18,19 % du vote des inscrits, Marine Le Pen 16,14 %, François Fillon 15,16 % et Jean-Luc Mélenchon 14,84 %.

En nombre de suffrages au premier tour en 2017, Emmanuel Macron avait obtenu 8 656 346 voix, Marine Le Pen 7 678 491 voix, François Fillon 7 212 995 voix et Jean-Luc Mélenchon 7 059 951 voix.   

Hier soir, sur le plateau de BFM TV, Jacques Séguéla ne tarissait pas d’éloges sur le début de campagne d’Emmanuel Macron. Une belle lettre aux Français, un clip soigné en immersion, le candidat à sa réélection réinvente les codes de la communication politique, selon le publicitaire.

Dans la vidéo ci-dessous, l’actuel président de la République évoque la crise du Covid-19, la guerre en Ukraine et son bilan tronqué. C’est pourquoi il a besoin de cinq ans supplémentaires pour continuer à faire bouger les lignes, en associant davantage les Français à ses décisions, précise-t-il.

D’après lui, les résultats de son premier quinquennat sont là, notamment sur l’emploi et le chômage.

Ce qui frappe dans le discours, ressemblant à une discussion informelle sur un coin de table, c’est l’emploi répété du mot humilité. Comme si Emmanuel Macron était bipolaire, capable à la fois d’emmerder une partie des Français mais aussi de réprimer son orgueil que l’on devine pourtant très grand.

A moins que l’humilité ne fasse écho à l’humus. Dans ce cas, le message subliminal est le suivant : Emmanuel Macron a semé une graine dans la terre il y a cinq ans et il lui en faut cinq de plus pour qu’elle germe pleinement, passant de l’ombre à la lumière.

Certains y verront de l’enfumage. D’autres adoreront ce message qui passe crème comme un suppositoire à l’eucalyptus introduit par une jolie infirmière tout sourire à l’hôpital.

A moins que le magazine Marianne ait vu juste dans son numéro 1302 en titrant : C’est pas que Macron soit génial, mais les autres sont tellement nuls !

Bref, à vous de voir !

Mes chers compatriotes,

Depuis cinq ans, nous avons traversé ensemble nombre d’épreuves. Terrorisme, pandémie, retour de la violence, guerre en Europe : rarement, la France avait été confrontée à une telle accumulation de crises. Nous avons fait face avec dignité et fraternité.

Nous avons tenu bon sans jamais renoncer à agir. Grâce aux réformes menées, notre industrie a pour la première fois recréé des emplois et le chômage a atteint son plus bas niveau depuis quinze ans. Grâce au travail de tous, nous avons pu investir dans nos hôpitaux et notre recherche, renforcer nos armées, recruter policiers, gendarmes, magistrats et enseignants, réduire notre dépendance aux énergies fossiles, continuer à moderniser notre agriculture. Grâce à nos efforts, nous avons, avant la pandémie, réduit nos déficits et, tout au long du quinquennat, baissé les impôts de manière inédite.

Tout cela nous a permis d’être crédibles et de convaincre nos principaux voisins de commencer à bâtir une Europe-puissance, capable de se défendre et de peser sur le cours de l’Histoire.

Nous n’avons pas tout réussi. Il est des choix qu’avec l’expérience acquise auprès de vous je ferais sans doute différemment. Mais les transformations engagées durant ce mandat ont permis à nombre de nos compatriotes de vivre mieux, à la France de gagner en indépendance. Et les crises que nous traversons depuis deux ans montrent que c’est bien ce chemin qui doit être poursuivi.
Nous connaissons des bouleversements d’une rapidité inouïe : menace sur nos démocraties, montée des inégalités, changement climatique, transition démographique, transformations technologiques.

Ne nous trompons pas : nous ne répondrons pas à ces défis en choisissant le repli ou en cultivant la nostalgie. C’est en regardant avec humilité et lucidité le présent, en ne cédant rien de l’audace, de la volonté et de notre goût de l’avenir que nous réussirons. L’enjeu est de bâtir la France de nos enfants, pas de ressasser la France de notre enfance.

Voilà pourquoi je sollicite votre confiance pour un nouveau mandat de Président de la République. Je suis candidat pour inventer avec vous, face aux défis du siècle, une réponse française et européenne singulière. Je suis candidat pour défendre nos valeurs que les dérèglements du monde menacent. Je suis candidat pour continuer de préparer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Pour nous permettre aujourd’hui comme demain de décider pour nous-mêmes.

Il n’y a pas d’indépendance sans force économique. Il nous faudra donc travailler plus et poursuivre la baisse des impôts pesant sur le travail et la production. Pour ne pas nous laisser imposer par d’autres les technologies qui rythmeront demain notre quotidien, il nous faudra aussi continuer d’investir dans notre innovation et notre recherche afin de placer la France en tête dans les secteurs qui, comme les énergies renouvelables, le nucléaire, les batteries, l’agriculture, le numérique, ou le spatial feront le futur et nous permettront de devenir une grande Nation écologique, celle qui la première sera sortie de la dépendance au gaz, au pétrole et au charbon.

C’est à la condition de cette reconquête productive par le travail que nous pourrons préserver et même améliorer ce modèle social auquel nous tenons tant et qui a fait ses preuves.

Nous lutterons contre les inégalités, non pas tant en cherchant à les corriger toujours trop tard qu’en nous y attaquant à la racine. Nous ferons en sorte que tous les enfants de France aient les mêmes chances, que la méritocratie républicaine redevienne une promesse pour chacun. Pour cela, la priorité sera donnée à l’école et à nos enseignants, qui seront plus libres, plus respectés et mieux rémunérés.

Nous investirons pour permettre à chacun de vivre le grand âge à domicile tant qu’il le peut, pour rendre les maisons de retraite plus humaines. Nous poursuivrons sans relâche notre travail pour l’inclusion de nos compatriotes en situation de handicap. En matière de santé, nous opérerons la révolution de la prévention et ferons reculer les déserts médicaux.

La force de notre modèle social est là : dans cet investissement dans l’humain tout au long de la vie, qui donne confiance aux familles et a fait de la France l’un des pays d’Europe à la plus forte natalité.

Défendre notre singularité française implique enfin de promouvoir une certaine manière d’être au monde. Un art de vivre millénaire, enraciné dans chaque région, chaque canton, chaque ville et chaque village que ce soit en métropole ou dans nos outre-mer. Une histoire, une langue, une culture que lorsque l’on est Français, on se doit de connaître, d’aimer, de partager. Une citoyenneté, qui ne repose pas seulement sur des droits, mais sur des devoirs et un engagement de chaque jour.

Parce que le respect des lois n’est pas négociable, nous poursuivrons l’investissement dans nos forces de sécurité et notre justice. Nous encouragerons l’engagement avec une ambition simple : former non pas seulement des individus et des consommateurs, mais des citoyens. Faire des républicains.

Tout au long de mon mandat, j’ai vu partout un esprit de résistance à toute épreuve, une volonté d’engagement remarquable, une inlassable envie de bâtir. Je l’ai retrouvée dans notre pays mais aussi en allant à la rencontre de nos compatriotes vivant à l’étranger.
En chaque lieu, j’ai perçu le désir de prendre part à cette belle et grande aventure collective qui s’appelle la France.

C’est pourquoi le moment électoral qui s’ouvre est si important. Cette élection présidentielle déterminera les directions que le pays se donne à lui-même pour les cinq années à venir et bien au-delà. Bien sûr, je ne pourrai pas mener campagne comme je l’aurais souhaité en raison du contexte. Mais avec clarté et engagement j’expliquerai notre projet, notre volonté de continuer à faire avancer notre pays avec chacun d’entre vous.

Ensemble, nous pouvons faire de ces temps de crises le point de départ d’une nouvelle époque française et européenne.

Avec vous. Pour vous. Pour nous tous. Vive la République !

Vive la France !

Source photo : Wikipédia

Vous trouverez ci-dessous une communication de Mohamed Bounoua qui devient référent du parti Horizons d’Edouard Philippe à Aulnay-sous-Bois

Je suis très heureux de rejoindre Edouard Philippe, Sonia Bakhti au sein du parti Horizons.

Je suis très honoré d’être référent du parti à Aulnay-sous-Bois.

Lundi soir autour Delphine Bürkli, Maire du 9 ème arrondissement de Paris et référente Ile-de-France Horizons et Sonia Bakhti 2 ème adjoint au maire de Bondy et référente Seine-Saint-Denis Horizons.

Une première réunion constructive autour des thèmes suivants : éducation, sport, jeunesse, vie associative.

Une équipe déterminée et dynamique pour apporter une nouvelle offre politique aux côtés du Premier ministre #EdouardPhilippe.

Source information et images : Facebook de Mohamed Bounoua

Hier matin le comité départemental de soutien à Valérie Pécresse s’est réuni à Rosny-sous-Bois. En ligne de mire la victoire de la candidate LR à l’élection présidentielle d’avril prochain.

Vous trouverez ci-dessous le message du député Alain Ramadier quant à ce rassemblement.

La Seine-Saint-Denis est avec Valérie Pécresse !

Ce matin, nous étions nombreux au parc Jean Decesari à Rosny-sous-Bois pour un grand rassemblement du comité de soutien départemental que j’ai l’honneur de présider dans la perspective de l’élection présidentielle.

Merci aux élus et militants qui étaient présents malgré les vacances scolaires, venus de toute la Seine-Saint-Denis. J’ai une pensée pour celles et ceux qui auraient souhaité être présents aujourd’hui, notamment notre ami Jean-Christophe Lagarde, président national de l’UDI.

Comme partout en France, la droite et le centre sont réunis en Seine-Saint-Denis derrière notre candidate. Nous avons le courage de dire et la volonté de faire. Ensemble, tout est possible et nous irons vers la victoire !

Anasse Kazib, cheminot au Bourget et syndicaliste espérait pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de 2022.

N’ayant recueilli que 130 signatures, il ne pense pas pouvoir franchir la barre fatidique des 500 d’ici le 4 mars. Il visera donc les législatives.

Article complet de Actu.fr à lire en cliquant : ici

Marc Masnikosa (LREM) marcheur de la première heure et fin connaisseur de l’Est de l’Europe était hier en déplacement à Bruxelles suite à la crise Ukrainienne.

Monsieur Masnikosa suit en effet le conflit de très près et notamment les mesures mises en place par le président de la République Emmanuel Macron, qui préside aussi l’Europe en ce moment, afin d’éviter un bain de sang entre l’Ukraine et la Russie.

Sanctions vis-à-vis du régime de Poutine, aide humanitaire pour soulager le peuple Ukrainien, le monde occidental tente de se coordonner au mieux pour maximiser son efficacité.  

La présence de Marc Masnikosa à Bruxelles, à quelques semaines du premier tour des élections présidentielles, n’est évidemment pas anodine. Elle confirme le soutien sans faille du marcheur à Emmanuel Macron et le place de facto comme prétendant possible à la députation dans la 10^ème circonscription de la Seine-Saint-Denis (Aulnay-sous-Bois, Pavillons-sous-Bois, Bondy-sud-est) en juin prochain.

Le journal Libération a publié ce jour une « enquête » sur le Congrès des Républicains de décembre 2021 qui a permis de désigner le candidat du mouvement à l’élection présidentielle.

Dès le début du processus de désignation, Les Républicains ont mis en œuvre un ensemble de mesures permettant d’assurer la sécurité des opérations électorales. Celui-ci s’est déroulé sous l’autorité d’une instance de contrôle, d’un huissier de justice et d’un expert informatique indépendant chargés de s’assurer du bon déroulement du scrutin notamment du contrôle des adhésions et des opérations de vote.

Conformément aux règles définies par la CNIL, Les Républicains ont exigé le niveau de sécurité maximal auprès du prestataire chargé de la mise en œuvre des opérations électorales.

C’est la raison pour laquelle des conditions très strictes ont été exigées afin de pouvoir participer au scrutin :

– Être à jour de cotisation avant le 16 novembre 2021
– Fournir 2 moyens d’identification : adresse postale, téléphone portable
– Limitation à 4 adhésions avec le même moyen de paiement
– Vérification d’une corrélation entre les données bancaires et les données personnelles

Ces nombreuses mesures de sécurité ont permis de définir un collège électoral en excluant de la liste des adhérents à jour de cotisation au 16 novembre 2021 ceux qui ne répondaient aux conditions énoncées précédemment.

Par un ensemble d’éléments avancés, Libération opère une confusion douteuse entre un supposé « fichier adhérents » et la liste électorale du scrutin.

S’agissant des adhérents annoncés comme « décédés » par Libération, aucun d’entre eux n’a pu prendre part au vote, soit parce qu’ils étaient effectivement décédés, soit parce que leur numéro de portable n’était pas renseigné.

Par ailleurs, Libération ironise sur la participation d’un chien prénommé « Douglas » qui aurait pris part au vote dans la région PACA. Plusieurs adhérents Les Républicains portent ce prénom. Celui cité par Libération résidant en PACA n’a pas pu prendre part au vote puisqu’il ne remplissait pas les critères demandés.

S’agissant des allégations du journal Libération sur Mayotte, l’ensemble des cas cités ont fait l’objet d’un contrôle et ont été exclus du corps électoral à l’issue de ce dernier pour non-respect des conditions demandées. Au total, 222 adhérents de Mayotte n’ont pas été intégrés au corps électoral.

Au niveau national, suite à la stricte application de nos critères de sécurité, ce sont plus de 9000 adhérents qui ont été exclus du corps électoral.

Le Congrès des Républicains a été en tous points exemplaire, tant par son organisation que par sa mobilisation, en témoigne l’absence de recours des autres candidats.

La méthode utilisée par Libération dans cette pseudo « enquête », enquête basée sur des approximations, des sous-entendus et des allégations infondées, vise clairement à délégitimer la candidate des Républicains à l’élection présidentielle.

Face à cette tentative de déstabilisation, le président des Républicains a demandé à son avocat de saisir le procureur de la République de Paris contre le journal Libération et les auteurs de cet article.

Restons prudents sur les sondages. Rappelons-nous de Lionel Jospin, hilare, arrogant et ne doutant pas un instant de sa qualification pour le second tour de l’élection présidentielle de 2002.

Toutefois, même s’ils ne sont qu’une photographie à un instant T, leur tendance actuelle semble démontrer une poursuite de la dégringolade de Valérie Pécresse.

La dynamique créée après sa désignation comme unique candidate du parti Les Républicains, qui la créditait parfois de 20 % des intentions de vote au premier tour, parait désormais très loin.

En effet, pour le moment, quel que soit l’institut, l’actuelle présidente de la région Ile-de-France, ne se qualifie pas pour le second tour.

Pire encore elle ne figurerait qu’en quatrième position derrière Marine Le Pen et Eric Zemmour. Elle est même talonnée par le candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon.

Voilà la situation au 23 février 2022. Cependant, sachons raison garder. Le premier tour du 10 avril 2022 est encore loin. Emmanuel Macron n’est pas encore candidat. Il faudra encore attendre jusqu’au 4 mars pour connaitre l’ensemble des qualifiés ayant réuni les 500 signatures. Et surtout, aucune confrontation directe, réunissant tous les prétendants à la fonction suprême lors d’un débat sur le fond des sujets, n’a été organisée. Bref, la campagne est encore longue et pourrait encore réserver des surprises. N'oublions pas qu’en 2017 par exemple, Alain Juppé puis François Fillon ont longtemps été déclarés vainqueurs. On connait la suite…

A noter que Valérie Pécresse sera ce soir à 20h50 sur BFM TV dans l'émission Face à BFM. 

En attendant voici la tendance actuelle concernant les intentions de vote au premier tour :

Emmanuel Macron : 24,5 %

Marine Le Pen : 18 %

Eric Zemmour : 13,5 %

Valérie Pécresse : 11,5 %

Jean-Luc Mélenchon : 11 %

Yannick Jadot : 5,5 %

Fabien Roussel : 4 %

Anne Hidalgo : 2,5 %

Christian Taubira : 2,5 %

Nicolas Dupont-Aignan : 1,5 %

Jean Lassalle : 1,5 %

Nathalie Arthaud : 1 %

Philippe Poutou : 1 %

Hélène Thouy : 0,5 %

François Asselineau : 0,5 %

La vidéo ci-dessous est particulièrement instructive. On y voit Philippe Séguin, gaulliste social, ministre de Jacques Chirac pendant la cohabitation avec François Mitterrand et aussi président du RPR à la fin des années 90, parler d’immigration.   

Monsieur Séguin, encore souvent cité à droite de nos jours pour sa sagesse et sa modération, explique en 1991 que sur ce sujet il faut prendre trois mesures : il faut stopper l’immigration clandestine sans état d’âme et sans verser des larmes de crocodile, il faut aider les pays d’origine à se développer et enfin il faut travailler jour après jour à l’intégration des immigrés.

Ce qui frappe c’est que 31 ans nous séparent de cette séquence et que le thème de l’immigration est encore omniprésent dans la campagne présidentielle actuelle, non seulement chez la droite nationaliste (Le Pen et Zemmour) mais aussi au niveau de la droite républicaine (Pécresse), comme si les politiques n’avaient pas réussi à traiter cette question entre 1991 et 2022… Heureusement que les électeurs n’ont pas de mémoire…

Réécoutons Philippe Seguin parlant d’immigration en 1991. Il signale un consensus, au moins implicite, sur des solutions raisonnables. Comment les partis de gouvernement se sont-ils débrouillés pendant 30 ans pour ne rien faire et laisser ces idées devenir "d’extrême-droite"? pic.twitter.com/jPkw7NsCo5

— Dominique Reynié (@DominiqueReynie) February 20, 2022

Source photo : Wikipédia

Le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza vient de donner son parrainage à Valérie Pécresse pour la présidentielle de 2022. Voici le message qu’il a posté sur sa page Facebook à ce sujet :

En ce 22/02/2022, j'ai le plaisir d'adresser mon parrainage au Conseil Constitutionnel pour soutenir la candidature de Valérie Pécresse à l'élection présidentielle 2022. Nous connaissons le bilan de son action aujourd'hui à la tête de la Région Île-de-France. Je lui accorde donc naturellement ma confiance pour lui permettre de poursuivre demain son engagement pour notre beau pays à destination de l'ensemble des Français.

Les jeunes d’Aulnay-sous-Bois doivent se bouger et aller voter pour faire barrage à l’extrême droite lors de l’élection présidentielle de 2022. C’est le message de Fati Sylla médiatrice sociale dans l’association Les Femmes relais.

Dans la vidéo ci-dessous elle fait son analyse de la situation : effondrement de la gauche, impossibilité pour Christiane Taubira de remporter la présidentielle de 2022, montée irrésistible d’Eric Zemmour dans les sondages, confirmation de la solidité du Rassemblement National de Marine Le Pen.

Son mot d’ordre : mobilisez vous si vous voulez changer les choses !  

En période électorale, c’est un grand classique. Pendant le week-end, sur les marchés, devant les grandes surfaces, une armada de militants s’approche de vous pour tendre un tract politique.

Ces moments censés prouver la bonne santé de notre démocratie semblent désormais générer beaucoup d’agitation. Par exemple, récemment sur le marché du Vieux-Pays, des partisans du Parti Communiste Français expliquaient avoir été chahutés par ceux du mouvement reconquête d’Eric Zemmour.

Ce type de conflits parait se multiplier tant l’enjeu autour des élections cristallise les tensions. Par ailleurs, la distribution de tracts gêne parfois les passants et les commerçants. Elle entraîne aussi des jets de papier sur la voie publique.

D’où cette question : faut-il interdire ou limiter le tractage pendant le week-end en période électorale ?

Le maire UDI de Neuilly-Plaisance, Christian Demuynck, a fait ce choix en prenant un arrêté réglementant le tractage électoral ou publicitaire le week-end (lire ici). Ainsi, certains périmètres, comme les marchés couverts, sont interdits, et d’autres sont soumis à des contraintes horaires.

Une telle solution est-elle envisageable à Aulnay-sous-Bois ? Ne remettrait-elle pas en cause le principe de liberté démocratique tant vanté dans notre pays ?

Photo d'illustration : Aulnaylibre.com 

Faut-il y voir un signe ? A moins de 50 jours du premier tour de l’élection présidentielle de 2022, Valérie Pécresse mène largement dans la course aux parrainages. En effet, au 17 février elle en compte 1 945. Loin derrière, Emmanuel Macron n’en dispose que de 1 345.

Anna Hidalgo arrive sur le podium avec 1 074.

Sont déjà qualifiés pour le 1^er tour du 10 avril prochain parce qu’ayant franchi la barre fatidique des 500 signatures : Nathalie Arthaud avec 529, Fabien Roussel également avec 529, Jean Lasssalle avec 503.

N’ont pas encore réuni les 500 signatures nécessaires : Yannick Jadot avec 490, Nicolas Dupont-Aignan avec 379, Jean-Luc Mélenchon avec 370, Marine Le Pen avec 366, Eric Zemmour avec 291, François Asselineau avec 217, Philippe Poutou avec 199, Anasse Kazib avec 122, Christiane Taubira avec 86 et Hélène Thouy avec 74.

Le recueil des parrainages s’achèvera le 11 mars 2022.

Source photo : compte Twitter de Valérie Pécresse

En ce moment c’est un véritable tourbillon de sondages qui déferle sur les chaînes d’information. Tous les jours, chacun y va de son pronostic comme si les chiffres distillés par les médias présageaient du sort du scrutin des 10 et 24 avril prochains.

D’où cette question : les sondages font-ils une élection ? En ce moment en tout cas, le message martelé est le suivant : Emmanuel Macron est considéré comme intouchable caracolant en tête au premier tour (environ 25 % des intentions de vote) et l’emportant largement au second quel que soit son adversaire.  

Marine Le Pen, malgré les défections au sein de son parti et le non-ralliement de sa nièce Marion Maréchal, semble être en passe de se qualifier au second tour avec environ 18 % des intentions de vote.

Eric Zemmour parait retrouver une certaine dynamique, mais avec 14 % des intentions de vote il ne franchirait pas le premier tour.

Après le tapage autour de son meeting considéré comme raté au Zénith de Paris, Valérie Pécresse s’effondre dans les sondages à 12 % d’intentions de vote. Elle aurait ainsi perdu près de 8 points depuis sa victoire à la primaire de la droite républicaine. La défaite qui, en théorie se profile, fragilise la candidate LR. Cette dernière multiplie d’ailleurs les lapsus, le dernier en date étant dévastateur puisque l’actuelle présidente de la région Ile-de-France déclare que, grande cinéphile, elle aura tout le temps de voir des films après l’élection.

A gauche ou à l’extrême gauche, seul Jean-Luc Mélenchon (11 % d’intentions de vote) semble en mesure d’espérer une hypothétique qualification au second tour. Même Ségolène Royal considère que c’est désormais le seul vote utile à gauche, un positionnement qui devrait finir d’achever un parti socialiste agonisant aux côtés d’Anne Hidalgo.

Ce qui étonne, dans la manière dont les sondages sont traités par les journalistes en ce moment, est qu’on les fait presque passer pour le résultat définitif des futures élections alors qu’elles n’auront lieu qu’en avril. C’est comme si on écrivait un scénario à la place des électeurs. C’est quand même assez troublant.

Pourtant l’histoire récente démontre que les sondages peuvent littéralement se planter. Regardez donc la vidéo ci-dessous de Lionel Jospin, enfoncé calmement dans son siège et affichant son arrogante confiance à la veille du premier tour de l’élection présidentielle de 2002. Hilare, il ne doute pas un instant de sa présence au second tour, expliquant que la raison doit l’emporter sur l’imagination. On connait la suite et le fiasco qui a suivi. Gageons qu’il ait eu tout le temps de méditer au septentrion après cette leçon.

En 2017, (voir ici), Jean-Luc Mélenchon est crédité de 20 % des intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle, au coude à coude avec Emmanuel Macron et Marie Le Pen (22 % chacun) et devant François Fillon (19 %). Il n’a jamais été aussi proche d’une éventuelle qualification au second tour en laquelle il, et beaucoup d'observateurs,  croient dur comme fer. Et finalement non, il échoue et est même devancé par l’ancien premier ministre LR de Nicolas Sarkozy.

Dernier exemple en date. Les élections européennes de 2019. Laurent Wauquiez est un président très contesté du parti Les Républicains. Mais l’arrivée de François-Xavier Bellamy, tête bien faite et bien pleine, enflamme les sondages. Les LR sont crédités parfois de 14 à 15 % faisant naitre chez les militants l’espoir d’une remontada. Pourtant, au soir du 26 mai, c’est la degringolada et la gueule de bois. L’Union de la Droite et du Centre réalise son pire score de tous les temps avec seulement 8,48 % des suffrages exprimés. Une claque qui poussera Laurent Wauquiez à démissionner.

Au regard de ces éléments, de l’abstention potentielle estimée à 25 % à ce jour compte-tenu de l’indifférence ou du dégoût que provoque désormais la politique chez certains, de l’influence de plus en plus limitée des partis minés par les trahisons et les ralliements opportunistes, de l’absence de véritables débats sur le fond, sans parler de la nullité de certains candidats s’accrochant aveuglement pour rester dans la course alors qu’ils n’ont aucune chance ou multipliant les bourdes, le scrutin présidentiel de 2022 devrait être celui de toutes les incertitudes.

Pour le moment, les sondages donnent Emmanuel Macron largement vainqueur. Valérie Pécresse n’est pour l’instant pas qualifiée pour le second tour, ce qui aurait sans doute pour effet de faire exploser Les Républicains. Mais rien n’est encore écrit. Alors, qui vivra, verra…

Les militants socialistes de la Seine-Saint-Denis ont voté mercredi soir pour désigner leurs chefs de file dans onze des douze circonscriptions du département. A l’exception de Daniel Guiraud, ancien maire des Lilas, peu de personnalités sont réellement connues du grand public.

A Aulnay-sous-Bois, c’est Carole Pourvendier qui pourrait porter les couleurs du Parti Socialiste à l’élection législative de 2022...

Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici

2 minutes et 41 secondes, c’est le temps accordé au candidat à l’élection présidentielle de 2022, Anasse Kazib, sur les chaînes de télévision et stations de radio en janvier.

Délégué syndical de SUD Rail à la gare du Bourget, il dénonce le traitement inégal des petits candidats par les médias pendant la campagne.

Il revendique aujourd’hui 116 parrainages, pendant que Christiane Taubira qui en a seulement 73 a, elle, bénéficié d’un temps de parole cumulé de 11 heures et 24 minutes.

Article complet de Actu.fr à lire en cliquant : ici

Les candidats à l’élection présidentielle de 2022 ont jusqu’au 4 mars pour obtenir les 500 parrainages nécessaires. Valérie Pécresse (LR), Emmanuel Macron (LREM), Anne Hidalgo (PS) et Nathalie Arthaud (LO) sont déjà qualifiés.

Au niveau national comme en Seine-Saint-Denis, c’est Valérie Pécresse qui est la plus parrainée. Vous trouverez ci-dessous la liste complète des parrainages accordés jusqu’à présent par les élus du 93.   

Huit parrainages pour Anne Hidalgo

• Anne Hidalgo, Parti Socialiste :
  Maires : Michel Fourcade (Pierrefitte-sur-Seine), Karime Bouamrane (Saint-Ouen), Tony Di Martino (Bagnolet), Lionel Benharous (Les Lilas), Bertrand Kern (Pantin).
  Conseillers départementaux : Daniel Guiraud, Stéphane Troussel.
  Sénateurs : Gilbert Roger.

Trois parrainages pour Yannick Jadot

• Yannick Jadot, Europe Écologie Les Verts :
  Conseillers régionaux : Kader Chibane.
  Conseillers départementaux : Nadia Azoug, Frédérique Denis.

Cinq parrainages pour Emmanuel Macron

• Emmanuel Macron, La République en Marche :
  Maires : Olivier Klein (Clichy-sous-Bois), Jean-Baptiste Borsali (Le Bourget).
  Députés : Patrice Anato, Stéphane Teste, Sylvie Charrière.

Neuf parrainages pour Jean-Luc Mélenchon

• Jean-Luc Mélenchon, La France Insoumise
  Maires : Gilles Poux (La Courneuve), Azzédine Taïbi (Stains).
  Conseillers départementaux : Pierre Laporte, Silvia Capanema. 
  Députés : Éric Coquerel, Bastien Lachaud, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Sabine Rubin.

23 parrainages pour Valérie Pécresse

• Valérie Pécresse, Les Républicains :
  Maires : Jean-Michel Bluteau (Villemomble), Hervé Chevreau (Épinay-sur-Seine), Jean-Paul Fauconnet (Rosny-sous-Bois), Ludovic Toro (Coubron), Katia Coppi (Les Pavillons-sous-Bois), Martine Valleton (Villepinte), Dominique Bailly (Vaujours), Rolin Cranoly (Gagny), Quentin Gesell (Dugny), Stephen Hervé (Bondy).
  Conseillers départementaux : Philippe Dallier, Samuel Martin, Séverine Maroun, Sylvie Paul, Oldhynn Pierre, Angela Segura, Franck Cannarozzo, Michèle Choulet.
  Conseillers régionaux : Christine Cerrigone, Farida Adlani.
  Députés : Alain Ramadier.
  Sénateurs : Thierry Meignen, Annie Delmont-Koropoulis.

Huit parrainages pour Fabien Roussel

• Fabien Roussel, Parti Communiste Français :
  Maires : François Asensi (Tremblay-en-France), Olivier Sarrabeyrouse (Noisy-le-Sec).
  Conseillers départementaux : Belaïde Bedreddine, Émile Lecroq, Pascale Labbe. Dominique Dellac.
  Sénateur : Fabien Gay, Eliane Assassi.

Deux parrainages pour Éric Zemmour

• Éric Zemmour, Reconquête :
  Conseillers départementaux : Vijay Monany, Marie-Blanche Pietri.

Article complet de Actu.fr à lire en cliquant : ici / Source photo : compte Twitter de Valérie Pécresse

Agression au marché du Vieux pays et prise à partie de militants du PCF

Après avoir insulté la population de Seine Saint Denis et les habitants des quartiers populaires, samedi dernier, les gros bras du mouvement d’E Zemmour s’en sont pris à celles et ceux qui contribuent au débat démocratique.

Déjà en danger, notre humanité collective est ouvertement contestée, violentée. Nous sommes bien face à une grave dérive politique.

« Le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie, mais son évolution en temps de crise », nous sommes aujourd’hui dans ce temps et nous devons vite fermer la porte aux ténèbres que « La Reconquête » propose.

Réunions publiques, diffusions de tracts, meetings et autres initiatives sont en risque par la violence de quelques extrémistes qui surfent sur les idées nauséabondes que certains laissent courir voir encouragent. Nous devons tout faire et nous astreindre à construire les moyens d’une opposition collective à ces actes aussi insupportables que répréhensibles.

Parce que nous sommes attachés à la primauté du droit, nous sommes solidaires et aux cotés de celles et ceux qui subissent sous une forme ou une autre ces violences.

Tout notre soutien aux militants du PCF.

L'Union Populaire : L'Union Populaire : #Melenchon2022L'Union Populaire : #Melenchon2022

Dans les multinationales où l’anglais est la langue de travail, on emploie volontiers cette expression « Slice the Elephant ! ».  C’est une manière de dire que si un problème ou une interrogation paraissent trop durs à résoudre, il faut les segmenter en plusieurs petits morceaux que l’on traitera plus facilement séparément d’où cette idée de « Découper l’Eléphant ».

Procédons ainsi pour répondre à la question brûlante du moment : qui va gagner l’élection présidentielle d’avril 2022 ?

Ecartons d’abord tous les extrêmes. C’est une lapalissade, mais tout le monde sait que Marine Le Pen ne sera jamais élue présidente de la République Française. D’ailleurs, le veut-elle vraiment elle-même ? Après tout, les Le Pen et leur le Front National, ou le Rassemblement National maintenant, sont confortablement installés en politique depuis cinquante ans déjà, alors pourquoi vouloir prendre la tête d’un pays en ruine et les ennuis qui vont avec ?

Eric Zemmour, leader du mouvement Reconquête, n’a lui aussi aucune chance d’être élu en 2022. Son objectif est assez facile à comprendre. Faire chuter Marine Le Pen définitivement et récupérer ses partisans et électeurs. Empêcher Valérie Pécresse de l’emporter et faire ainsi exploser le parti Les Républicains. Dès lors, il essaiera de réunir les droites nationaliste et républicaine dans un seul mouvement, qui pèse déjà près de 45 % des intentions de vote au premier tour, et retentera sa chance en 2027.

Jean-Luc Mélenchon, même s’il demeure un tribun exceptionnel habité par une vision travaillée et assumée, ne sera lui non plus jamais président de la République. Pourtant, dans une France ramollie et rabougrie, où l’esprit des Lumières s’éteint un peu plus chaque jour, où le peuple assiste impuissant et paralysé à la chute de son pays après un demi-siècle d’alternances droite-gauche, Jean-Luc Mélenchon propose de renverser carrément la table. Mais paradoxalement, c’est ce positionnement perçu comme trop radical qui effraie une partie de l’opinion et lui barre systématiquement la route vers la fonction suprême.  

La gauche la plus nulle du monde. Après le passage de François Hollande, le président normal en scooter qui a ridiculisé la France et les Français aux yeux du monde entier, la gauche est un champ de ruines. Yannick Jadot et son ombre illuminée, Sandrine Rousseau, semblent totalement déconnectés du monde qui les entoure. Il faut dire que certains écologistes sont capables de déclarer dans la même journée que demain il n’y aura plus que des voitures électriques et qu’en parallèle on va fermer toutes les centrales nucléaires qui fournissent l’électricité ! Et à Aulnay-sous-Bois ce n’est guère mieux puisque des écolos bobos circulent en Diesel !

Anne Hidalgo et Christiane Taubira sont, quant à elles, lancées dans une croisade en solitaire pathétique. La première prétend gérer la France alors qu’elle plonge Paris dans le chaos. Insécurité, saleté sont désormais le lot quotidien des Parisiens, sans parler d’une dette abyssale qui est passée de 2,8 milliards d’euros en 2010 à 7 milliards d’euros aujourd’hui. La seconde, sans doute aveuglée par sa propre lumière, se croit en route vers le Zénith alors qu’elle va se fracasser très prochainement au Nadir. Espérons que ces deux candidates ne franchiront pas la barre des 5 %, fatidique pour prétendre au remboursement des frais de campagne. Cela leur servira de leçon pour la prochaine fois.

Seul Fabien Roussel, pour le parti communiste français, garde un peu de dignité à gauche en révolutionnant son approche, ce qui lui vaut d’ailleurs quelques critiques dans son propre camp. Il émane pourtant de lui quelque chose de nouveau et authentique. Mais, quoi qu’il en soit, il ne franchira pas, lui non plus, la porte menant au second tour le 24 avril prochain.

Invincible Emmanuel Macron. Malgré les crises des gilets jaunes et du Covid-19, qui ont fortement secoué son quinquennat, l’actuel président de la République caracole en tête de tous les sondages. Est-ce un leurre, une grande illusion, une grossière manipulation de l’opinion ? Emmanuel Macron peut-il être battu au second tour, voire éliminé dès le premier ? Certains pourraient lui reprocher son absence de bilan, son arrogance, son mépris, sa condescendance, son attitude d’enfant-roi incapable de supporter la moindre contestation. D’autres, au contraire, pourraient vanter sa résistance face à la pandémie et être tentés de lui laisser sa chance pour un second mandat.         

Valérie Pécresse, la seule alternance crédible. Dès lors, face à Emmanuel Macron, il n’en reste finalement qu’une seule : Valérie Pécresse. Son CV coche toutes les bonnes cases. C’est une femme de gouvernement, qui dispose de l’expérience et de l’étoffe nécessaires. Elle sait aussi gagner des élections puisqu’elle a été élue et réélue brillamment à la tête de la plus grande région de France et d’Europe. Elle est également proche des réalités du terrain, n’hésitant pas à se déplacer régulièrement, par exemple à Aulnay-sous-Bois, pour voir l’avancée de réalisations financées par la Région, comme la construction de l’espace multimodal Jules Verne dans le quartier Balagny ou la rénovation du lycée Voillaume.

Certes, elle a raté en partie son discours au Zénith, hier. Sur la forme, elle a paru empruntée et corsetée. Un peu comme lors d’une épreuve de patinage artistique aux figures imposées. Plutôt que d’en faire un meeting convenu, fléché et presque obligé, ses conseillers de campagne auraient sans doute dû adapter ce moment important à la personnalité de la candidate des Républicains pour la placer dans les meilleures conditions et la libérer.  

Même s’il aurait sans doute été nécessaire de mieux agencer la présentation de son programme présidentiel pour en fluidifier la mécanique, sur le fond, l’essentiel était là. Remettre en ordre le pays. Rétablir l’autorité de l’Etat. Refaire nation autour de la famille et de l’éducation. Panser les plaies d’un peuple abîmé et fracturé.

Il manquait juste peut-être un peu de courage politique pour évoquer la dette abyssale du pays et rompre avec cette sale habitude de nos dirigeants à cramer la caisse depuis 50 ans. Les promesses sont une chose. Leur financement en est une autre. Et puis, Valérie Pécresse devrait aussi arrêter de placer le curseur trop à droite avec cette obsession incessante à évoquer le voile. Dans un monde brutal et une société de plus en plus violente, il faut faire preuve de bienveillance plutôt que d’intolérance.

Mais gardons le meilleur pour la fin où un petit miracle s’est produit. En terminant son discours, Valérie Pécresse, comme libérée, a soudain déployé ses ailes, invitant les uns et les autres à la rejoindre dans un élan qui cette fois-ci sonnait juste. C’est comme si une force enfin l’animait.

Dès lors, une fois l’éléphant découpé, l’évidence s’offre à nous. Emmanuel Macron semble pour le moment intouchable. Mais Valérie Pécresse a toutes les cartes en mains pour le faire chuter. La campagne est encore longue et c’est dans l’arène que la candidate des Républicains est la meilleure. On l’a vue lors de la primaire de droite, solide et dans son élément.

Bref, en un mot comme en cent, une fois qualifiée pour le second tour, Valérie Pécresse pourra prétendre à la victoire finale et devenir la première présidente de la République. En attendant, elle est et demeure la seule et unique alternative crédible à Emmanuel Macron…

Source photos : compte Twitter de Valérie Pécresse

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’un communiqué des militants communistes d’Aulnay-sous-Bois qui déclarent avoir été pris à partie ce matin sur le marché du Vieux-Pays par des partisans d’Eric Zemmour.  

Source : communiqué des militants communistes d’Aulnay-sous-Bois